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Convention collective : nouvelles dispositions relatives au travail de nuit

L’avenant n°28 de la convention collective des vétérinaires praticiens salariés (n°3332) a été étendu par un arrêté du 19 mars 2012 publié au Journal officiel du 24 mars. Il concerne le travail de nuit pour le personnel vétérinaire.

 

  • Qu’est-ce que le travail de nuit ?

Le recours au travail de nuit est exceptionnel (article L3122-32 du code du travail). Il est justifié dans la profession vétérinaire par l’obligation de continuité des soins et les impératifs de santé animale et de sécurité sanitaire. Il doit être mis en place sous certaines conditions par la convention collective. Le travail de nuit se situe entre 22 heures et 7 heures, en application de la convention collective et conformément au code du travail (article L3122-29).

 

  • Quels sont les salariés concernés ?

Tout salarié majeur, homme ou femme, peut travailler la nuit. Des mesures particulières de protection s’appliquent à la femme enceinte travaillant de nuit. Sont concernés les salariés dont l’activité nécessite d’être exercée de manière régulière de nuit, sur site. Ne sont pas concernés les salariés qui interviennent de manière ponctuelle, notamment dans le cadre des périodes d’astreinte.

Est travailleur de nuit, tout salarié qui accomplit :

–       soit, au moins deux fois par semaine, 3 heures de son temps de travail durant la période de 22 heures à 7 heures,

–       soit, au cours d’un mois, un nombre minimal de 22 heures de travail entre 22 heures et 7 heures

 

Le travailleur de nuit accomplit :
Sur 1 semaineau moins 2 fois 3 heures entre 22 heures et 7 heures
Sur 1 moisau moins 22 heures entre 22 heures et 7 heures

 

L’affectation d’un salarié à un poste de nuit ne peut se faire que sur la base du volontariat. Le travail de nuit ne peut pas être imposé au salarié.

Le salarié de nuit bénéficie alors de différents droits et garanties : limitation de la durée du travail, repos obligatoire, compensations, accès prioritaire au travail de jour, surveillance médicale particulière, prise en compte des obligations familiales.

 

  • Quelles sont les durées maximales du travail de nuit ?

La durée quotidienne du travail de nuit ne peut excéder 8 heures en application du code du travail. Mais la convention collective a porté l’amplitude quotidienne à 12 heures, comme l’autorise le code du travail (article R3122-9). Cette dérogation à l’amplitude légale du travail de nuit est justifiée par les activités de garde, de surveillance et de permanence caractérisées par la nécessité d’assurer l’obligation de continuité des soins et des impératifs en matière de santé animale et de sécurité sanitaire.

 

Lorsque le temps de travail de nuit atteint au moins 6 heures consécutives, tout salarié bénéficie d’un temps de pause d’une durée minimale de 20 minutes qui sera considéré comme temps de travail effectif. L’employeur devra mettre à disposition des salariés des locaux et mobiliers nécessaires permettant d’organiser les temps d’activité et de pause dans des conditions de confort satisfaisants.

 

La durée hebdomadaire du travail de nuit est limitée à 40 heures par le code du travail. Mais, en application de l’article L3122-35 du code du travail et par dérogation conventionnelle, la durée hebdomadaire de travail de nuit calculée sur une période quelconque de 12 semaines consécutives, est portée à 44 heures au maximum, compte tenu des nécessités de l’exercice de continuité des soins et des impératifs de santé animale et de sécurité sanitaire. Cette dérogation s’applique à condition que des périodes de repos d’une durée au moins équivalente au nombre d’heures accomplies au-delà de la durée maxima  le légale soient accordées aux salariés concernés. Ce repos est pris dans les plus brefs délais à l’issue de la période travaillée.

 

Les travailleurs de nuit bénéficient d’un repos quotidien obligatoire d’une durée de 11 heures pris obligatoirement après la période travaillée.

 

Code du travailConvention collective
Durée quotidienne maximale8 heures12 heures
Durée hebdomadaire maximale40 heures44 heures
Repos quotidien minimal11 heures11 heures
Repos après 6 heures de travail20 minutes20 minutes

 

  • Qu’est-ce que le repos compensateur ?

Une contrepartie doit être donnée sous forme de repos compensateur. C’est la convention collective qui prévoit cette mesure destinée à compenser les contraintes du travail de nuit.

 

Les travailleurs de nuit bénéficient obligatoirement, au titre des périodes de nuit pendant lesquelles ils sont occupés, d’une contrepartie sous forme de repos compensateur. Au cours d’une année civile, les travailleurs de nuit bénéficient d’une nuit de repos compensateur, par tranche de 270 heures de travail effectif accomplies entre 22 heures et 7 heures, au prorata et dans la limite de 6 nuits de repos. Ce repos ne peut pas être compensé par une indemnité sauf résiliation du contrat de travail à l’initiative de l’employeur.

 

  • Quelle est la rémunération du travail de nuit ?

Les salariés affectés à un poste de travail de nuit percevront une indemnité de 20% du salaire horaire correspondant à leur coefficient et qui fera l’objet d’une ligne particulière sur le bulletin de salaire.

 

Le travailleur de nuit bénéficie :
Repos compensateur1 nuit de repos par tranche de 270 heures
Rémunérationmajoration de 20% du salaire horaire

 

  • Quelles sont les conditions d’emploi ?

L’affectation à un poste de travail de nuit doit tenir compte des responsabilités familiales et sociales du salarié : garde d’enfant, prise en charge d’une personne dépendante ou difficultés des moyens de transport. L’employeur devra s’assurer que le salarié qui travaille de nuit dispose d’un moyen de transport entre son domicile et la clinique vétérinaire à l’heure de la prise de poste et à l’heure de la fin de poste.

 

Ce salarié peut alors refuser l’affectation à un poste de nuit sans que ce refus constitue une faute ou un motif de licenciement. Il peut également demander à changer pour un poste de jour.

 

Le salarié occupant un poste de jour qui souhaite occuper ou reprendre un poste de nuit ou le salarié occupant un poste de nuit qui souhaite occuper ou reprendre un poste de jour bénéficie d’une priorité.

 

  • Quelles sont les protections particulières ?

Les travailleurs de nuit bénéficient d’une protection médicale particulière sous forme d’un examen par le médecin du travail préalable à l’affectation à un poste de nuit et à intervalles réguliers d’une durée ne pouvant dépasser 6 mois. Ils ont la possibilité d’être affecté temporairement ou définitivement sur un poste de jour si l’état de santé du travailleur de nuit, constaté par le médecin du travail, l’exige.

 

La salariée en état de grossesse médicalement constaté ou ayant accouché est affectée à un poste de jour pendant la durée de sa grossesse lorsque le médecin du travail constate par écrit que le poste de nuit est incompatible avec son état. Ce changement d’affectation ne doit entraîner aucune diminution de la rémunération. Si l’employeur était dans l’impossibilité de proposer un autre emploi, il doit faire connaître par écrit à la salariée et au médecin du travail les motifs qui s’opposent au reclassement. Le contrat de travail de la salariée est alors suspendu jusqu’à la date du début du congé de maternité. Pendant cette période, la salariée bénéficiera d’une allocation journalière versée par la sécurité sociale et du complément de rémunération à la charge de l’employeur.

 

Jean-Pierre KIEFFER

 

 

Mai 2012 : quatre jours fériés

Le mois de mai 2012 comporte 4 jours fériés et offre des possibilités éventuellement de faire des « ponts ». L’occasion de rappeler les principales règles concernant ces jours.

On distingue le 1er mai des autres jours fériés (jours fériés ordinaires).

 

Le 1er mai

Le 1er mai est le seul jour férié obligatoirement chômé. L’employeur ne peut pas imposer à ses salariés de travailler ce jour-là. Cependant, dans les cliniques assurant une continuité de services, le personnel peut être amené à travailler le jour du 1er mai.

Si le jour du 1er mai tombe un jour de repos, le salarié bénéficie d’une journée de repos supplémentaire, en application des conventions collectives. Si le jour du 1er mai tombe un jour habituellement travaillé, le salaire est maintenu, sans condition.

Si le salarié travaille le jour du 1er mai, il bénéficie, en plus de son salaire habituel, d’une indemnité égale au montant de ce salaire journalier. Le salaire journalier doit donc être doublé

 

Jours fériés ordinaires : 8 mai et 17 mai (Jeudi de l’Ascension)

La convention collective du personnel auxiliaire et celle du personnel vétérinaire précisent que les jours fériés légaux sont chômés. Le repos est donc obligatoire. Un salarié qui refuserait de travailler un jour férié ne peut pas être sanctionné. Cependant, ces jours peuvent être travaillés, en service de garde (sauf par les jeunes salariés et apprentis de moins de 18 ans, en l’absence de dispositions particulières les concernant dans les conventions collectives). La loi interdit la récupération des jours fériés chômés.

La rémunération des jours fériés ordinaires suit un régime différent selon que le jour férié est un jour habituellement travaillé ou non travaillé.

Si le jour férié tombe un jour habituellement de repos, il n’y a aucune incidence sur la rémunération du salarié, qui ne bénéficie d’aucune indemnité particulière. La convention collective impose pour les cabinets et cliniques fonctionnant en service continu (24 heures sur 24 et 7 jours sur 7) que le salarié bénéficiera soit un jour de repos compensateur, soit le paiement de cette journée en sus du salaire normal (dans la limite de 5 jours par an).

Si le jour férié tombe un jour habituellement travaillé, le salaire habituel est maintenu sous la réserve que le salarié ait au moins trois mois d’ancienneté dans l’entreprise (voir tableau ci-dessous)

Pour le personnel auxiliaire, dans le cadre du service continu, le salarié qui assure une présence sur le lieu de travail un jour férié (ou un dimanche) percevra une indemnité égale à 15% du salaire horaire. Les indemnités de jour férié et de dimanche ne sont pas  cumulables.

Pour le personnel vétérinaire, en rémunération de la garde un jour férié (ou un dimanche), le salarié percevra une indemnité au moins égale à 20% du salaire horaire, qui s’ajoute aux heures supplémentaires éventuelles. Les indemnités de jour férié et de dimanche ne sont pas  cumulables.

 

Jours fériés ordinaires

Auxiliaire

Vétérinaire

tombe un jour de reposAucune incidence

sauf services 24 h / 24

Aucune incidence

sauf services 24 h / 24

tombe un jour de travailSalaire maintenu

(sous condition)

Salaire maintenu

(sous condition)

jour férié travailléMajoration du salaire

de 15 %

Majoration du salaire

de 20 %

 

1er mai

Auxiliaire

Vétérinaire

tombe un jour de reposJour de repos

supplémentaire

Jour de repos

supplémentaire

tombe un jour de travailSalaire maintenu

(sans conditions)

Salaire maintenu

(sans conditions)

jour férié travailléMajoration du salaire

de 100 %

Majoration du salaire

de 100 %

Lundi de Pentecôte : 28 mai

La loi du 30 juin 2004 avait instauré le lundi de Pentecôte journée de solidarité pour assurer le financement des actions en faveur de l’autonomie des personnes âgées ou handicapées. La loi du 16 avril 2008 a modifié le dispositif en le simplifiant. Désormais, la journée de solidarité n’est plus automatiquement le lundi de Pentecôte qui reste férié et son organisation est laissée au libre choix des entreprises.

La journée de solidarité n’est pas rémunérée (article L3133-7 du code du travail) dans une limite de 7 heures (au prorata pour les salariés à temps partiel) ou d’une journée de forfait pour les cadres en forfait jours (inclus dans la limite annuelle de 216 jours).

Les modalités d’accomplissement de la journée de solidarité sont fixées par l’employeur ou par un accord qui peut prévoir le travail :

– soit un jour férié précédemment chômé autre que le 1er mai

– soit un jour de repos

– soit sept heures supplémentaires fractionnées sur l’année

 

Conditions de paiement des jours fériés

Les conditions de paiement des jours fériés ont été modifiées depuis le 24 mars 2012. Désormais les salariés peuvent bénéficier du maintien de salaire au titre des jours fériés chômés à la seule condition de totaliser au moins trois mois d’ancienneté dans l’entreprise.

Il n’est donc plus nécessaire d’avoir effectué 200 heures de travail au cours des 2 derniers mois précédent le jour férié, ni même d’avoir été présent la veille et le lendemain du jour férié. L’article L.3133-3 du code du travail a été modifié par la loi n°2012-387 du 22 mars 2012 relative à la simplification du droit et à l’allégement des charges administratives (Journal officiel du 23 mars 2012).

 

Jean-Pierre KIEFFER

Le pont : un jour chômé donné ou à récupérer

L’employeur peut décider de « faire le pont ». Ce jour de repos peut être donné sans réduction de salaire, mais généralement, il fait l’objet d’une récupération.

 

  • Qu’est-ce qu’un « pont » ?

 

La journée de pont est le repos accordé entre un jour férié et un jour de repos hebdomadaire. Le pont peut précéder ou suivre le jour férié. La pratique des ponts relève des dispositions conventionnelles quand elles existent, ce qui n’est pas le cas pour la branche vétérinaire. Il n’existe aucune obligation légale en la matière. La décision peut être prise au niveau de chaque entreprise sur décision de l’employeur. Le repos concerne, le plus souvent, un jour (pont du 11 novembre en 2011) ou plus rarement deux jours (pont du 14 juillet en 2011).

 

  • Donner le pont

 

L’employeur n’est pas tenu de donner la journée de pont comme jour de repos et de maintenir le salaire. Il s’agit alors d’un avantage pour le salarié. Il est interdit d’imposer de poser un jour de congé payé en contrepartie. Si le salarié est en congé, la journée de pont offerte par l’employeur sera considérée comme un jour ouvrable et n’ouvrira pas droit à prolongation du congé.

 

  • Comment faire récupérer le pont ?

 

Les ponts font partie des cas limités dans lesquels l’employeur peut demander de récupérer les heures de travail perdues. En revanche, la récupération des heures perdues du fait d’un jour férié chômé est interdite.

 

Les heures perdues récupérées sont simplement déplacées, avec pour conséquence de prolonger la durée du temps de travail de la semaine de récupération, mais dans la limite de 8 heures. Il s’agit d’une dérogation à la durée légale hebdomadaire. Ce ne sont pas des heures supplémentaires effectuées au-delà de la durée légale. La récupération peut être étalée sur plusieurs jours, à condition de ne pas augmenter la durée normale quotidienne du travail de plus d’une heure.

 

  • Quand faire récupérer ?

 

Les heures perdues du fait d’un pont peuvent faire l’objet d’une récupération dans les douze mois précédant ou suivant le pont. Les heures récupérées sont rémunérées au taux normal, elles ne font l’objet d’aucune majoration de salaire.

 

Lorsque la récupération a lieu le mois du pont, les heures chômés et récupérées se neutralisent et le bulletin de paye peut ne pas comporter de mention spéciale.

 

Lorsque la récupération intervient par anticipation, il convient de rémunérer les heures de récupération le mois de leur accomplissement (interdiction du paiement différé) et elles sont ensuite retenues au moment du pont. Le paiement et la retenue font donc l’objet de mentions spécifiques sur le bulletin de paye.

 

Lorsque la récupération est postérieure aux heures perdues, l’employeur peut effectuer une retenue le mois du pont et un paiement lors de la récupération. L’employeur peut aussi, plus simplement, maintenir la rémunération : aucune retenue sur le mois de la journée de pont et aucun versement sur celui de la récupération.

 

Jean-Pierre KIEFFER

La présence vétérinaire, enjeux de société

La désertification vétérinaire est un fait. Le réseau vétérinaire demeure la pierre angulaire de la sécurité alimentaire

La politique sanitaire française

Faire sortir les vétérinaires des abattoirs, c’est prendre des risques sanitaires importants.

Matthieu Grégory à la DRAAF Languedoc-Roussillon

Matthieu Grégory (T95) est fixé sur son sort après l’élection présidentielle. En effet, un arrêté du 10 avril officialise sa nomination en tant que directeur régional adjoint de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt de la région Languedoc-Roussillon à compter du 6 mai prochain.

Jusqu’à cette date, il reste conseiller technique chargé de l’alimentation, des signes de qualité, des filières fruits et légumes, de la viticulture, de la sécurité sanitaire et du bien-être animal, c’est-à-dire le principal interlocuteur des questions vétérinaires au cabinet de Bruno Le Maire.

ENVT : recrutement d’un AERC pour les « Urgences »

L’école vétérinaire de Toulouse lance le recrutement d’un assistant d’enseignement et de recherche contractuel (AERC) pour les urgences, soins intensifs des animaux de compagnie.
Les candidats ont jusqu’au 4 mai prochain pour déposer leur candidature. Les épreuves de sélection se tiendront dès le lundi 7 mai. Les conditions de candidature et la constitution du dossier (diplômes requis, pièces à fournir) sont précisées aux articles 2 et 3 de l’arrêté ministériel du 30 avril 1991.
Pour plus de renseignements :
Ecole nationale vétérinaire de Toulouse
23, chemin des Capelles
BP 87614
31076 Toulouse Cedex 3
Téléphone : 05-61-19-32-99
Fax : 05-61-19-39-93

Jean-Marc Bournigal a quitté le cabinet du MAP

L’arrêté du 21 mars 2012 confirme le départ de Jean-Marc Bournigal de son poste de directeur de cabinet du ministre de l’Agriculture, Bruno Le Maire et ce, dès lundi 26 mars.
Il est dorénavant le président de l’Institut national de recherche en sciences et technologies pour l’environnement et l’agriculture (IRSTEA)

Depuis le 1er février, un compte épargne temps pour les salariés cadres vétérinaires

 

 

Qui est concerné ?

Le CET peut être mis en place dans toutes les entreprises vétérinaires pour les salariés cadres qui relèvent de la convention collective n° 3332 et bénéficient d’un contrat à durée indéterminée. L’adhésion à un CET est volontaire, tant pour l’employeur que pour ses salariés.

 

Quel est l’intérêt d’un CET pour l’employeur ?

Le CET est un outil souple qui permet à l’entreprise d’optimiser la gestion du temps de travail. Il facilite une adaptation de l’emploi des salariés au rythme des périodes d’activité qui peuvent varier au cours d’une année. Il peut aussi faciliter l’assouplissement des conditions de fin d’activité des salariés.

 

Quel est l’intérêt d’un CET pour le salarié ?

Le CET permet au salarié de se constituer une épargne, avec une rémunération différée, en contrepartie de périodes non prises de congés ou de repos. Mais le salarié pourra également utiliser le temps épargné à sa convenance, pour des congés différés pris à des dates convenues d’un commun accord avec l’employeur (formation, congé sabbatique, etc.).

 

Comment adhérer au CET ?

Le salarié intéressé par l’ouverture d’un CET doit effectuer une demande écrite auprès de son employeur en précisant les droits qu’il souhaite y affecter. L’employeur tient alors un compte individuel dont le relevé est communiqué au salarié une fois par an. Cette gestion peut être externalisée et confiée à AG2R, choisi par les partenaires sociaux. La gestion et la consultation de chaque compte individuel peut se faire par Internet.

 

Comment alimenter le CET ?

L’alimentation doit être conforme aux dispositions du Code du travail et de l’accord conventionnel. Elle se fait de façon volontaire, chaque salarié pouvant alimenter son compte avec la totalité ou une partie de certains éléments.

• En temps :

– la 5e semaine de congés payés ;

– les reliquats de congés payés dans le cas où le salarié n’aurait pu les prendre pour des raisons indépendantes de sa volonté (maladie, accident du travail, maternité, etc.) ;

– les heures de repos compensateur ;

– les journées dépassant le forfait jours ;

– les heures excédentaires des forfaits en heures ;

– les heures effectuées au-delà de la durée conventionnelle du travail.

Les congés ou repos sont majorés de 10 % au moment de leur mise sur le CET pour tenir compte des congés payés auxquels ils donneraient droit.

• En argent : prime ou gratification, à l’exception des éléments contractuels.

 

Comment utiliser le CET ?

L’utilisation des droits doit être conforme aux dispositions du Code du travail et de l’accord conventionnel. Le congé pris dans le cadre d’un CET se compte en journées pleines de 7 heures, aucun délai maximal n’est fixé. Convertis en argent, les droits inscrits au CET ne peuvent pas dépasser la limite légale de 6 fois le plafond mensuel retenu pour le calcul des contributions d’assurance chômage.

Il appartient au salarié de choisir les modes d’utilisation du CET.

• En temps :

– prise de congés sans solde (congé parental d’éducation, pour convenance personnelle, etc.) ;

– compensation d’un passage à temps partiel ;

– anticipation d’une fin de carrière (réduction du temps de travail ou départ à la retraite).

L’unité de référence du CET est le nombre de jours ouvrés.

• En argent :

– complément de rémunération ;

– rachat de trimestres ;

– alimentation d’un plan d’épargne collective (PEE, Perco, etc.).

Ces sommes sont soumises aux cotisations sociales comme un salaire.

Jean-Pierre Kieffer

AG de la LFPC : Le bien-être des équidés à l’heure des concrétisations

Le quartier Carnot à Vincennes a accueilli l’assemblée générale de la Ligue française pour la protection du cheval (LFPC), le 10 mars dernier. Outre les rapports d’activité réglementaires, cette AG a été l’occasion de présenter plusieurs réalisations de l’année 2011, notamment le Petit guide pratique du bien-être de votre cheval, à l’intention de tous les détenteurs d’équidés, et un document destiné à l’évaluation de l’état d’un cheval.

Promulgation de la loi sur la cynégétique

JORF n°0058 du 8 mars 2012
LOI n° 2012-325 du 7 mars 2012 portant diverses dispositions d’ordre cynégétique

http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000025450926&dateTexte=&categorieLien=id

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