mardi, octobre 22, 2024
banner
Accueil Blog Page 102

Recrutement de 5 AERC à l’ENVA

Cinq postes d’assistants d’enseignement et de recherche contractuels sont sujets à recrutement selon le JO du 11 mars 2011.

Les disciplines de ces AERC sont les suivantes :

  1. Imagerie et pathologie locomotrice des équidés
  2. Reproduction des ruminants
  3. Maladies contagieuses, épidémiologie, zoonoses et réglementation sanitaire
  4. Embryologie, histologie et anatomie pathologique
  5. Pathologie médicale du bétail et des animaux de basse-cour.

Les éventuels candidats ont jusqu’au vendredi 29 avril 2011 à 17 heures pour déposer leur candidature (Cf articles 2 et 3 de l’arrêté ministériel du 30 avril 1991 fixant les modalités de recrutement des AERC)

Information :
Ecole nationale vétérinaire d’Alfort, 7, avenue du Général-de-Gaulle, 94704 Maisons-Alfort Cedex, téléphone : 01-43-96-73-81, télécopie : 01-43-96-71-25.

TVA réduite hippique : ça sent le roussi !

Les Pays-bas sont les premiers condamnés pour avoir instauré une TVA réduite pour certaines activités hippiques.

Feuillet médicamenteux : peut mieux faire

Les Haras nationaux ont fait une étude en 2009 sur environ 300 documents d’identification de chevaux morts reçus en retour.

Le constat est amer :

  • Feuillet médicamenteux présent, mais non rempli : 50%
  • Feuillet médicamenteux présent, rempli, cheval exclu de la consommation : 3%
  • Feuillet médicamenteux présent, rempli, cheval peut être destiné à la consommation : 3%
  • Feuillet médicamenteux non présent : 44%

6%  des équidés seulement, sont en règle sur le plan sanitaire en France !

Les vétérinaires sont les premiers confrontés à ce laxisme ambiant. Comment injecter des anti-inflammatoires par exemple, sans connaître la fin de carrière envisagée par le propriétaire ou le futur acquéreur ? Car, l’enjeu principal est d’importance : la non contamination médicamenteuse de la viande de cheval destinée à l’alimentation humaine. Les organisations professionnelles rappellent depuis plus mois, l’importance de remplir ce feuillet avant toute administration de substance. Encore, faut-il que le livret soit disponible et correctement rempli lors de la visite vétérinaire.

Côté propriétaires d’équidés, c’est l’ignorance qui domine. Il est courant d’entendre des particuliers notamment, ne pas savoir que cocher une simple case permet d’écarter définitivement leur cheval ou poney de la filière bouchère. De plus en plus de professionnels communiquent sur la reconversion de leurs chevaux en fin de carrière. Encore faudrait-il concrétiser cette décision sur les livrets.

Quant aux abattoirs, ils ont obligation de vérifier su l’équidé remplit les conditions d’abattage. Une  affaire judiciaire en cours, en Picardie, démontre que cela n’est pas systématique.

 

Viande chevaline : Un trait sur leur carrière

cavalier fragonardEntre mythe et réalité, il est difficile de se faire une idée du marché de la viande chevaline en France. Et pourtant, certaines données permettent de mieux cerner cette filière

Nombre d’abattages

  • en 1999 : 33824 équidés
  • en 2009 : 15465 équidés

Sur 16060 chevaux de traits né en France en 2008, 90% ont été exportés vifs, 2% sont devenus chevaux de loisir, et 1285 ont été abattus en France pour leur viande (sur un total de 16068 abattages) 35% des chevaux abattus en France sont d’origine française, ce qui permet d’estimer à quelque 4000 chevaux réformés destinés à la boucherie… française.

Cela ne comprend donc pas les exportations de chevaux réformés vivants. En outre, la France a importé en 2009, 83000 carcasses.

 

Les détenteurs d’ équidés se sont déclarés… en théorie

Vous hébergez un cheval, un poney ou un âne ? Vous aviez six mois à compter du 25 juillet (soit jusqu’au 25 janvier 2011), pour faire les démarches suivantes auprès de l’Institut français du cheval et de l’équitation (IFCE) :

  • déclarer les animaux détenus (ce qui nécessite une mise à jour régulière, à chaque mouvement d’animaux, dans un délai de deux mois) ;
  • déclarer le lieu de détention ;
  • la déclaration contient les coordonnées précises du détenteur et des lieux de stationnement des équidés (à noter que cette déclaration doit se faire avant l’arrivée de l’équidé).

Ces démarches peuvent se faire par courrier ou via l’Internet. Chaque lieu de détention se voit attribuer un numéro d’identification national unique.

L’Etat inscrit ces nouvelles mesures dans le cadre de sa politique de veille sanitaire, mais les conséquences sont intéressantes pour le renforcement du bien-être des équidés. En effet, il sera dorénavant beaucoup plus facile de suivre ou de retrouver un équidé (dès lors qu’il sera identifié et son lieu de détention déclaré). Car l’avancement le plus important consiste à mettre en relation le fichier des détentions avec les registres d’entrées et de sorties ou ceux d’élevage et le SIRE. Dès lors, l’IFCE peut croiser les informations concernant le numéro de l’équidé, le nom de son propriétaire, le nom du détenteur et le lieu d’hébergement. On ne peut que déplorer qu’une mesure aussi simple que d’inscrire aussi le devenir du cheval au SIRE (boucherie ou loisir) n’ait pas été instaurée dans le cadre de ces nouvelles dispositions. Cette information est plus importante que la notification d’uns castration !

Reste que les mesures en cas de non-respect de cette réglementation demeurent floues. En outre, il convient de rappeler l’importance de l’identification préalable de l’animal pour qu’elles soient efficaces. La profession vétérinaire, les agents des haras, les organisateurs de rassemblements ont donc un rôle important à jouer pour rendre ce dispositif pérenne.