Pour la première fois, la prévalence de la dermatophytose a été caractérisée dans les populations sauvages de hérissons en France. Résultat : 25 % de ces animaux sont atteints de cette mycose cutanée, transmissible à l’homme. Face au nombre croissant de hérissons infectés, les chercheurs s’inquiètent des conséquences en santé animale et publique.
L’antibiorésistance continue de gagner du terrain
La résistance aux antibiotiques se propagerait plus rapidement que prévu chez les bactéries pathogènes humaines et animales. Un transfert génétique important entre les bactéries de nos écosystèmes serait en cause, mais certains facteurs, comme la prise en compte du bien-être animal en élevage, ne doivent pas être négligés.
L’herbe à chat protège les félins contre les moustiques
Votre chat se frotte et se tortille en présence d’herbe à chat ou de vigne argentée ? Il n’est pas le seul. Intrigué, les scientifiques ont cherché à comprendre la signification biologique de ce comportement et les mécanismes neurophysiologiques sous-jacents. Les résultats suggèrent notamment que le principal composé bioactif de ces plantes affecterait le système opioïde des chats dans le but de les protéger contre les piqûres de moustiques.
Chiens renifleurs : détecter les maladies à l’odeur
Le chien possède un odorat bien plus développé que l’homme. Ses aptitudes olfactives lui permettent même de détecter des changements imperceptibles, précurseurs de la maladie. Les chiens dressés à cet effet peuvent reconnaître un cancer, prévoir une crise narcoleptique ou encore identifier une infection. Mais malgré un taux de réussite indéniable, le chien peine à trouver sa place dans le milieu médical en France.
One health : les parasites zoonotiques des chats à l’étude
Les chats sauvages et errants sont un réservoir d’agents pathogènes qui peuvent notamment être transmis à l’homme. Pour les chercheurs, mieux caractériser les parasites en cause et les facteurs de risque permettrait d’adapter les stratégies de contrôle, de prévention et de lutte contre les parasitoses zoonotiques.
Mieux détecter la douleur chez l’âne pour améliorer son bien-être
On dit des ânes qu’ils sont têtus, mais les vétérinaires préfèrent les qualifier de stoïques. En effet, ils sont très doués pour cacher leur douleur, ce qui contribue à retarder la détection des maladies dont ils souffrent, qui souvent ne sont traitées que tardivement, lorsque leur état de santé est déjà bien dégradé. Pour la première fois, des chercheurs ont mis au point des tests capables d’évaluer objectivement différents types de douleurs chez l’âne, une avancée majeure pour la prise en charge médicale et le bien-être de ces équidés.
Biomimétisme : l’innovation née de la nature ne fait pas recette en France
S’inspirer de la nature et du vivant, les hommes l’ont toujours fait. Il suffit de voir les avions en forme d’oiseaux, les aiguilles copiées des dards des insectes ou encore les palmes imitées des nageoires des poissons. Aujourd’hui, de nombreuses start-up s’appuient sur les attributs ou des propriétés issus des animaux ou des plantes pour inventer les technologies de demain. Pourtant, la recherche française tarde à s’imposer dans ce domaine.
Un test pour lutter contre la tuberculose bovine
Deux tests de diagnostic de la tuberculose bovine ont été mis au point par des scientifiques de l’université d’Aberystwyth (Royaume-Uni). Ils permettraient de différencier les animaux infectés des animaux vaccinés contre la maladie, une avancée importante dans la lutte contre cette zoonose mortelle.
Influenza aviaire : comment prévoir les prochaines épidémies ?
En Europe, les épidémies d’influenza aviaire hautement pathogène qui sévit chez les oiseaux sauvages et les volailles d’élevage ne sont malheureusement plus rares. Un aperçu épidémiologique, écologique et évolutif des virus H5 permet aux chercheurs de mieux orienter leurs futures recherches et la surveillance des virus grippaux à l’origine de ces épidémies.
Plusieurs gènes impliqués dans la dysplasie de la hanche chez le chien
La dysplasie de la hanche canine a une origine multifactorielle. De nombreux gènes sont notamment impliqués dans l’apparition de la maladie. Cependant, les résultats des études génétiques sont souvent biaisés et difficilement reproductibles. Une étude a cherché à confirmer les découvertes précédentes et à valider les facteurs héréditaires de la dysplasie.