lundi, juillet 14, 2025
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Antivenin universel : un espoir contre les morsures de serpents les plus venimeux

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Des scientifiques ont peut-être trouvé la solution pour neutraliser le venin des serpents les plus dangereux au monde grâce à un antivenin innovant et polyvalent.

Zoonoses : le chameau porteur de six maladies infectieuses transmissibles

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Il est le pilier économique de régions désertiques et un emblème du Sahara. Mais derrière son allure placide, le chameau est aujourd’hui au cœur des préoccupations vétérinaires et sanitaires. Une étude parue dans Frontiers in Veterinary Science révèle que cet animal pourrait être le maillon oublié dans la chaîne de transmission de plusieurs maladies infectieuses graves à l’humain.

Une synthèse scientifique inédite

L’étude de Khalafalla passe au crible plus de 800 publications scientifiques et en retient 22 apportant des preuves solides (épidémiologiques ou moléculaires) de transmission de maladies des camélidés aux humains. Résultat : six zoonoses sont clairement identifiées, avec en tête de liste des agents pathogènes bien connus des médecins et des vétérinaires :

  • le coronavirus du syndrome respiratoire du Moyen-Orient (Mers-CoV), impliqué dans 36 % des cas recensés ;
  • la brucellose (23 % des cas) ;
  • la peste à Yersinia pestis (18 % des cas) ;
  • le camelpox, proche de la variole (14 % des cas) ;
  • l’hépatite E (génotype 7) et le charbon (anthrax) complètent ce tableau à haut risque.

Plus de la moitié des transmissions humaines documentées ont eu lieu depuis 2010, confirmant une intensification récente du phénomène.

 

Un risque souvent sous-estimé

La transmission se fait principalement via le lait cru, la viande contaminée ou par contact direct avec les animaux, notamment dans les abattoirs ou en élevage. Dans certains cas, comme pour le Mers-CoV, les analyses génétiques ont montré une correspondance parfaite entre le virus détecté chez l’animal et celui retrouvé chez le patient humain. L’étude évoque notamment plusieurs cas survenus en Arabie saoudite, aux Émirats arabes unis, au Soudan, au Niger ou encore en Libye, où la consommation de viande de chameau infectée a mené à des contaminations humaines parfois mortelles.

 

Le chameau, sentinelle des prochaines pandémies ?

Moins médiatisé que les rongeurs ou les chauves-souris, le chameau s’impose pourtant comme un réservoir zoonotique sérieux. Selon l’auteur de l’étude, certains agents pathogènes liés aux camélidés, comme la fièvre Q, la fièvre de la vallée du Rift ou la tuberculose, mériteraient également une surveillance accrue, bien que leur transmission à l’homme via ces animaux n’ait pas encore été formellement prouvée.

 

Une approche “One Health” plus que jamais nécessaire

Face à ces constats, l’auteur lance un appel à l’action : « Il est impératif de renforcer la surveillance épidémiologique dans les zones où les camélidés jouent un rôle économique majeur, tout en sensibilisant les populations aux risques liés à la consommation de produits non pasteurisés ou mal cuits. » Vaccination, contrôle vétérinaire des produits alimentaires, biosécurité sur les marchés… autant de mesures urgentes à prendre dans les pays concernés, mais également dans les régions importatrices où les produits issus de camélidés gagnent en popularité.

 

Alors que les interactions entre l’humain et les animaux d’élevage s’intensifient, cette étude illustre à quel point les zoonoses sont à la croisée de plusieurs disciplines. Épidémiologie, médecine vétérinaire, santé publique : les frontières s’estompent car, aujourd’hui plus que jamais, la prochaine pandémie pourrait bien venir d’un animal jusqu’ici considéré comme inoffensif.

 

Pesticides et hérissons : une cohabitation toxique révélée par la science

Longtemps mascotte discrète des jardins européens, le hérisson d’Europe (Erinaceus europaeus) est aujourd’hui au cœur d’une inquiétante alerte environnementale. Une étude danoise récemment publiée dans Frontiers in Veterinary Science lève le voile sur la contamination généralisée de ces petits mammifères par une multitude de pesticides. Un signal d’alarme de plus pour une espèce déjà classée vulnérable dans de nombreux pays européens.

 

Des pesticides omniprésents dans l’organisme des hérissons

Conduite au Danemark, cette étude s’est appuyée sur l’analyse toxicologique de 115 échantillons de foie de hérissons morts en 2016. L’objectif ? Rechercher la présence de 19 substances chimiques, dont des rodenticides, des insecticides et des herbicides. Les résultats sont édifiants : 84 % des échantillons contenaient au moins un rodenticide, 50 % un herbicide, et 43 % un insecticide. Plus grave encore, près de 80 % des hérissons présentaient plusieurs résidus, certains jusqu’à neuf pesticides différents.

Parmi les substances les plus fréquemment détectées figurent :

  • la bromadiolone, un pesticide anticoagulant mortel pour les rongeurs (dans 79 % des cas) ;
  • l’imidaclopride, un néonicotinoïde largement décrié pour ses effets sur les insectes pollinisateurs (dans 35 % des cas) ;
  • le métamitron, un herbicide (dans 29 % des cas).

Si ces chiffres ne permettent pas encore d’évaluer précisément les risques létaux ou sublétaux pour les hérissons, l’exposition chronique est avérée.

 

Des différences géographiques révélatrices

L’étude met également en lumière des disparités régionales significatives entre l’est et l’ouest du Danemark, reflet probable de pratiques agricoles différenciées. Cette dimension géospatiale, rarement explorée dans les études sur la faune sauvage, souligne l’importance d’un suivi territorial affiné.

 

Une menace identifiée en France

Le phénomène n’est pas cantonné au Danemark. En France, le Centre d’hébergement et d’étude sur la nature et l’environnement (Chene) mène depuis 2019 une vaste enquête sur les causes de mortalité des hérissons. Ses analyses mettent en évidence un taux préoccupant de mortalité chez les juvéniles, souvent liés à des maladies chroniques, à la circulation routière et à l’exposition aux produits chimiques agricoles. D’autres études signalent que près de 80 % des hérissons ont disparu en France en deux décennies. Parmi les principaux coupables : les pesticides et les appâts rodenticides, mais aussi les pièges mécaniques, encore trop utilisés dans les jardins.

 

Une sentinelle de l’environnement en danger

Considéré comme un bon bio-indicateur, le hérisson est une sentinelle de la biodiversité urbaine et rurale. Son alimentation (vers, limaces, insectes) et son comportement le rendent particulièrement vulnérable à la bioaccumulation des contaminants. Comme le note l’étude danoise, il n’existe à ce jour aucun seuil toxicologique spécifique pour cette espèce, ce qui complique l’évaluation des effets à long terme.

 

Une nécessaire vigilance réglementaire

Alors que l’Union européenne débat de la réautorisation de certains pesticides controversés, ces données viennent alimenter les appels à renforcer les restrictions d’usage, y compris pour les produits vendus aux particuliers. Selon les scientifiques, une surveillance systématique et multi-espèces s’impose afin de mieux comprendre les effets cumulés des substances chimiques sur la faune sauvage.

La contamination des écosystèmes ne concerne pas uniquement les pollinisateurs ou les rivières. Le hérisson, pourtant si familier, est devenu malgré lui le témoin silencieux d’un empoisonnement diffus du vivant. Il est temps de l’écouter…

 

Diarrhée aiguë chez le chien : des races plus à risque que d’autres ?

Une étude britannique apporte un nouvel éclairage sur la diarrhée aiguë canine. Menée sur plus de deux millions de chiens, cette enquête révèle que certaines races sont davantage prédisposées à développer ce trouble digestif courant.

Villes envahies : les rats, révélateurs d’un malaise global

Urbanisation, changement climatique, prolifération silencieuse : un fléau urbain s’installe aux quatre coins du globe. Des égouts de Paris aux rues de New York, des canaux d’Amsterdam aux zones inondées de Singapour, les rats ne sont plus de simples nuisibles. Ils incarnent désormais un enjeu sanitaire mondial et représentent un défi pour les métropoles du XXIe siècle.

L’impact de la pandémie de Covid-19 sur la gestion des troubles urinaires chez le chat

Une étude récente publiée dans Frontiers in Veterinary Science met en lumière les effets de la pandémie de Covid-19 sur la gestion des troubles des voies urinaires basses chez les chats domestiques. Cette étude analyse les différences entre les périodes avant et pendant la pandémie, en se concentrant sur l’impact de la présence accrue des propriétaires à domicile sur la santé des animaux.

Covid-19 : près d’un chat sur deux exposé au coronavirus au Pérou

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Une étude menée à Lima, au Pérou, révèle qu’une proportion étonnamment élevée de chats domestiques a été exposée au Sars-CoV-2 pendant la première vague de la pandémie. Publiée dans Frontiers in Veterinary Science, l’étude indique que près de 44 % des chats testés possédaient des anticorps contre le coronavirus, soulignant l’ampleur de la transmission entre humains et animaux de compagnie.

Vaccination : l’impact des antivax sur le statut sanitaire des animaux de compagnie

Une étude menée aux États-Unis montre le lien entre la couverture vaccinale des animaux de compagnie et la position des propriétaires en matière de vaccins en santé humaine. Les personnes qui hésitent à se faire vacciner ou à faire vacciner leurs enfants seraient ainsi davantage réticentes à administrer les vaccins recommandés à leurs animaux de compagnie.

Grandir à la ferme, c’est bon pour le microbiote et ça pourrait aussi protéger des allergies

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Être élevé à la ferme favorise l’exposition à une diversité de microorganismes, ce qui se révèle bénéfique pour la maturation du microbiote intestinal du jeune enfant et pourrait aider à prévenir certaines allergies. On fait le point sur les données scientifiques disponibles.


Bon nombre de progrès de la microbiologie moderne ont reposé sur l’analyse des microorganismes pathogènes pour les animaux et les humains. Certes, ils ont grandement contribué à la diminution de la mortalité maternelle et infantile et à l’augmentation de la durée de vie partout dans le monde.

Cependant, il ne faudrait pas oublier que, dès les débuts de cette science, avant de se tourner vers les pathogènes problématiques pour la santé publique, Louis Pasteur s’était d’abord intéressé aux « bons microbes », ceux à l’œuvre dans les fermentations indispensables à la production du vin et de la bière.

 

Des microorganismes en lien avec le sol, les océans, les animaux

Les microorganismes pathogènes ne sont en fait qu’une infime partie du monde des microbes : bactéries, virus, parasites et champignons microscopiques, les microorganismes sont partout. Et ils sont souvent indispensables : dans le sol où ils établissent des relations privilégiées avec les racines des plantes, au fond des océans où ils développent des formes de vie originales dans des conditions extrêmes et chez les animaux, dont les êtres humains.

Dans ce cas, il s’agit de la « flore », comme on l’appelait jadis, du « microbiote », comme on le désigne aujourd’hui, présent dans la cavité buccale, l’arbre respiratoire, l’intestin, le vagin, la peau… On découvre chaque jour de nouvelles relations de ces microbiotes et tout particulièrement du microbiote intestinal, avec le système immunitaire, le métabolisme général et hormonal, et même avec le cerveau.

 

Augmentation des allergies : quels liens avec le microbiote ?

Le XIXe puis le XXe siècles ont été marqués dans les pays occidentaux par des changements sociétaux considérables, dont l’urbanisation croissante, l’hygiène, toujours considérée comme un progrès, et la perte progressive de contacts avec un environnement rural traditionnel à base d’agriculture et d’élevage.

Le phénomène s’est accéléré et mondialisé depuis les années 1950 et un nouvel intérêt pour les fonctions du microbiote humain, à la fin des années 1990, a coïncidé avec des observations épidémiologiques un peu surprenantes : l’augmentation en fréquence de maladies qui étaient auparavant plutôt rares, comme les allergies, les maladies auto-immunes ou les maladies inflammatoires de l’intestin.

La recherche sur les causes de l’augmentation sans précédent des allergies dites « atopiques » (asthme, rhinite allergique dont le rhume des foins, dermatite atopique, certaines formes d’allergie alimentaire) est emblématique d’une démarche scientifique.

Elle débute par des observations épidémiologiques : près de 5 % de maladies allergiques dans les pays européens à la fin des années 1940, près de 40 % dans les années 1990-2000… Puis, elle les analyse à l’aide d’études « transversales » en comparant des populations diversement exposées un peu partout dans le monde. Enfin, elle confirme les résultats avec un suivi de cohortes sur le long terme qui permet aussi d’en comprendre les mécanismes.

 

Les limites de l’« hypothèse hygiéniste »

L’augmentation des maladies allergiques dans les pays dits « développés » a d’abord été attribuée à la pollution des villes, et la plupart des recherches se sont concentrées sur cette explication. Il existe bien un lien de dépendance entre la gravité des symptômes des allergies respiratoires (rhinite et asthme) et la pollution. Mais la pollution n’est pas à l’origine de l’augmentation du nombre de personnes allergiques dans une population.

Plutôt qu’un effet délétère de la vie en ville, ne s’agirait-il pas de la perte de facteurs protecteurs associés à la vie à la campagne, de la perte d’un certain style de vie rural traditionnel ? Au XIXe siècle déjà, un médecin anglais fit remarquer que les rares enfants atteints de rhume des foins dans les campagnes n’étaient pas ceux des paysans, les plus exposés au foin, mais ceux des châtelains des villages qu’il avait en charge ! Une maladie de riches !

Dans les années 1990, l’hypothèse d’une moindre exposition aux microbes pour expliquer l’augmentation des allergies s’est imposée à partir d’observations d’enfants allergiques qui avaient cette moindre exposition en commun : naissance par césarienne, mères traitées par antibiotiques pendant leur grossesse, enfants uniques, familles de niveau socioéconomique élevé, traitements fréquents par antibiotiques, pas de fréquentation de crèches collectives… Ainsi est née l’hypothèse dite « de l’hygiène », conceptualisée par un allergologue anglais David P. Strachan.

Les progrès de l’hygiène seraient-ils donc à l’origine de l’augmentation des maladies allergiques dans la deuxième moitié du 19e siècle ? Les études faites dans le milieu rural de la moyenne montagne alpine par un groupe de chercheurs, confirmées par d’autres études dans des pays différents, ont rapidement montré que « l’hypothèse hygiéniste » était réductrice.

En effet, ces chercheurs ont observé qu’il y avait beaucoup moins de manifestations d’allergie chez les enfants vivant à la ferme, nés de parents eux-mêmes déjà enfants de fermiers. Ils ont aussi montré que les enfants qui avaient consommé du lait cru pendant leur petite enfance, et dont les mères avaient consommé du lait cru pendant leur grossesse, étaient aussi « protégés » contre l’apparition de maladies allergiques, qu’ils vivent ou non à la ferme.

Cette observation était inattendue, et un peu dérangeante, car en contradiction avec les efforts de contrôle des pathogènes par la pasteurisation du lait et les recommandations des pouvoirs publics concernant les produits laitiers « au lait cru »…

 

Être élevé à la ferme favorise l’exposition à une diversité de microorganismes, ce qui se révèle bénéfique pour la maturation du microbiote intestinal du jeune enfant et pourrait aider à prévenir certaines allergies

 

Des travaux de recherche pour confirmer les observations

De la volonté d’asseoir ces résultats par une méthodologie stricte est née la cohorte européenne « Pasture » qui a comparé, depuis le troisième trimestre de grossesse de leurs mères et pendant dix-huit ans, 500 enfants allemands, autrichiens, finlandais, français et suisses vivant dans une ferme d’élevage et 500 des mêmes milieux ruraux, mais ne vivant pas dans une ferme. Ses résultats confirment totalement ceux des études « en population » et apportent de nombreux éléments complémentaires.

La vie à la ferme et le contact avec les animaux « protègent » effectivement contre la survenue des manifestations d’allergie pendant l’enfance, et ce, d’autant plus lorsque la mère a vécu elle-même à la ferme, qu’elle a passé du temps dans l’étable et dans la grange et qu’elle a été en contact avec une grande diversité d’animaux.

Il conviendrait toutefois d’établir une distinction entre différents types d’élevages et d’exploitations agricoles plus ou moins vertueuses pour favoriser la diversité microbienne : élevage intensifs ou de petites tailles, animaux traités ou non avec des antibiotiques, recours ou non aux pesticides, etc.

Indépendamment de la vie à la ferme, la consommation de lait cru et celle de produits laitiers (beurre, yoghourts, fromages) « de la ferme » sont aussi protectrices, de même que la consommation (dès la diversification alimentaire, elle-même « protectrice » quand elle est précoce) d’une grande diversité de fromages.

En France, les autorités de santé recommandent aux jeunes enfants et, particulièrement, à ceux de moins de 5 ans, aux femmes enceintes ainsi qu’aux personnes immunodéprimées, de ne pas consommer de lait cru ni de fromages au lait cru, à l’exception de fromages à « pâte pressée cuite » tels que le comté, le beaufort, le gruyère, l’emmental, dont la fabrication comporte un chauffage du lait et un affinage long (ndlr).

Quel que soit le facteur protecteur considéré, c’est la diversité des expositions microbiennes, plus que leur quantité, qui est en relation avec la protection.

Cette protection contre les allergies est associée à une orientation particulière du système immunitaire, en équilibre entre défense contre les microbes pathogènes (l’étude a montré que la consommation de lait cru protégeait aussi contre les infections de la première année de vie des enfants) et tolérance vis-à-vis des microbes non pathogènes et des protéines de l’alimentation.

 

Une maturation du microbiote intestinal chez le jeune enfant

Cette orientation du système immunitaire est conférée à l’enfant dès la vie fœtale, du fait des expositions environnementales de sa mère, et renforcée par l’exposition de l’enfant dans les quatre premières années de vie. Elle est en relation avec une maturation optimale du microbiote intestinal pendant la première année de vie.

Que le développement du système immunitaire dépende du microbiote intestinal n’est pas une découverte récente… mais elle a peut-être été facilement oubliée tant les microbes sont associés à la « saleté » et le microbiote à des fonctions intestinales considérées comme peu nobles !

Les fromages, une source de biodiversité microbienne

Les découvertes faites dans le domaine des allergies réhabilitent la notion d’écosystèmes microbiens intestinaux inséparables de notre survie. Les conséquences d’un déséquilibre du microbiote intestinal sur la survenue de pathologies comme l’obésité ou la dépression sont désormais étudiées. De nombreux arguments militent en faveur de son rôle dans les maladies inflammatoires chroniques, par un mécanisme proche de celui mis en jeu dans les allergies.

En attendant, dans l’alimentation européenne actuelle où s’est beaucoup réduite la part des aliments fermentés, les fromages restent les principales sources de biodiversité microbienne, comme le souligne le Livre blanc « Bénéfices et risques pour la santé de la consommation de fromages » qui fait la synthèse des connaissances scientifiques les plus récentes.

Le rôle des microorganismes non pathogènes dans le développement du système immunitaire et la prévention des « maladies de la modernité », dont les allergies, est un argument supplémentaire pour préserver la biodiversité microbienne.

Il ne peut qu’inciter à trouver des solutions, inspirées des résultats de la recherche, pour maintenir une exposition suffisante à cette biodiversité, qu’elle soit environnementale ou nutritionnelle, en particulier chez les enfants dans leurs premières années de vie.The Conversation

Dominique Angèle Vuitton, Professeure émérite d’Immunologie Clinique; Université de Franche-Comté, Université de Franche-Comté

Cet article est republié à partir de The Conversation sous licence Creative Commons. Lire l’article original.

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