dimanche, janvier 19, 2025
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Sexage : la présélection du sexe des animaux à naître est envisagée en élevage

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Pour de nombreux animaux d’élevage, naître mâle signifie une condamnation à mort quasi instantanée. Les veaux laitiers mâles ne sont pas désirés car ils ne produiront pas de lait, tandis que les poussins mâles sont systématiquement tués dès l’éclosion puisqu’ils ne pondront pas. Des chercheurs proposent une solution radicale pour arrêter ce massacre : modifier génétiquement les animaux de rente pour qu’ils produisent surtout des femelles. L’idée d’un tel sexage est à la fois de réduire la souffrance animale et d’améliorer la rentabilité des élevages. Toutefois, cette technique, illégale chez l’homme, risque d’être rejetée par le public, opposé aux animaux génétiquement modifiés.

Génétique canine : premier modèle animal spontané de l’hypophosphatasie humaine

Une nouvelle maladie d’origine génétique, affectant le squelette du chien, vient d’être découverte par une équipe de recherche de l’université d’Helsinki. Cette affection héréditaire a été identifiée chez le chien d’ours de Carélie. Elle résulte, dans cette race canine, d’un défaut du gène ALPL codant pour la phosphatase alcaline tissulaire non spécifique (foie, os, rein, dents). Comme chez l’homme, la mutation du gène ALPL est à l’origine d’une maladie osseuse métabolique rare et de sévérité variable, l’hypophosphatasie. Jusqu’à présent, l’hypophosphatasie n’était pas survenue spontanément chez l’animal. Un test génétique a été développé pour écarter de la reproduction les chiens atteints.

Feline Grimace Scale : une “échelle de la grimace” mesure la douleur aiguë chez le chat

Marina Cayetano Evangelista, vétérinaire et doctorante à l’université de Montréal, vient de mettre au point une grille pour mieux évaluer la douleur aiguë chez le chat. Ce travail vise à une mesure subjective de la douleur, fondée sur l’évaluation des grimaces et expressions faciales du chat. L’outil clinique spécifique, baptisé Feline Grimace Scale, a été élaboré à Saint-Hyacinthe. En complément d’autres indicateurs, il devrait permettre une détection plus précise de la douleur aiguë féline et faciliter sa reconnaissance par les vétérinaires.

Grippe équine : le virus influenza A se propage en France et dans les pays voisins

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Les cas de grippe équine se multiplient depuis plus d’un mois, en France mais aussi en Belgique, en Angleterre, en Irlande, en Allemagne et aux Pays-Bas. Le Réseau d’épidémiosurveillance en pathologie équine (Respe) réitère son appel à la vigilance vis-à-vis de la maladie, hautement contagieuse, sur tout le territoire national. Pour le moment, la grippe s’est uniquement propagée au sein de parcs ou de centres équestres.

Mengla : découverte d’un nouveau filovirus lié à Ebola transmis par une chauve-souris

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Un nouveau genre de filovirus vient d’être identifié et caractérisé chez une chauve-souris Rousettus en Chine, par des chercheurs de Singapour, en collaboration avec une équipe chinoise. Ainsi, la famille des filovirus transmis par des chauves-souris s’agrandit. Dans cette famille virale, les virus Ebola et de Marburg sont parmi les agents pathogènes les plus virulents chez l’homme, provoquant des flambées épidémiques dramatiques en Afrique. Le nouveau filovirus, baptisé Mengla, serait capable d’infecter d’autres espèces, notamment l’homme.

Varroa destructor : l’acarien parasite se nourrit des réserves de graisse des abeilles, et non de sang

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Varroa n’est pas un vampire comme on le croyait, plutôt un loup-garou. Une nouvelle étude, menée par l’université américaine du Maryland, remet en cause les théories admises de longue date concernant les habitudes alimentaires de l’acarien Varroa destructor, l’ennemi numéro un des abeilles mellifères partout dans le monde. Ce parasite est responsable de mortalités massives au sein des cheptels d’abeilles domestiques. L’étude, en améliorant la compréhension de la relation entre le parasite et son hôte, ouvre la voie à des traitements plus efficaces contre l’acarien Varroa.

Equidés : un projet de recherche cible la lymphangite épizootique en Afrique subsaharienne

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L’université de Liverpool, Brooke, la Spana et le Gambia Horse and Donkey Trust viennent de lancer un nouveau projet de recherche, sur une durée de cinq ans, visant à étudier les répercussions de la lymphangite épizootique chez les équidés et leurs propriétaires en Afrique. Bien que cette maladie dite exotique ne soit plus présente au Royaume-Uni depuis 1906 et en France depuis 1945, elle sévit toujours dans une vaste zone au sud du Sahara.

Maladies vectorielles : un programme panafricain de contrôle des infections chez le chien et le chat est lancé

Un vaste programme de surveillance des maladies infectieuses à transmission vectorielle chez le chien et le chat vient d’être engagé par l’African Small Companion Animal Network (Afscan), un réseau panafricain mis en place par la World Small Animal Veterinary Association (Wsava) il y a cinq ans. Cette initiative vise à fournir de nouvelles données sur la prévalence et la distribution de ces maladies dans six pays d’Afrique subsaharienne.

Parasites internes : les poissons de mer ne sont pas épargnés par les vers ronds

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Le nombre de vers parasites chez les poissons sauvages a été multiplié par 90. Cette augmentation du parasitisme entraîne des risques pour la santé humaine et les économies qui reposent sur la pêche. En particulier, les nématodes de la famille des Anisakidae (Anisakis et Pseudoterranova) colonisent les poissons de mer et peuvent provoquer une anisakidose chez l’homme. Des chercheurs de l’université de Washington à Seattle ont adopté une nouvelle approche afin de suivre la multiplication de ces parasites marins au fil du temps. Pour documenter l’évolution des infestations au cours des dernières décennies, ils se sont penchés sur les archives et les spécimens conservés au Burke Museum.

Obésité canine : la condition physique des chiens stérilisés a un impact non négligeable sur la durée de vie

Les effets de l’excès de poids sur la longévité ont été étudiés chez des chiens d’âge moyen stérilisés, suivis par un vétérinaire et leur propriétaire, et appartenant à douze races canines populaires. Menée en Amérique du Nord, l’étude cas-témoins rétrospective a recueilli des données auprès de quelque 900 hôpitaux vétérinaires sur une période de 20 ans. Les résultats montrent une association négative entre le surpoids et la durée de vie chez le chien de compagnie. Les auteurs soulignent la nécessité pour les vétérinaires de promouvoir un suivi de l’état corporel des chiens auprès de leur clientèle, en particulier ceux de 5 à 9 ans, afin de prévenir le développement de l’obésité canine dont la prévalence ne cesse d’augmenter.

Maladie du vieillissement : la démence chez le chien et le chat mieux reconnue et diagnostiquée

La démence n’est plus une maladie rare chez les chiens et chats vieillissants, alerte Meghan Herron, professeure au College of Veterinary Medicine de l’université de l’Ohio (Etats-Unis). Sa prévalence reste pourtant sous-évaluée car les propriétaires considèrent souvent les troubles observés comme normaux chez un animal âgé. Connu cliniquement sous le nom de syndrome confusionnel du chien ou du chat, il s’agit pourtant bien d’une maladie. Et si elle progresse, c’est en partie lié à l’amélioration de l’alimentation et de la médecine vétérinaire, qui ont permis d’augmenter l’espérance de vie en bonne condition physique des animaux de compagnie, jusqu’à dépasser la longévité de leurs facultés mentales.

Allergies infantiles : l’exposition aux animaux pendant la petite enfance réduit le risque

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Il est admis que l’exposition précoce aux animaux de compagnie contribue à protéger le nourrisson contre le développement ultérieur d’allergies. Des chercheurs suédois ont voulu savoir s’il existe une association dose-dépendante entre la mise en contact étroit de l’enfant avec des chats et des chiens au cours de sa première année et la survenue d’allergies. Ils montrent que la prévalence des allergies chez les enfants âgés de 7 à 9 ans est réduite en fonction du nombre d’animaux domestiques présents dans le foyer, suggérant un effet positif protecteur selon la “dose” d’animaux fréquentés.