C’est une question que se posent de nombreux propriétaires : si mon chien était un humain, quel âge aurait-il ? Pendant de nombreuses années, une simple multiplication par 7 suffisait pour calculer la différence. Mais, dans une nouvelle étude, les scientifiques remettent ce paradigme en question.
Coronavirus: accroitre les connaissances des animaux pour mieux protéger l’humain
Si la pandémie actuelle nous a bien appris une chose, c’est que les pathologies infectieuses animales peuvent avoir de lourdes conséquences pour l’humain. Diversifié nos connaissances des animaux et de leurs pathogènes ne pourra qu’être bénéfique dans notre quête pour différents vaccins et traitements.
Les zoonoses inverses : de l’humain vers l’animal
Il existe plus de 827 000 virus dans le monde animal qui ont un potentiel infectieux chez l’humain. Un chiffre qui effraie d’autant plus que seulement 13 zoonoses sont responsables de 2,2 millions de morts chaque année. Si impressionnant qu’on en oublierait presque que l’évènement inverse peut avoir lieu.
Comme le prion, un virus à l’origine de plaques amyloïdes
Si les agrégats de fibrilles amyloïdes sont connus pour causer de nombreuses pathologies telles que la maladie d’Alzheimer, de Creutzfeldt-Jakob ou la maladie de Parkinson. Pour la première fois, les chercheurs montrent qu’un virus peut être à la source de ces accumulations nocives. Jusqu’à présent, seuls les prions pouvaient transmettre ce genre de pathologie.
Les pandémies marines passent sous le radar
Alors que les évènements infectieux sont globalement sous étudiés chez les mammifères marins comparés à leurs homologues terrestres, une nouvelle étude inculpe certains facteurs environnementaux dans les évènements de mortalité de masse. Alors que le changement climatique amplifie ces facteurs, il devient crucial de mieux surveiller nos océans.
Sciences vétérinaires : l’école de Toulouse dans le top 75 du classement de Shanghaï
Le nouveau classement de Shanghaï des meilleures universités du monde, qui couvre 54 disciplines différentes, vient d’être publié par le Shanghaï Ranking Consultancy. Dans la catégorie des sciences vétérinaires, la France est absente du top 50, mais l’ENV de Toulouse (National Polytechnic Institute of Toulouse) prend la première place nationale dans le top 75. À l’inverse d’autres classements internationaux, les universités vétérinaires américaines ne font pas la course en tête, la première place revenant à l’université belge de Gand.
Le décret du 17 mars sur l’expérimentation animale lève toute ambiguïté sur la provenance des animaux
Le décret du 17 mars portant sur l’acquisition des animaux pour les procédures d’expérimentation scientifique fait polémique. Mais d’après le ministère et certaines fondations, c’est une avancée pour la défense des animaux. Il restreint d’avantage la possibilité d’utiliser des animaux provenant d’élevages non agréés pour l’expérimentation animale.
Quelles zoonoses sont à surveiller dans les années à venir ?
Ces dernières années, les maladies infectieuses émergentes font de plus en plus la Une médiatique. Grippe aviaire, Zika, Ebola, et maintenant Covid-19, ces maladies d’origine animale représentent des défis économiques et sociaux particulièrement complexes et difficiles. Et si certaines pathologies posent plus de risques que d’autres, les inconnues sont tout aussi dangereuses. Le rôle des vétérinaires dans la détection précoce et la mise en place de stratégies préventives internationales est fondamental pour éviter la prochaine pandémie mondiale.
Chiens : les risques face à la chaleur
Le changement climatique et la hausse globale des températures auront une incidence sur la santé des animaux, notamment les chiens. Les canins courent un risque accru de maladies liées à la chaleur, en particulier les chiens plus âgés, en surpoids, ou avec un museau plat, d’après une nouvelle étude.
Covid-19 : de l’humain vers l’animal puis de nouveau vers l’humain
Si le nouveau coronavirus SRAS-CoV-2 est une maladie zoonotique, c’est-à-dire d’origine animale, pour le moment, il n’infecte que l’humain, hormis quelques rares incidences. Mais les scientifiques mettent en garde, un retour vers les populations animales n’est pas exclu.
Les espèces les plus tuées sur les routes d’Europe
Une étude identifie les espèces les plus vulnérables aux accidents routiers, et ce ne sont pas nécessairement les plus à risque d’extinction. Elle montre que les mesures de prévention des accidents routiers ne sont pas adaptées à la conservation des espèces.