Le virus du Nil occidental n’a encore jamais été détecté au Liban. Pourtant, ce pays est situé sur la voie migratoire des oiseaux en provenance et au départ du Moyen-Orient. Un dépistage sérologique a été réalisé pour évaluer la circulation potentielle de cet arbovirus. Et pour la première fois, sa présence a été recherchée dans des sérums humains, équins et aviaires.
Immunité croisée : du lait de vache pour lutter contre la Covid-19 ?
Le Sars-CoV-2 possède de nombreux points communs avec les autres coronavirus de la même famille, à tel point qu’une immunité croisée serait possible. Les chercheurs veulent évaluer le potentiel curatif d’anticorps dirigés contre un coronavirus bovin à l’encontre du virus pandémique. Facilement produits à faible coût, ils pourraient être consommés sous la forme de lait de vaches immunisées.
Cannabis : utilisation des cannabinoïdes en médecine vétérinaire
Les preuves scientifiques contrôlées concernant les produits dérivés du cannabis sont encore limitées chez l’animal, même si leur intérêt est de plus en plus reconnu. La Fédération des vétérinaires européens (FVE) encourage la réalisation d’essais cliniques avant d’évaluer leur valeur thérapeutique et leur sécurité pour les animaux de compagnie, et souhaite mettre en place une législation nationale pour promouvoir la mise sur le marché de produits de haute qualité, sûrs et à l’efficacité testée et validée.
Zoonose inverse : quel est le risque réel ?
La pandémie due au Sras-CoV-2 a mis en exergue le risque lié à la transmission zoonotique d’agents pathogènes animaux vers les humains. Mais l’inverse, la contamination de l’animal par l’homme, est également possible. Quel effet ce “spillback” a-t-il réellement sur la conservation de la faune et la santé publique ? Des chercheurs ont étudié les retombées de 97 événements zoonotiques inverses, ou zooanthroponoses, pour tenter d’établir l’ampleur de la menace.
Un antidote pour aider les abeilles à lutter contre les insecticides mortels
Chaque année, les apiculteurs perdent environ un tiers de leurs colonies, en partie à cause des insecticides qui déciment les abeilles. Des chercheurs de la Cornell University ont développé une nouvelle technologie qui pourrait aider les professionnels à sauver leurs ruches, en protégeant les pollinisateurs contre ces pesticides mortels.
Un outil génétique pour mieux gérer les espèces invasives
Une technologie fondée sur des simulations informatiques, qui exploite l’héritabilité de certains gènes à chaque génération successive, pourrait permettre de mieux gérer les espèces invasives. Une mise en situation a été effectuée auprès des populations d’écureuils gris.
Les bruits de la ville affectent la santé et le chant des oiseaux
Le bruit de la circulation urbaine entraîne des déficits et des retards d’apprentissage chez les jeunes oiseaux. Ces derniers présentent également un système immunitaire affaibli, révélateur d’un stress chronique.
Mieux comprendre l’agressivité canine
L’agressivité chez le chien, bien que normale et naturelle, est un comportement considéré comme indésirable, en particulier s’il est dirigé vers les humains. Une nouvelle étude montre que le tempérament, l’âge, la race, l’éducation et l’expérience du propriétaire sont autant de facteurs qui entrent en jeu lors de problèmes d’agression, envers l’homme ou des congénères, et nuisent au bien-être canin.
Chez le chien, le stress chronique serait le reflet de celui de son propriétaire
Les chiens sont des animaux empathiques qui peuvent ressentir l’affection, mais aussi la peur, la colère ou encore le stress chez leur propriétaire. Mais les niveaux de stress ressentis par ces animaux ne sont pas les mêmes pour tous et diffèrent selon leur race et la personnalité du propriétaire. La sélection de races canines pour leurs aptitudes à assister l’homme aurait notamment encouragé une proximité émotionnelle à l’origine d’une synchronisation du stress, sur le long terme, entre le chien et son maître.
Lymphangite épizootique : une maladie équine “exotique” sous surveillance
L’American Association of Equine Practitioners (AAEP) a mis à jour ses directives sur la lymphangite épizootique afin d’aider les vétérinaires à identifier, diagnostiquer et contrôler cette maladie chez le cheval, sachant qu’elle peut également toucher le chien, les bovins, les camélidés, voire l’homme. Principalement retrouvé en Afrique, au Moyen-Orient, en Russie et en Asie, l’agent pathogène en cause, Histoplasma farciminosum, est un champignon microscopique qui se montre très résistant dans l’environnement et inquiète les praticiens équins américains.
Homéopathie chez l’animal : l’avis de l’Académie vétérinaire de France
Malgré des données scientifiques controversées et des preuves douteuses sur la véritable efficacité des produits homéopathiques, tant pour l’homme que pour l’animal, certains vétérinaires continuent de prescrire ces traitements holistiques. Soucieuse de l’éthique et de la qualité de la médecine vétérinaire dans l’Hexagone, l’Académie vétérinaire de France (AVF) fait le point sur l’homéopathie en s’appuyant sur la recherche scientifique et se prononce sur son efficacité non démontrée.