Arrêté du 20 juin 2011 modifiant l’arrêté du 4 novembre 2008 relatif aux conditions de police sanitaire applicables aux animaux et aux produits d’aquaculture et relatif à la prévention de certaines maladies chez les animaux aquatiques et aux mesures de lutte contre ces maladies
Pour la seconde année, l’association Ergone a organisé un forum de deux journées sur les outils de gouvernance et d’ingénierie de l’entreprise vétérinaire, les 16 et 17 juin derniers, à l’école vétérinaire d’Alfort.
Enfin ! Pourrait-on dire. Non pas que l’initiative d’Ergone soit originale, mais elle a réussi à s’enraciner dans le paysage vétérinaire en apportant nombre d’outils de gestion des structures vétérinaires et de témoignages. Ces derniers sont non seulement l’une des pierres de cet édifice, mais démontrent que le vétérinaire n’est pas forcément celui que l’on décrit habituellement : conservateur, sans fibre entrepreneurial.
En effet, tel un cycle de formation d’une grande école de commerce, Ergone propose des cas concrets : l’art subtil entre l’apport théorique et l’application par un regard sur ce qui se fait tant dans la profession vétérinaire que dans d’autres secteurs parfois plus lointains. Et les initiatives ne manquent pas. Gérer une entreprise, même si son objet est la médecine, c’est avant tout la connaître, prendre acte de son état de santé, par la mise en place de tableaux, de reportings les plus fréquents possibles (sans tomber dans l’extrême inverse…). En la matière, il est intéressant de constater que plusieurs praticiens ont pu exposer leurs outils, du simple tableau Excel aux meilleurs logiciels de gestion destinés aux PME et TPE ; s’il fallait encore le démontrer, voilà une preuve que les vétérinaires savent être de bons gestionnaires.
Car, sans vouloir tomber dans la banalité des propos, il est vital de maîtriser ses stocks, son chiffre d’affaire par produit, acte et client, cerner les coûts afin de développer de vraies politiques de marge et donc de prix, mettre en place une stratégie d’investissement gagnante pour le vétérinaire comme pour son client. La gestion de ce dernier rentre dans le cœur des préoccupations du vétérinaire : comment en satisfaire au mieux ? Répondre à ses attentes ? Mais avant tout le connaître. Les notions de CRM (gestion de la relation client) ne sont plus un tabou dans plusieurs structures vétérinaires.
Réseaux : les praticiens sont déjà engagés
Depuis quelques années, on évoque régulièrement l’intérêt des plates-formes techniques, des regroupements sous différentes formes, de compétences et de moyens. Quand bien même l’activité rurale a de l’avance sur la canine, ce phénomène semble irréversible dans l’ensemble des pratiques.
L’initiative de vetshop21 en Côte d’Or a cet intérêt de témoigner non seulement des avantages d’un réseau entre structures sur un même département, mais également de la place prise par Internet dans la stratégie d’innovation et la structuration de l’entreprise vétérinaire. C’est en prenant en compte les opportunités et les menaces de l’environnement économique dans lequel les vétérinaires bourguignons travaillaient, qu’ils ont été à l’initiative d’un site d’e-commerce d’aliments et de produits de soins et d’hygiène. La menace était de voir les circuits de distribution de ces produits annexes non seulement leur échapper en attirant de nouveaux entrants sur ce marché, mais également impacter négativement sur le positionnement du vétérinaire dans l’expertise de la santé en laissant le client être attiré par un prix et non plus une expertise dans le conseil. Aussi, les praticiens de Côte d’Or se sont réunis pour neutraliser cette différence de prix (en s’alignant sur les pratiques de l’e-commerce) via un site en partenariat avec une centrale d’achats. Comme pour tout site, le client achète en ligne et voit sa commande arriver chez lui (option payante), ou prête chez son vétérinaire, à la manière des « drives » de certaines enseignes de la grande distribution.
En octobre prochain, ce sera au tour du syndicat de la région parisienne, le SVRP, d’organiser une journée sur un autre thème assez proche, les opportunités et menaces liées à l’instauration du nouveau code de déontologie suite à l’application de la directive service.
Ergone en quelques mots
Son objet est de réunir l’ensemble des vétérinaires partageant une vision entrepreneuriale de leur activité et une volonté de développement de leur structure. L’occasion de s’approprier les outils et process de l’entreprise et progresser dans un cadre éthique.
Un forum annuel et des comités de réflexion permettent d’échanger et de structurer les signaux d’innovation et de performance.
Le musée du Service de Santé des Armés (Val de Grâce, Paris), hébergera une exposition temporaire intitulée « Regards vétérinaires » du 21 Juin au 18 Septembre 2011.
Cette exposition s’inscrit dans une thématique plus globale sur l’histoire du corps des vétérinaires militaires. Ainsi, le Conseil supérieur de l’Ordre des vétérinaires a souhaité mettre en valeur trois praticiens passionnés par la sculpture, des praticiens qui arrivent à concilier exercice professionnel et imagination artistique. Une évasion pour l’une, un engagement pour les autres jusqu’à suivre les pas des élèves des Beaux Arts :
Marie-Pascale Boisserand-Navillod, vétérinaire à Melun qui, en dehors de son exercice professionnel, s’adonne à traduire son imagination en s’appropriant la terre ou le métal.
Guilhem Carles, vétérinaire à Montpellier pour qui la sculpture n’a pas été immédiat. L’artiste s’était d’abord consacré à la peinture et à la photographie. Actuellement, il se consacre quasi-exclusivement à la sculpture.
Yves Saint-Cast, vétérinaire retraité à Paris, a commencé par le dessin et les arts graphiques puis la peinture et la gravure. Après une exposition au congrès mondial de Lyon en 1999, le voici présentant plusieurs sculptures.
Informations : Musée du Service de Santé des Armées, Val de Grâce, 1 place Alphonse Laveran, 75005 Paris Ouvert tous les jours sauf le lundi et le vendredi, de 12h à 18h. Fermé en Août. Entrée : 5 euros (plein tarif), et 2,50 euros (tarif réduit).
C’est officiel depuis le 15 juin dernier, Jean-François Michel (T95) n’est plus le conseiller pour les affaires agricoles et pour les filières animales du ministre de l’Agriculture, Bruno Le Maire. Il rejoint ainsi l’ambassade de France à Brasilia en tant que conseiller financier. C’est seconde fois qu’il intègre une ambassade. Précédemment, il avait été adjoint au chef de la mission économique de l’ambassade de France à Madrid. Il est remplacé par Véronique Solère (A99) au sein du cabinet de Bruno Le Maire. Inspectrice de santé publique vétérinaire, elle travaillait jusqu’alors, au sein du Commissariat général au développement durable.
AVIS Avis de vacance de l’emploi de directeur général de l’Institut national supérieur des sciences agronomiques, de l’alimentation et de l’environnement (Agrosup Dijon)
Une semaine chargée que celle du 6 juin : assemblées générales du LEEM* et du SIMV**, 3e Rencontres internationales de recherche à l’Elysée le 10 juin… Trois occasions de revenir sur la transformation du paysage de la recherche médicale en France, depuis 4 ans (autonomie des universités, partenariats privé-public, pôles de compétitivité, etc.).
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