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Ligue française pour la protection du cheval

 

La Ligue Française Pour la Protection du Cheval est une association « loi 1er juillet 1901″ reconnue d’utilité publique depuis 1969. Son but est le bien-être des équidés : lutte contre la maltraitance, les actes de cruauté, les abandons, la divagation sur la voie publique… Elle travaille en collaboration étroite avec les Services de la Préfecture, les Services Vétérinaires, les Gendarmeries, les Pompiers et les Services de Police.

La maltraitance n’est pas toujours le fait de la cruauté mais bien souvent celui de l’ignorance, de la peur ou de la maladresse. Le premier rôle de la LFPC est donc préventif. Elle prodigue des conseils et reste également à l’écoute de tous les propriétaires de chevaux qui pensaient que, pour avoir un cheval, il suffisait de disposer d’un bout de terrain, alors qu’il y a tant d’autres éléments essentiels à prendre en compte. Protéger le cheval, c’est aussi faire acte de répression si nécessaire. Dans les cas de maltraitance, d’infraction à la législation en vigueur, d’abandon, de vol, etc… la LFPC peut saisir la justice et se constituer partie civile. En cas d’urgence ou de péril pour le cheval, le juge d’instruction peut décider de confier l’animal, jusqu’au jugement, à une œuvre de protection animale.

Au sein de la LFPC, œuvrent un directeur technique national, des directeurs de zone (responsables de plusieurs départements), des délégués départementaux, et des délégués locaux, tous bénévoles. La tâche de ces personnes peut s’avérer ardue et délicate parfois.

 

Recrutement de 4 ISPV

L’avis d’un concours pour le recrutement d’inspecteurs de la santé publique vétérinaire (ISPV) a été publié au JO du 22 mars 2011.
3 postes seront ouverts par concours externe et un par voie interne.
Pour tout complément d’information :
SDDPRS, bureau des concours et des examens professionnels, à l’attention de M. Jean-Louis CLAUDE, 78, rue de Varenne, 75349 Paris 07 SP (téléphone : 01-49-55-48-89 ; courriel : jean-louis.claude@agriculture.gouv.fr)

L’observatoire du comportement canin mort né ?

Out l’observatoire national du comportement canin ! Depuis la publication d’un arrêté au JO du 2 mars dernier, cette entité n’est plus membre de la Commission nationale d’identification (CNI). Cette décision semble logique par le fait même que l’observatoire n’a toujours pas d’existence légale.
Aussi, l’éviction d’un hypothétique observatoire va permettre ainsi à la CNI de travailler sur un dossier brulant, celui de la gestion de l’identification des carnivores domestiques en France.

En effet, un appel d’offres avait été lancé par le ministère de l’Agriculture pour déterminer le nom du nouveau gestionnaire de l’identification pour les dix prochaines années. Si trois structures ont répondu, deux semblent être en mesure de remporter le marché : la Société centrale canine et le Syndicat national des vétérinaires d’exercice libéral, les deux acteurs historiques.

Exposition mondiale du 7 au 10 juillet 2011

La Société centrale canine sera l’organisateur de la prochaine exposition mondiale des chiens de race.

Ce World Dog Show se tiendra dans les Halls 5 et 6 du Parc d’Exposition Paris Nord Villepinte. ce sont quelque 16.000 chiens qui devraient défiler dans les rings au début de l’été.

L’occasion pour la SCC de fêter ses 130 ans et les 40 ans du Fichier national canin.

Pour davantage de renseignements :

http://www.worlddogshow2011.fr/

 

Recrutement de 5 AERC à l’ENVA

Cinq postes d’assistants d’enseignement et de recherche contractuels sont sujets à recrutement selon le JO du 11 mars 2011.

Les disciplines de ces AERC sont les suivantes :

  1. Imagerie et pathologie locomotrice des équidés
  2. Reproduction des ruminants
  3. Maladies contagieuses, épidémiologie, zoonoses et réglementation sanitaire
  4. Embryologie, histologie et anatomie pathologique
  5. Pathologie médicale du bétail et des animaux de basse-cour.

Les éventuels candidats ont jusqu’au vendredi 29 avril 2011 à 17 heures pour déposer leur candidature (Cf articles 2 et 3 de l’arrêté ministériel du 30 avril 1991 fixant les modalités de recrutement des AERC)

Information :
Ecole nationale vétérinaire d’Alfort, 7, avenue du Général-de-Gaulle, 94704 Maisons-Alfort Cedex, téléphone : 01-43-96-73-81, télécopie : 01-43-96-71-25.

TVA réduite hippique : ça sent le roussi !

Les Pays-bas sont les premiers condamnés pour avoir instauré une TVA réduite pour certaines activités hippiques.

Feuillet médicamenteux : peut mieux faire

Les Haras nationaux ont fait une étude en 2009 sur environ 300 documents d’identification de chevaux morts reçus en retour.

Le constat est amer :

  • Feuillet médicamenteux présent, mais non rempli : 50%
  • Feuillet médicamenteux présent, rempli, cheval exclu de la consommation : 3%
  • Feuillet médicamenteux présent, rempli, cheval peut être destiné à la consommation : 3%
  • Feuillet médicamenteux non présent : 44%

6%  des équidés seulement, sont en règle sur le plan sanitaire en France !

Les vétérinaires sont les premiers confrontés à ce laxisme ambiant. Comment injecter des anti-inflammatoires par exemple, sans connaître la fin de carrière envisagée par le propriétaire ou le futur acquéreur ? Car, l’enjeu principal est d’importance : la non contamination médicamenteuse de la viande de cheval destinée à l’alimentation humaine. Les organisations professionnelles rappellent depuis plus mois, l’importance de remplir ce feuillet avant toute administration de substance. Encore, faut-il que le livret soit disponible et correctement rempli lors de la visite vétérinaire.

Côté propriétaires d’équidés, c’est l’ignorance qui domine. Il est courant d’entendre des particuliers notamment, ne pas savoir que cocher une simple case permet d’écarter définitivement leur cheval ou poney de la filière bouchère. De plus en plus de professionnels communiquent sur la reconversion de leurs chevaux en fin de carrière. Encore faudrait-il concrétiser cette décision sur les livrets.

Quant aux abattoirs, ils ont obligation de vérifier su l’équidé remplit les conditions d’abattage. Une  affaire judiciaire en cours, en Picardie, démontre que cela n’est pas systématique.

 

Viande chevaline : Un trait sur leur carrière

cavalier fragonardEntre mythe et réalité, il est difficile de se faire une idée du marché de la viande chevaline en France. Et pourtant, certaines données permettent de mieux cerner cette filière

Nombre d’abattages

  • en 1999 : 33824 équidés
  • en 2009 : 15465 équidés

Sur 16060 chevaux de traits né en France en 2008, 90% ont été exportés vifs, 2% sont devenus chevaux de loisir, et 1285 ont été abattus en France pour leur viande (sur un total de 16068 abattages) 35% des chevaux abattus en France sont d’origine française, ce qui permet d’estimer à quelque 4000 chevaux réformés destinés à la boucherie… française.

Cela ne comprend donc pas les exportations de chevaux réformés vivants. En outre, la France a importé en 2009, 83000 carcasses.

 

Les détenteurs d’ équidés se sont déclarés… en théorie

Vous hébergez un cheval, un poney ou un âne ? Vous aviez six mois à compter du 25 juillet (soit jusqu’au 25 janvier 2011), pour faire les démarches suivantes auprès de l’Institut français du cheval et de l’équitation (IFCE) :

  • déclarer les animaux détenus (ce qui nécessite une mise à jour régulière, à chaque mouvement d’animaux, dans un délai de deux mois) ;
  • déclarer le lieu de détention ;
  • la déclaration contient les coordonnées précises du détenteur et des lieux de stationnement des équidés (à noter que cette déclaration doit se faire avant l’arrivée de l’équidé).

Ces démarches peuvent se faire par courrier ou via l’Internet. Chaque lieu de détention se voit attribuer un numéro d’identification national unique.

L’Etat inscrit ces nouvelles mesures dans le cadre de sa politique de veille sanitaire, mais les conséquences sont intéressantes pour le renforcement du bien-être des équidés. En effet, il sera dorénavant beaucoup plus facile de suivre ou de retrouver un équidé (dès lors qu’il sera identifié et son lieu de détention déclaré). Car l’avancement le plus important consiste à mettre en relation le fichier des détentions avec les registres d’entrées et de sorties ou ceux d’élevage et le SIRE. Dès lors, l’IFCE peut croiser les informations concernant le numéro de l’équidé, le nom de son propriétaire, le nom du détenteur et le lieu d’hébergement. On ne peut que déplorer qu’une mesure aussi simple que d’inscrire aussi le devenir du cheval au SIRE (boucherie ou loisir) n’ait pas été instaurée dans le cadre de ces nouvelles dispositions. Cette information est plus importante que la notification d’uns castration !

Reste que les mesures en cas de non-respect de cette réglementation demeurent floues. En outre, il convient de rappeler l’importance de l’identification préalable de l’animal pour qu’elles soient efficaces. La profession vétérinaire, les agents des haras, les organisateurs de rassemblements ont donc un rôle important à jouer pour rendre ce dispositif pérenne.

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