mardi, octobre 15, 2024
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Une nouvelle technologie smartphone pour détecter les maladies respiratoires équines

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Une nouvelle technologie smartphone pour détecter les maladies respiratoires équines

Un nouveau système couplé à un smartphone permet de détecter rapidement et efficacement la présence de virus responsables de maladies infectieuses respiratoires équines à partir d’échantillons d’écouvillons nasaux. Cette technologie pourrait être applicable aux maladies humaines équivalentes, telles que COVID-19.

La détection précise, rapide et spécifique d’agents pathogènes infectieux peut s’avérer cruciale dans la surveillance épidémiologique, et à moindre échelle, pour la prise en charge des patients, humains comme animaux.

L’existence de tests de dépistages rapides et précis sont essentiels pour contrôler une épidémie, particulièrement respiratoire, et limiter sa propagation. En outre, de nombreuses maladies des voies respiratoires supérieures provoquent des signes cliniques similaires, ou encore des co-infections (notamment la grippe équine et l’herpèsvirose HVE-1ou HVE-4) ; avoir un diagnostic fiable permet la mise en place de stratégies thérapeutiques efficaces.

Dans cette optique, des chercheurs ont mis au point un nouveau système qui utilise la caméra d’un smartphone pour détecter et identifier rapidement des virus respiratoires équins et potentiellement humains comme la COVID-19.

Le système détecte l’ARN viral présent dans des écouvillons nasaux, qui est amplifié par une puce en silicium et marqué par fluorescence. Et plusieurs compartiments de la puce testent pour différents virus. Les caméras des smartphones peuvent ensuite visualiser cette fluorescence. Une lumière verte = présence du virus.

En seulement 30 minutes, la puce peut détecter une présence virale, tester plusieurs pathogènes simultanément et identifier le coupable, le tout grâce à un smartphone et une puce de la taille d’une carte SIM.

Si ce test a été développé et approuvé, dans un premier temps pour détecter des virus respiratoires équins (grippe équine, HVE-1 et -4, sous-espèces Streptococcus equi ), les applications n’y sont pas limitées. Les chercheurs y voient, entre autres, une grande aide dans la détection du coronavirus SARS-CoV-2 pour limiter la pandémie actuelle.

Cette nouvelle technologie pourrait trouver une place dans la lutte contre de nombreux virus et dans de multiples espèces.

 

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