mardi, septembre 23, 2025
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OneHealth : Quand un coronavirus porcin infecte poules et dindes

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Un coronavirus de cochon est capable de se transmettre facilement aux poules et aux dindes qui développent la maladie. Un potentiel danger pour l’être humain ?

Les propriétaires de chevaux pourront aider les centres équestres à partir du 24 avril

En fin de journée, Didier Guillaume, ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation, a annoncé la possibilité pour les propriétaires de chevaux de se rendre dans les centres équestres pour contribuer à nourrir et à soigner leur animal à partir du 24 avril prochain. 

Cheval : la peste équine fait des ravages en Thaïlande

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Alors que la Thaïlande lutte déjà contre la propagation du coronavirus, elle doit également faire face à une autre épidémie virale mortelle chez le cheval – la peste équine. Certains scientifiques soupçonnent des zèbres, importés d’Afrique, à l’origine de l’épidémie.

Les chiens, une source d’antibiorésistance ?

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L’apparition et la propagation de souches bactériennes multirésistantes aux antibiotiques est un problème de santé majeur pour les populations humaines comme animales. Des questions se posent sur la pertinence des soins pour les animaux de compagnie notamment dans la transmission d’antibiorésistance à l’humain.

Chat : Le déconfinement va-t-il causer de l’anxiété de séparation ?

Si les chats ne sont pas connus pour leur attachement exubérant à leur maitre, une étude identifie pour la première fois de potentiels problèmes d’anxiété de séparation chez le félin.

Enseignement vétérinaire : nouveau calendrier pour les concours des écoles vétérinaires et agronomiques

Dans le cadre de l’organisation du futur déconfinement, le gouvernement a fixé le calendrier et les modalités des concours d’entrée à l’issue des classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE) pour 2020. Ainsi, le ministère de l’Agriculture vient de préciser les modalités des concours d’entrée aux écoles nationales d’agronomie et vétérinaires.

Enseignement vétérinaire : le classement 2020 des 50 meilleures écoles vétérinaires mondiales est paru 

 

Le top 50 des meilleures écoles vétérinaires à l’échelle mondiale vient d’être publié, pour la sixième année consécutive. Cinquante des plus grandes universités internationales dans le domaine des sciences vétérinaires sont ainsi comparées et classées dans le QS World University Rankings, issues de 18 pays sur les 5 continents. En Europe, la France n’est toujours pas au rendez-vous : les écoles nationales vétérinaires restent absentes du classement mondial.

Six nouveaux coronavirus découverts chez la chauve-souris

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Si ces nouveaux virus sont de la même famille que SARS-CoV-2 qui provoque actuellement la pandémie COVID19, rien n’indique que ces coronavirus posent un réel risque pour la santé humaine.

Des chercheurs du Smithsonian’s Global Health Program ont découvert six nouveaux coronavirus chez des chauves-souris au Myanmar dans le cadre du projet PREDICT de biosurveillance des animaux. PREDICT, une initiative financée par l’Agence américaine pour le développement international (USAID), soutient la découverte et la surveillance mondiales d’agents pathogènes susceptibles de se propager des animaux aux humains.

Six nouveaux coronavirus découverts chez la chauve-souris

Les résultats permettent de mieux comprendre la diversité des coronavirus chez les chauves-souris et ainsi éclairer les efforts mondiaux pour détecter, prévenir et répondre aux maladies infectieuses qui peuvent menacer la santé publique, en particulier à la lumière de la pandémie de COVID-19 en cours. Ce travail guidera la surveillance des populations de chauves-souris afin de mieux détecter les menaces virales potentielles.

Cette pandémie nous rappelle particulièrement combien la santé humaine est étroitement liée à la santé de la faune et de l’environnement. Avec l’activité humaine grandissante, les interactions avec la faune sauvage croissent.

Plus nous comprenons les virus animaux, leur mode de fonctionnement et de transmission, plus il sera possible de réduire l’impact de potentielles pandémies futures. 

Si les experts estiment que des milliers de coronavirus – dont beaucoup n’ont pas encore été découverts – sont présents chez les chauves-souris, les coronavirus nouvellement trouvés ne sont pas étroitement liés à SRAS CoV-1, MERS ou COVID-19.

Les études futures évalueront le potentiel de transmission entre les espèces afin de mieux comprendre les risques pour la santé humaine. La surveillance, la recherche et l’éducation sont les meilleurs outils dont nous disposons pour prévenir les pandémies avant qu’elles ne se produisent.

Quel effet le confinement COVID-19 a-t-il sur la faune sauvage ?


Quand le chat n’est pas là, les souris dansent … ou plutôt, devrions-nous dire, quand les humains sont confinés, la faune sauvage s’épanouit ? Les mesures de confinement mises en place suite à la pandémie Covid-19, incitent les populations humaines à éviter le contact extérieur et à se déplacer, ce qui n’est pas sans conséquences sur les animaux. Mais sont-elles toutes une libération pour la faune sauvage ? Pas forcément.  

Les mesures de quarantaine et de confinement immobilisent le monde depuis maintenant plusieurs semaines. L’activité humaine est réduite à de légers murmures et les villes se taisent progressivement. Avec la plupart des humains confinés à leurs habitations, le vacarme habituel de la vie et du trafic donne place à un vide et un calme bouleversant. Et la vie sauvage a déjà réagi. Quels changements sont à prévoir ?

L’internet est inondé d’information concernant la reconquête de la faune sauvage de nos villes. Pas toutes sont factuelles mais dans l’ensemble, les animaux des villes et des alentours deviennent plus audacieux et s’aventurent dans les rues. Mais ces nouvelles habitudes se sont pas toujours positives.

L’interaction et l’influence de l’activité humaine sur la faune sont complexes et difficiles à anticiper. L’humain peut agir de différentes façons sur son environnement. La pollution sensorielle qui modifie la lumière, le son et la composition chimique de l’environnement, fait partie de ces altérations. Elle affecte la santé des espèces, c’est-à-dire leur mortalité et leur capacité de se reproduire, à la fois par des effets physiologiques et des effets qui provoquent des changements de comportement selon trois mécanismes : le masquage, la distraction et la duperie.

Le masquage est le processus par lequel la pollution sensorielle affecte la capacité d’un organisme à détecter ou à discriminer une cible. Lors de la distraction, la pollution sensorielle attire l’attention d’un animal qui se détourne de sa tâche à accomplir. Et finalement, la duperie est quand un polluant sensoriel guide les animaux dans une mauvaise direction ou vers une mauvaise cible.

Quels changements peut-on donc prévoir pour les animaux pendant que les humains sont cloîtrés chez eux ?

La pollution sonore

Une chose est sûre, pendant le confinement, la pollution sonore, un des principaux risques environnementaux pour la santé animale et humaine, a énormément diminué, ce qui a de nombreuses répercussions.

La survie de nombreuses espèces dépend de leur ouïe. Les amphibiens, les oiseaux, les insectes et les mammifères ont besoin du son pour transmettre des informations essentielles, comme leurs signaux accouplements ou d’avertissement. Ainsi, les larves de poissons trouvent leur maison en suivant les bruits des récifs coralliens ou encore, les chouettes utilisent des signaux acoustiques pour localiser leurs proies. Tous ces comportements fondamentaux sont menacés si les animaux ne peuvent pas entendre correctement.

Une analyse de plus 109 espèces animales terrestres et aquatiques, est catégorique. En temps normal, le bruit d’origine humaine perturbe du plus petit insecte au plus grand mammifère marin. Il va sans dire que la nuisance sonore impacte la chasse des chauves-souris, qui s’appuient sur des signaux ultrasons pour trouver leurs proies, mais l’effet peut être plus subtil chez d’autres espèces.

Pour certains oiseaux, par exemple, le bruit affecte leur santé et la croissance de leur progéniture. Les poussins exposés à un fond acoustique important sont plus petits que leurs congénères au calme. Une base sonore importante affecte également les niveaux de glucocorticoïdes dans le sang, probablement pour empêcher les effets négatifs de niveaux chroniquement élevés sur l’organisme.

De plus, le bruit va aussi affecter la communication intra et inter espèces. Un oiseau des villes a tendance à chanter plus fort et à un niveau plus élevé que son homologue rural, ce qui affecte la qualité perçue de leurs chansons.

Le confinement et la réduction sonore pourront donc influencer plusieurs paramètres. Avec un bruit de circulation réduit, les chauves-souris, les oiseaux et les autres animaux communiquent mieux, ce qui pourra avoir pour effet de meilleures opportunités d’accouplement.

Certains oiseaux qui avaient pour habitude d’éviter les zones excessivement bruyantes pendant leur migration – ce qui avaient pour conséquence de diminuer la richesse génétique des espèces – retrouvent leurs congénères. Les murs de son divisent les populations. Avec ce calme, un brassage génétique offrira un nouveau souffle et une vitalité nécessaire à certaines populations.

Diminution du trafic humain

Autrement la diminution du trafic routier, aura clairement un impact sur les vies animales. A titre d’exemples, 37 000 chouettes effraies sont tuées chaque année sur les 11 000 kilomètres d’autoroutes françaises. Quelques semaines avec moins de voitures, surtout pendant la période des vacances scolaires et des jours fériés de Mai, seront suffisantes pour sauver des vies, surtout à la sortie de l’hivernation et pendant la période des naissances.

C’est sans compté également sur la diminution de la pollution atmosphérique. En effet, chiens, chats, mais également faunes sauvages sont sensibles à la dégradation de l’air, autant que les humains. Une des rares études sur le sujet a montré que des chiens exposés à l’air pollué de Mexico présentent une inflammation accrue du cerveau et des malformations impliquées dans des maladies comme Alzheimer, par rapport à des chiens vivant dans des villes moins polluées.

Les conséquences du déconfinement

La pollution est considérée comme la troisième ou quatrième cause de la réduction de la biodiversité, et certaines espèces sont directement menacées par les pollutions de l’air.

Cependant, beaucoup d’animaux de villes se sont acclimatés à leurs voisins bipèdes et dépendent parfois d’eux pour se nourrir par exemple. La fermeture des parcs, bords de rivières, ou la diminution de touristes vont pousser les animaux à trouver de nouvelles sources de nourriture.

Il faudra être cependant particulièrement réceptifs aux conséquences du déconfinement, surtout en cette période de reproduction. Nombreux seront les animaux qui auront choisi des lieux de nidification, qui, une fois le confinement levé, pourront s’avérer problématiques. Oiseaux et mammifères qui pensaient choisir un endroit stratégiquement calme seront surpris de se retrouver en pleins milieux d’une circulation qui avait disparu. A titre d’exemples, le retour des promeneurs sur les plages mettra à risques les petites sternes reproductrices qui pourront être piétinées et dérangées, et qui sont déjà assez en danger.

Il faudra donc être particulièrement vigilant au retour à la normale. Les changements, que ce soit lors du confinement ou du déconfinement seront vécus tous les deux comme un stress pour la faune sauvage.

Chevaux & Bovins : le rôle des fibroblastes dans la métastase du cancer

Chevaux & Bovins : le rôle des fibroblastes dans la métastase du cancer

Une nouvelle étude montre que le tissu conjonctif joue un rôle clé dans la détermination du facteur métastatique des cellules cancéreuses.

Les chevaux autrichiens et les vaches indiennes ont une chose en commun. Il n’est pas anormal d’observer des tumeurs proéminentes bénignes sur ces animaux, qui sont que rarement mortelles. Des chercheurs ont fait le rapprochement entre un phénomène appelé invasion placentaire lors de la gestation, et la gravité d’un cancer c’est à dire sa capacité à se métastaser.

Chevaux & Bovins : le rôle des fibroblastes dans la métastase du cancer

En effet, la gestation de ces ruminants est assez particulière, comparé à l’évènement chez l’humain. Les cellules placentaires des ongulés ne s’enfouissent pas dans la muqueuse utérine au début de la gestation comme elles le font chez les singes et de nombreux autres mammifères.

Grâce à des cultures de couches de cellules de stroma ou fibroblastes de l’endomètre à la fois provenant d’humains et de bovins, les chercheurs ont testé et comparer leur résistance à l’invasion d’un côté de cellules placentaires des deux espèces et de l’autre d’une lignée cellulaire de cancer du mélanome. Les résultats sont surprenants.

Les cellules de vache résistent à l’invasion alors que les cellules humaines, non seulement ne résiste pas, mais peuvent même aider l’invasion. Cependant, ce n’est pas tant la façon dont les cellules cancéreuses se comportent qui est différente, mais plutôt comment les fibroblastes répondent aux cellules cancéreuses. La clé n’était pas l’action des cellules envahissantes, mais la réponse du tissu qui était attaqué.

Les tissus fibroblastiques sains pourraient devenir de nouvelles cibles thérapeutiques dans la lutte contre les métastases du cancer.

Mieux comprendre l’anxiété de séparation chez le chien pour éviter le stress du déconfinement

Dans le contexte actuel du confinement causé par la pandémie covid19, on ne peut s’empêcher d’imaginer la période de libération qui va suivre. Mais pour nos amis canins, le futur n’est pas d’aussi bonne augure. En effet, là où nous nous préparons à retrouver nos habitudes et à ressortir, nos chiens y voient de nouveau de longues heures de solitude en perspective. Et pour certains chiens, l’isolation rime avec anxiété.

Mieux comprendre l’anxiété de séparation chez le chien pour éviter le stress du déconfinement

Mieux comprendre l’anxiété de séparation pourrait permettre de soulager le stress chez l’animal. Une nouvelle étude sur plus de 2 700 chiens de 100 races différentes met en lumière les causes de cette anxiété particulière et identifie quatre formes principales de détresse chez les chiens séparés de leurs propriétaires. Il s’agit notamment de la concentration de l’animal sur le fait de s’éloigner de quelque chose dans la maison, de vouloir se rendre à l’extérieur, de réagir aux bruits ou aux événements externes, et une forme d’ennui.

Le travail suggère que les comportementalistes devraient considérer ces raisons sous-jacentes comme le problème à traiter, et non pas « l’anxiété de séparation » comme un diagnostic et une condition unique. Les traitements ont tendance à se concentrer sur une aide pour surmonter la « douleur de la séparation », mais les travaux actuels indiquent que le traitement des diverses formes de frustration est plus important. L’évaluation et le traitement doivent être beaucoup plus ciblés.

La frustration sous ses différentes formes est au cœur du problème et il est important de comprendre cette variété afin de proposer des traitements plus personnalisés pour les chiens.

Des comportements ancrés dans la génétique de la race

Certains comportements canins comme l’agressivité et la peur peuvent avoir une base génétique et donc une prévalence chez certaines races de chiens.

Une nouvelle étude portant sur 101 races et 14 000 chiens révèle des liens étroits entre génétique et comportement. Si cette corrélation paraît évidente, c’est la première fois que les chercheurs se concentrent sur un éventail aussi large de race et trouvent un signal génétique fort.

rtains comportements canins comme l’agressivité et la peur peuvent avoir une base génétique et donc une prévalence chez certaines races de chiens. 

Les gènes contribueraient à 60 à 70 % des variations comportementales entre les races. Selon cette étude, la capacité de certaines races à être dressé et à apprendre se résumerait donc en grande partie à la génétique de celle-ci et moins au temps passé au dressage de l’animal. Ainsi un bouledogue sera ‘naturellement’ plus difficile à dresser ; à l’inverse des caniches ou border collies.

Les chercheurs ont identifié 131 variantes génétiques associées au comportement des races canines. Cependant, aucun gène particulier n’a pu être associé à un comportement spécifique, ce qui suggère que la diversité comportementale résulte de l’interaction complexe de nombreux gènes, en complément des variabilités environnementales.

La plupart de ces variantes ont été associées à des gènes considérés comme importants pour le développement et la fonction neurologiques.

Si l’étude permet de mieux comprendre certains tempéraments canins, les propriétaires de chiens ne devraient cependant pas considérer que la personnalité de leur chien est entièrement innée et prédéterminée. Il y a encore énormément de variations entre les individus, indépendamment de la race.