jeudi, septembre 18, 2025
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Identification féline : Les vétérinaires québécois se mobilisent

Des centaines de milliers de chats vagabondent à l’extérieur des maisons au Québec. C’est le cri d’alarme des vétérinaires québécois à la veille d’une nouvelle journée de stérilisation des chats.

Antibiorésistance : un article crée la psychose chez les propriétaires de chiens allemands

 

Vorsicht vor dem Hunde ! Attention à votre chien ! Dès que votre animal sort, il peut attraper des bactéries résistantes, et c’est pire si vous allez chez le vétérinaire ! Voici en substance ce qu’écrit un journaliste dans le Frankfurter Allgemeine Zeitung. Tout est parti d’un rapport mal interprété sur la résistance d’agents pathogènes chez les animaux de compagnie et de rente, rédigé par l’Office fédéral pour la protection des consommateurs et la sécurité des aliments (BVL).

 

Nathan-MRSA_on_Brilliance_MRSA_Chromogenic_Agar_-_DetailLa profession vétérinaire outre-Rhin n’a pas tardé à réagir, dénonçant des amalgames, une information déformée, volontairement alarmiste et incompréhensible, selon le Dr Hans Joachim Goetz, président de l’Association fédérale des vétérinaires praticiens (BpT).

Il faut dire que l’article n’y va pas avec des pincettes : tout animal de compagnie représente un danger, il peut provoquer des maladies (zoonoses) qui ne pourront être soignées. Hans Joachim Goetz redoute qu’à la suite d’un tel tableau, certains propriétaires démédicalisent leurs animaux, de peur de se rendre chez un vétérinaire.

Les professionnels sont vent debout face à ce que tous reconnaissent comme de la désinformation. Plusieurs chiffres sont sortis de leur contexte et mélangés, permettant de tirer des conclusions erronées. Par exemple, il est affirmé que 55 % des chiens étudiés, sur un panel de 2 500, étaient infecté par Staphylococcus aureus résistant à la méticilline (Sarm). Or l’étude n’a porté que sur 25 échantillons provenant d’infections cutanées. Et Sarm n’a été détecté que chez 14 d’entre eux. L’auteur du rapport en conclut même que l’échantillonnage est trop réduit pour suivre une évolution de la résistance. On est loin de l’interprétation exposée dans l’article de presse sur l’état de l’antibiorésistance.

La profession vétérinaire outre-Rhin tente actuellement de cerner quel lobby a ainsi influencé la ligne éditoriale de l’article pour créer un tsunami injustifié auprès des propriétaires d’animaux de compagnie.

Il n’en demeure pas moins que si Sarm peut se transmettre de l’animal à l’homme et réciproquement, les deux axes de prévention majeurs restent la sensibilisation du public aux mesures d’hygiène appropriées et une utilisation raisonnée et sous prescription des antibiotiques, rappelle le BVL.

 

 

Prix de la Journée vétérinaire mondiale : les candidatures sont ouvertes jusqu’au 5 mai 2015

 

Toutes les associations vétérinaires membres de la World Veterinary Association (WVA) peuvent participer à ce concours, doté d’un prix de 1 000 $. Cette année, elles devront se pencher sur “les maladies vectorielles à potentiel zoonotique”.

One Health : l’OIE et les CDC renforcent leur coopération

 

Bernard Vallat, directeur de l’Organisation mondiale de la santé animale (OIE), et son homologue Tom Frieden, des Centers for Disease Control and Prevention (CDC), ont annoncé le renforcement de leur collaboration sur des thèmes touchant à la sécurité sanitaire internationale lors de leur rencontre des 2 et 3 mars à Atlanta.

Kétamine : la WVA et la FVE s’opposent à son classement comme stupéfiant

À la différence des deux agences du médicament françaises, la World Veterinary Association (WVA) et la Federation of Veterinarians of Europe (FVE) sont contre le classement de la kétamine injectable parmi les stupéfiants. Placer cet anesthésique sous contrôle international limitera sa disponibilité pour les vétérinaires et les médecins, en particulier dans les régions reculées.

Modification du stud-book du cheval Henson

Arrêté du 27 février 2015 modifiant l’arrêté du 30 juin 2003 modifié portant approbation du règlement du stud-book du cheval Henson

Le ministre de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt, porte-parole du Gouvernement,
Vu la directive 90/427/CEE du 26 juin 1990 relative aux conditions zootechniques et généalogiques régissant les échanges intracommunautaires d’équidés ;
Vu la décision n° 92/353/CEE de la Commission du 11 juin 1992 déterminant les critères d’agrément ou de reconnaissance des organisations tenant ou créant les livres généalogiques pour les équidés enregistrés ;
Vu la décision 96/78/CE de la Commission du 10 janvier 1996 fixant les critères d’inscription et d’enregistrement des équidés dans les livres généalogiques à des fins de sélection ;
Vu le code rural et de la pêche maritime, notamment ses articles L. 653-3, D. 653-36 et R. 653-36 à R. 653-40 ;
Vu l’arrêté du 30 juin 2003 modifié portant approbation du règlement du stud-book du cheval Henson ;
Vu l’arrêté du 29 mai 2006 modifié relatif aux conditions générales de tenue des stud-books et registres généalogiques des espèces équine et asine ;
Vu l’arrêté du 24 avril 2009 relatif aux races et appellations des équidés ;
Vu l’arrêté du 11 juin 2010 fixant les conditions d’agrément des associations de race pour intervenir dans la sélection et l’amélioration génétique des équidés,
Arrête :

Article 1

Le règlement du stud-book du cheval Henson figurant en annexe au présent arrêté remplace le règlement du stud-book du cheval Henson figurant en annexe de l’arrêté du 30 juin 2003 susvisé (1).

Article 2

La directrice générale des politiques agricole, agroalimentaire et des territoires et le directeur général de l’Institut français du cheval et de l’équitation sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française.
 Source : http://www.legifrance.gouv.fr 

 Source : http://www.legifrance.gouv.fr 

Le mouvement anti-vaccination gagne les animaux de compagnie

La tendance anti-vaccination menace non seulement la santé humaine, comme le montre l’épidémie de rougeole qui sévit outre-Atlantique, mais peut aussi, selon l’American Veterinary Medical Association (Avma), avoir des effets dévastateurs pour les animaux de compagnie si cette idéologie progresse en médecine vétérinaire.

La situation du cheval de travail exige une aide internationale accrue

L’association britannique World Horse Welfare (WHW) s’est engagée à doubler le nombre de chevaux qu’elle aide dans le monde d’ici à fin 2017. Pour relever ce défi, elle lance un appel aux dons et publie le bilan 2014 de ses actions, mettant en vedette le cheval de travail Blanca* qui survit au Honduras.

 

La WHW dépense un million de livres (1,3 million d’euros) pour aider les chevaux de labeur, mais aussi les ânes et les mulets dans dix pays d’Afrique, d’Amérique latine et d’Asie. Son objectif actuel est d’élargir le champ de sa mission internationale, pour mieux répondre à l’urgence de la situation des équidés au travail.

 

ÉMorguefile.com_Johninportlandquiper les communautés

Le défi est de taille, et exige de rechercher des partenariats, tant auprès d’autres organismes de protection animale que d’organisations humanitaires, voire de s’appuyer sur les structures locales. Dans les pays où elles interviennent, les équipes de l’association mettent en place des infrastructures durables et contribuent à aider tant les équidés que leurs propriétaires, en leur permettant d’acquérir des compétences et des connaissances pour améliorer le bien-être de leur atout le plus précieux, leur cheval de travail.

 

L’exemple de Blanca

Blanca est l’un de ces millions de chevaux qui travaillent à travers le monde et jouent un rôle vital au sein de la communauté. Cette jument de huit ans vit à Choluteca, au Honduras. Elle tire une lourde charrette six heures par jour, pleine de bois de chauffage et de matériaux et de construction. Elle est aussi le principal mode de transport de son propriétaire. Or ce dernier n’est pas en mesure de lui fournir la nourriture dont elle a besoin pour assurer ce travail épuisant. En outre, ses pieds sont en très mauvais état et les sangles de son harnais mal ajusté lui entaillent la peau un peu plus à chaque fois qu’elle tire sa charge vers l’avant.

 

Vers un meilleur avenir

À l’image de celui de Blanca, de nombreux propriétaires d’équidés, qui manquent de tout pour eux-mêmes, ont peu ou pas accès à un maréchal-ferrant formé, ont besoin de conseils en nutrition équine et d’une expertise pour les aider à fabriquer des harnais qui ne soient pas source de douleur ou de blessure.

 

© Seriousfun_morguefile.comAinsi, les missions de WHW sur le terrain permettent d’organiser des ateliers où les propriétaires d’équidés viennent en apprendre davantage sur le bien-être de leur animal, où on leur explique comment reconnaître les signes de maladie ou de blessure et les soins à prodiguer dans ce cas. Ensuite, ils contribueront à leur tour à former la population locale pour fabriquer des fers, des selles et des harnais mieux adaptés, offrant ainsi un avenir meilleur aux chevaux de travail.

 

* http://www.worldhorsewelfare.org/Appeal/Blancas-Story

 

Roxane Feller prend la direction de l’ Ifah-Europe

Depuis le 24 février 2015, l’International Federation for Animal Health Europe’s (Ifah-Europe) a une nouvelle directrice générale à sa tête, l’avocate de formation Roxane Feller.

Bien-être animal : les chats britanniques victimes des armes à air comprimé

Outre-Manche, 4 vétérinaires sur 10 ont déjà été confrontés à des chats atteints de graves lésions, parfois mortelles, provoquées par des fusils à air comprimé l’an passé, selon une enquête menée par la British Veterinary Association (BVA).

Identification canine : après l’Angleterre, Pays de Galles et Ecosse adoptent la puce obligatoire en 2016

La gestion des chiens perdus et errants coûte aux contribuables britanniques et aux associations de protection animale 33 millions de livres par an, soit plus de 45 millions d’euros. Dans ce contexte, l’identification canine par micropuce est plébiscitée outre-Manche pour des raisons de bien-être animal, mais aussi pour responsabiliser davantage les propriétaires de chiens.

Biocontrôle : un consortium de recherche et d’innovation créé en France

 

Plusieurs acteurs* de la recherche, de la recherche-développement et de l’innovation se sont associés pour lancer un consortium public-privé dédié au biocontrôle, à l’initiative de l’Institut national de la recherche agronomique (Inra). Le but est de mutualiser leurs efforts pour développer ce secteur d’activité en France.