dimanche, novembre 9, 2025
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Lymphangite épizootique : une maladie équine “exotique” sous surveillance

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L’American Association of Equine Practitioners (AAEP) a mis à jour ses directives sur la lymphangite épizootique afin d’aider les vétérinaires à identifier, diagnostiquer et contrôler cette maladie chez le cheval, sachant qu’elle peut également toucher le chien, les bovins, les camélidés, voire l’homme. Principalement retrouvé en Afrique, au Moyen-Orient, en Russie et en Asie, l’agent pathogène en cause, Histoplasma farciminosum, est un champignon microscopique qui se montre très résistant dans l’environnement et inquiète les praticiens équins américains.

Les chiens brachycéphales recherchent davantage le contact visuel avec l’homme

Le regard est un vecteur de communication important pour l’homme. Les chiens à tête aplatie tels que le carlin, le boxer ou le bouledogue, mais aussi certains chiens de travail ou encore les jeunes au tempérament joueur, l’ont bien compris puisqu’ils sont plus enclins à rechercher le contact visuel direct avec l’homme, les yeux dans les yeux.

Homéopathie chez l’animal : l’avis de l’Académie vétérinaire de France

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Malgré des données scientifiques controversées et des preuves douteuses sur la véritable efficacité des produits homéopathiques, tant pour l’homme que pour l’animal, certains vétérinaires continuent de prescrire ces traitements holistiques. Soucieuse de l’éthique et de la qualité de la médecine vétérinaire dans l’Hexagone, l’Académie vétérinaire de France (AVF) fait le point sur l’homéopathie en s’appuyant sur la recherche scientifique et se prononce sur son efficacité non démontrée.

Le microbiote en soutien à la performance chez le cheval athlète

Les bactéries intestinales communiquent avec les mitochondries pour booster les performances sportives du cheval, selon une nouvelle étude. Certains microorganismes permettent ainsi une production d’énergie plus efficace, ouvrant la voie à une complémentation alimentaire ciblée afin d’améliorer et d’entretenir la condition physique du cheval athlète.

Leishmaniose : le chien en première ligne

La leishmaniose est une maladie parasitaire chronique grave, encore trop peu connue, qui affecte l’homme ainsi que de plus en plus d’espèces animales. Les chiens sont particulièrement touchés par cette maladie qui est principalement transmise par les piqûres de phlébotomes. Retour sur cette zoonose due à Leishmania infantum qui progresse partout en Europe, et notamment en France.

Une épilepsie juvénile mortelle touche les chiens de race Parson russell terrier

Une découverte génétique met en corrélation un dysfonctionnement mitochondrial avec l’apparition d’une épilepsie sévère, voire mortelle, chez des chiots de la race Parson russell terrier âgés de quelques mois seulement. Il s’agit de la première description de ce nouveau trouble neurodégénératif du cerveau canin.

Éoliennes : un impact sur les chauves-souris sous-estimé

Les éoliennes sont les emblèmes de la transition énergétique verte, mais leur impact sur la biodiversité préoccupe. Ces turbines géantes seraient en effet responsables d’une importante mortalité chez les chauves-souris, plus élevée que les précédentes estimations le laissaient supposer. Les détecteurs à ultrasons utilisés pour évaluer le nombre d’animaux évoluant dans les parcs à éoliennes n’auraient ainsi quantifié qu’une petite partie des chiroptères affectés. Dans sa forme actuelle, la surveillance minimise l’impact des éoliennes sur les populations de chauves-souris, cruciales pour les écosystèmes.

Un écureuil sauvage qui prospère en ville

Malgré un environnement urbain pas toujours adapté, de nombreux animaux décident tout de même de s’y installer. Si l’écureuil roux eurasien a fait de la ville sa nouvelle maison, toutes les espèces ne sont pas égales face aux perturbations de la vie urbaine. Certains rongeurs, poussés dans leurs retranchements, voient leur capacité à résoudre des problèmes augmenter, alors que d’autres sont dans l’incapacité de réussir. Mieux comprendre la dynamique des interactions pourrait atténuer les conflits entre l’homme et les animaux en ville.

L’effet de la domestication sur le microbiote intestinal est mis au jour

Avec la domestication des espèces animales, de nombreux changements liés au mode de vie sont intervenus, liés à l’alimentation, à l’environnement et aux interactions sociales. Des facteurs qui ont inévitablement façonné le microbiote intestinal. D’après une étude de l’université de Harvard, la domestication et l’industrialisation, bien qu’il s’agisse de processus fondamentalement différents, ont eu un impact similaire sur le microbiote, tant des animaux que des hommes, probablement par le biais de changements écologiques partagés.

Recherche translationnelle : quand One health devient One literature

Si la recherche translationnelle commence à brouiller la frontière entre les différentes disciplines médicales, la barrière des espèces demeure bien établie. Malgré la démarche “One health” qui prend de l’ampleur avec la pandémie actuelle, le fossé qui sépare la recherche vétérinaire et médicale perdure. Une solution serait d’envisager une littérature scientifique moins clivée et plus poreuse, sous la bannière “One literature”, au bénéfice des médecins comme des vétérinaires.

L’oncologie comparative, un rapprochement entre vétérinaires et médecins

La science a montré à de multiples reprises que les cancers chez l’animal de compagnie et l’homme partagent des similitudes, que ce soit en termes d’apparence, de génétique et de réponse aux traitements. Dans ce contexte, les études chez l’animal bénéficient autant aux patients humains qu’aux animaux. C’est en outre l’occasion de partager des méthodes diagnostiques et thérapeutiques adaptées et innovantes.

Un nouveau coronavirus canin transmissible à l’homme

Des chercheurs américains et asiatiques ont isolé un nouveau coronavirus issu du chien chez des patients atteints de pneumonie en Malaisie. C’est potentiellement le huitième coronavirus à avoir traversé la barrière des espèces pour infecter l’homme. Mais pour le moment, ce coronavirus canin recombinant ne présente pas de risque pandémique.