mardi, octobre 22, 2024
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Autisme : avoir un animal domestique est bon pour les enfants et leur famille

Selon l’Organisation mondiale de la santé, un enfant sur 100 serait aujourd’hui diagnostiqué avec un trouble du spectre de l’autisme (TSA).

Ce trouble entraîne des difficultés plus ou moins marquées à communiquer et à interagir avec autrui. Ces enfants peinent à reconnaître les émotions de l’autre, et à comprendre comment ils se sentent, ainsi qu’à entamer et maintenir une interaction, discuter, etc.

Ils manifestent aussi des comportements et des intérêts que l’on dit « répétitifs et/ou restreints » : ils peuvent devenir très experts dans un domaine qui leur plaît, préfèrent que leur environnement reste inchangé, ont des gestes répétitifs comme se balancer sur soi, battre des mains, sautiller, etc.

Les enfants avec TSA sont aussi souvent affectés par une hyper- ou une hyposensibilité sensorielle : ils peuvent alors être extrêmement sensibles et gênés par les stimulations de leur environnement, ou au contraire ne pas y réagir du tout.

Toutes ces difficultés leur posent des défis permanents, non seulement dans leur capacité à fonctionner et évoluer dans leur quotidien, mais aussi dans leur capacité à établir des relations avec les autres. Toutefois, l’adoption par la famille d’un animal pourrait améliorer la situation. Explications.

 

Des bienfaits remarqués de longue date

C’est dans les années 1950 que Boris Levinson, un pédopsychiatre américain, rapporte pour la première fois les bienfaits de la présence d’un chien lors des séances qu’il réalisait avec un jeune garçon avec TSA.

Les recherches sur les apports des animaux pour les enfants avec TSA ne débuteront cependant qu’à la fin des années 1980. Depuis, les connaissances accumulées indiquent que les animaux peuvent effectivement jouer un rôle particulier pour ces enfants.

En effet, non seulement la plupart des enfants avec TSA montrent un attrait spontané envers les animaux, mais de plus, certaines des difficultés qu’ils rencontrent dans l’interaction avec l’humain ne se retrouvent pas avec l’animal. C’est par exemple le cas des difficultés à initier l’échange, à regarder le visage, à effectuer des contacts « œil à œil », ou à reconnaître les émotions.

L’intégration d’un animal dans le quotidien de l’enfant avec TSA, qu’il s’agisse d’un animal de compagnie ou d’un chien d’assistance peut avoir de nombreux effets positifs sur leur développement, résultant de la relation particulière que ces enfants peuvent entretenir avec lui.

Les études révèlent non seulement des apports similaires à ce qui est observé chez l’enfant sans TSA, mais également que ces bienfaits iraient au-delà. Nous pouvons les décliner en quatre sphères d’action principales : la communication et les interactions, le bien-être, les comportements problèmes, le jugement et les regards externes.

 

Meilleures capacités de communication et d’interactions sociales

Dans un premier temps, il nous faut évoquer les bienfaits sur la sphère des compétences de communication et d’interaction sociale de l’enfant, une sphère affectée par le TSA.

Similairement à tout enfant, grandir auprès d’un animal permet à l’enfant avec TSA d’évoluer avec un être qui est un véritable partenaire d’interaction et avec qui il pourra établir une relation signifiante.

La recherche nous montre également que la présence de l’animal peut être un amplificateur du développement de ces enfants. En effet, après l’arrivée d’un animal de compagnie dans la famille, les enfants avec TSA montrent une amélioration de la communication et du langage. Ils sont plus réciproques dans l’interaction, et montrent plus de comportements d’aide et de soutien envers l’autre.

Dans une étude que nous avons publiée en 2022, en utilisant un système permettant l’enregistrement du regard, nous avons pu montrer que des enfants avec TSA vivant avec un chien d’assistance depuis plusieurs années ont de meilleures stratégies pour reconnaître l’émotion lorsqu’ils regardent les visages humains (comparativement à des enfants avec TSA vivant sans chien d’assistance). Plus concrètement, cela signifie qu’ils ont notamment davantage tendance à regarder la bouche pour reconnaître la joie et les yeux pour la colère.

 

Bien-être amélioré

Les bénéfices pour le bien-être des enfants avec TSA constituent également un important apport de la vie avec un animal. Ils peuvent s’attacher à leur animal, et celui-ci sera une source de compagnie et de réconfort, réduisant leur solitude et leur détresse. Mieux encore, les recherches démontrent même que les enfants avec TSA qui ont un animal ont non seulement une meilleure humeur générale, mais ont aussi moins de problèmes d’anxiété et de symptômes dépressifs.

On observe par exemple que dans les semaines qui suivent l’arrivée d’un chien d’assistance dans la famille, les taux de cortisol – parfois aussi appelée « hormone du stress » – des enfants avec TSA diminuent. La présence d’un animal a également des effets sur la confiance en soi et l’estime de soi de ces enfants.

 

Autisme : avoir un animal domestique est bon pour les enfants et leur famille
Autisme : avoir un animal domestique est bon pour les enfants et leur famille

 

Comportements problèmes atténués

Le TSA est très fréquemment associé à l’expression de « comportements défis », qui sont des comportements pouvant être dangereux pour l’individu ou son environnement, et/ou qui interfèrent sur sa capacité à pratiquer des activités de la vie quotidienne : crises, fugues, comportements d’opposition, auto-stimulations et stéréotypies (comportements tels que secouer ou agiter les mains, balancer le corps, se cogner la tête, se mordre, frapper certaines parties du corps, etc.).

L’expression de ces comportements est souvent liée à une difficulté à faire face à la situation, autrement dit une difficulté à la comprendre, ou à réagir face à un surplus de stimulations, à une frustration…

Il a pu être montré que l’arrivée d’un animal dans la famille, en particulier d’un chien d’assistance, a pour effet de réduire l’expression de ces comportements. Cette atténuation des comportements problèmes a par ailleurs des conséquences positives sur la qualité de vie de l’enfant.

 

Modification du jugement et des regards extérieurs

En raison de leurs comportements atypiques et de leurs difficultés à respecter les normes d’interactions, les enfants avec TSA sont souvent jugés et laissés à l’écart. La littérature scientifique révèle que la présence d’un animal au côté de l’enfant a pour effet d’attirer les autres personnes vers lui et de promouvoir des interactions sociales positives.

En outre, la cape ou le harnais distinctifs que portent les chiens d’assistance présentent aussi un autre bénéfice : ils permettent une identification du handicap invisible par les personnes alentour, ce qui diminue leur éventuelle propension à porter un jugement négatif et encourage la bienveillance vis-à-vis de l’enfant et de ses comportements atypiques.

 

Des bénéfices pour l’ensemble de la famille

Au-delà de ces quatre sphères d’effets sur l’enfant avec TSA (communication et interactions, bien-être, comportements problèmes, jugement et regards externes), les bénéfices de la présence de l’animal s’étendront également au reste de la famille.

Il est en particulier observé que suite à l’arrivée d’un animal dans la famille les parents ont moins d’anxiété et de stress. De manière plus générale, la présence d’un animal contribuerait aussi à un meilleur fonctionnement familial dans les foyers d’enfants avec TSA.

Malgré tous ces bienfaits potentiels, il est important de ne pas concevoir l’animal comme « une pilule magique ». En effet, différentes recherches nous indiquent que ces effets dépendraient directement de l’attachement et de la qualité de relation que l’enfant avec TSA établit avec l’animal.

Or à l’instar des enfants sans TSA, tous les enfants avec TSA n’ont pas le même attrait envers les animaux, tout comme, tous ne développent pas la même relation avec leur animal. Le type d’interaction qui se met en place, le degré d’attachement à l’animal ou l’autonomie de l’enfant à s’en occuper varient.

Ainsi, les familles d’enfants avec TSA souhaitant intégrer un animal auraient intérêt à s’assurer, avant de franchir le pas, de l’attrait ou de l’envie de leur enfant. Il serait aussi judicieux de vérifier que l’animal envisagé a bien un profil adéquat pour leur enfant, que ce soit en matière de comportements par rapport aux besoins de l’enfant ou de compatibilité de personnalités.

Cela maximiserait les chances qu’une relation forte s’établisse au sein du duo formé par l’enfant et son animal, optimisant ainsi les chances de succès et d’émergence de bienfaits.

 

The Conversation

Nicolas Dollion, Maitre de conférences Psychologie du développement – chercheur au laboratoire C2S (EA 6391), Université de Reims Champagne-Ardenne (URCA) et Marine Grandgeorge, Ethologie, Relation Homme – Animal, Médiation Animale, Développement typique et atypique, Université de Rennes 1 – Université de Rennes

Cet article est republié à partir de The Conversation sous licence Creative Commons. Lire l’article original.

 

 

Covid-19 : l’infection par le Sars-CoV-2 responsable d’une neurodégénérescence chez le chien et l’humain

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Une étude coréenne montre que le variant delta du Sars-CoV-2 peut infecter le chien et provoquer des lésions cellulaires dans le cerveau et les poumons, même en l’absence de signes cliniques neurologiques ou respiratoires. En outre, le coronavirus se transmet entre chiens ou à l’homme par contact direct et peut alors induire des modifications pathologiques au niveau du cerveau et des voies respiratoires supérieures, contrairement aux conclusions d’études antérieures.

Rage : premier traitement à dose unique efficace contre la maladie symptomatique

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Les infections par le virus de la rage et les lyssavirus apparentés sont généralement mortelles une fois que le virus atteint le système nerveux central et que les premiers symptômes apparaissent. Une étude a testé chez la souris une thérapie à base d’un anticorps monoclonal qui s’est révélé un traitement antirabique efficace, même après l’atteinte du système nerveux. La neutralisation du virus alors que la maladie était déjà déclarée amorce un véritable tournant dans la lutte contre la rage.

Transmission de l’antibiorésistance à l’être humain : quelles bactéries surveiller chez l’animal ?

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La résistance des bactéries aux antibiotiques ou « antibiorésistance », est devenue un sujet de préoccupation majeure. Selon un rapport britannique repris par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), on estime que d’ici à 2050, le nombre de décès liés à la résistance aux antibiotiques pourrait atteindre 10 millions par an dans le monde.

Cardiomyopathie dilatée : mêmes facteurs de risque chez le dobermann et l’humain

Une étude révèle que les gènes responsables de cette maladie cardiaque chez l’humain et le chien de race dobermann sont similaires. Ainsi, le génome canin présente plus d’homologies avec le génome humain que celui des rongeurs, généralement utilisés pour la modélisation de la cardiomyopathie dilatée. Le dobermann apparaît donc comme un modèle animal pertinent pour les études précliniques chez l’homme.

Climat et leishmaniose : les chevaux pourraient constituer un réservoir important pour le parasite

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La leishmaniose est une zoonose considérée comme endémique dans le bassin méditerranéen. L’infection est transmise par les piqûres de phlébotomes infectés par Leishmania infantum. Si le chien est depuis longtemps considéré comme le principal réservoir du parasite, d’autres animaux peuvent l’être également, comme le chat, les carnivores et les oiseaux sauvages, les reptiles et désormais les chevaux. L’importance du cheval dans la transmission parasitaire est notamment liée à la relation étroite entre cette espèce et l’homme.

Hypertype chez le chien : un éleveur néerlandais condamné

Un éleveur de bouledogues français a été condamné à une amende de 3 000 € pour avoir sélectionné des reproducteurs à nez trop court, produisant des chiens souffrant de graves difficultés respiratoires, même au repos. Une première dans la lutte contre l’hypertype chez les races brachycéphales.

Zoonoses émergentes : le risque de pandémie est corrélé aux caractéristiques de l’hôte

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Pourquoi les maladies transmises par les chauves-souris, qui sont les hôtes naturels de plusieurs virus, entraînent des taux de mortalité plus élevés chez les humains que les zoonoses propagées par d’autres animaux ? Pour répondre à cette question, une étude a modélisé les mécanismes qui sous-tendent l’évolution des traits viraux chez les hôtes réservoirs.

Covid-19 : le cerf de Virginie, potentiel nouveau réservoir du Sars-CoV-2

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Depuis le début de la pandémie de Covid-19, le cerf de Virginie attire l’attention des scientifiques qui voient en lui un acteur majeur de la diffusion du coronavirus dans le monde. Des études parues cet été confirment son rôle dans les mutations génétiques du virus, tandis que la contamination de nouvelles populations de cervidés européens inquiète.

Influenza aviaire : un nouveau sous-type faciliterait la transmission aérienne du virus H3N8 aux mammifères

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Des chercheurs de l’université de Nottingham ont découvert un sous-type du virus de la grippe aviaire H3N8, présent de manière endémique dans les élevages de volailles en Chine, qui a subi suffisamment de mutations génétiques pour augmenter sensiblement le risque de transmission de la maladie entre mammifères.

Catastrophes : de l’urgence de créer un plan de gestion des animaux face à leur récurrence

Les catastrophes, qu’elles soient naturelles ou accidentelles, ont toujours existé et généralement les animaux paient un lourd tribut. Cet été a encore montré l’importance de réfléchir en amont à l’attitude à adopter pour sauver son animal de compagnie des flammes, des eaux, ou de tout autre événement catastrophique.

 

Les réseaux sociaux et la médiatisation des événements dramatiques tiennent de plus en plus en compte de l’impact sur les animaux de compagnie et domestiques, mais aussi sur la faune sauvage. C’est réellement en 2011, à la suite du tsunami au Japon, que les instances vétérinaires et animalières ont constaté l’absence totale de préparation des équipes de secours et des propriétaires à la prise en charge des animaux lors de la survenue d’une catastrophe. Car en plus de la détresse ressentie par les personnes sinistrées, la disparition de leur animal vient renforcer le sentiment d’avoir tout perdu. Quant à l’animal, s’il peut parfois prendre des initiatives pour assurer sa survie, il n’est pas capable de faire face à de grandes catastrophes, naturelles ou d’origine humaine, et reste malheureusement vulnérable et dépendant de l’homme.

C’est pourquoi il est urgent de sensibiliser les populations, mais aussi les professionnels au facteur “animal”. D’ailleurs, en 2015, la Fédération vétérinaire européenne avait déjà organisé une conférence sur le thème « les catastrophes naturelles et One health : sommes-nous prêts à réagir ? ».

Les catastrophes, qu’elles soient naturelles ou accidentelles, ont toujours existé et généralement les animaux paient un lourd tribut. Cet été a encore montré l’importance de réfléchir en amont à l’attitude à adopter pour sauver son animal de compagnie des flammes, des eaux, ou de tout autre événement catastrophique

 

Cet été, c’est au tour de l’université vétérinaire du Texas de proposer une démarche complète pour être prêt le jour où un événement se produit. Leur approche se veut exhaustive et prend en compte non seulement les animaux de compagnie, mais également le bétail et les chevaux. Aujourd’hui, 90 % des Américains détenteurs d’animaux ne savent pas comment réagir face à une catastrophe d’ampleur dans un pays pourtant à fort risque. Aussi, le centre des urgences vétérinaires de l’université propose une check-list de ce qu’il faut faire en amont et au moment de l’évacuation des animaux de compagnie, d’élevage et des chevaux, en décrivant ce que doit contenir un kit d’évacuation. Mais cela ne suffit pas. Encore faut-il savoir où se réfugier, et ce lieu doit de surcroît accepter les animaux ! S’il existe des refuges d’urgence, les animaux sont généralement recueillis sans aucune information les concernant.

Il serait ainsi dans l’intérêt des propriétaires comme des animaux de fournir un maximum d’informations lorsqu’ils sont pris en charge séparément (numéro d’identification de l’animal, vaccinations, traitements, etc.), voire d’emporter quelques photos et de prévoir une petite quantité de l’aliment habituel.

 

Témoignages lors des incendies en Gironde en 2022

 Incendies en Gironde : le sauvetage des animaux

 

Les animaux en détresse face aux incendies en Gironde

Incendies en Gironde : le “stressant” transfert des animaux du zoo de La Teste-de-Buch

 

Près de 500 millions d’animaux ont été touchés par les violents incendies en Australie

Le chaos au Japon dans les heures et semaines qui suivent le tremblement de terre et le tsunami

La prise en charge des animaux après le tsunami au Japon

 

Les catastrophes, qu’elles soient naturelles ou accidentelles, ont toujours existé et généralement les animaux paient un lourd tribut. Cet été a encore montré l’importance de réfléchir en amont à l’attitude à adopter pour sauver son animal de compagnie des flammes, des eaux, ou de tout autre événement catastrophique

 

 

 

Maladie de Lyme : et si la solution se trouvait dans le sang du cerf de Virginie ?

Comme nombre d’hôtes vertébrés, notamment dans la faune sauvage, le cerf de Virginie peut être infecté par Borrelia burgdorferi. Cependant, cet animal est considéré comme un réservoir non compétent pour l’agent étiologique de la maladie de Lyme car il ne peut ni héberger ni transmettre efficacement la bactérie pathogène. Le spirochète ne survit pas dans son sang.

 

Le cerf de Virginie sera-t-il à l’origine d’une nouvelle stratégie de prévention et de traitement de la borréliose de Lyme chez l’homme ? C’est une question fondamentale dans la lutte contre cette maladie, car les humains ne sont pas les seuls à être infectés par Borrelia burgdorferi. Chiens, chevaux, bovins peuvent être contaminés, au même titre que la faune sauvage. Des chercheurs ont étudié la raison pour laquelle le cerf de Virginie passe entre les mailles. L’animal est pourtant important dans le cycle de vie de la tique Ixodes, vecteur de la maladie. Mais les tiques qui se nourrissent sur lui ne sont pas infectées par la bactérie.

L’étude a révélé que la raison se trouve dans le sérum du cerf. Un composant dans son sang tue tout simplement l’agent pathogène. Aucune bactérie viable n’a été détectée à la fin du test de sensibilité sérique. L’expérience a également montré que la résistance de l’hôte n’est pas liée à une infection antérieure. Cette réaction protectrice relève donc bien de l’immunité innée du cervidé.

Si cette étude est la première montrant que le sérum du cerf de Virginie possède une puissante activité destructrice contre pour plusieurs souches génétiquement distinctes de B. burgdorferi, ce n’est pas la seule espèce dans ce cas. Des études antérieures ont démontré que les sérums collectés chez le cerf rouge, le sika du Japon, le cerf mulet, le daim, le chevreuil sont également bactéricides. Reste maintenant à comprendre les mécanismes moléculaires qui offrent cette protection à tous ces cervidés.

Pour rappel, la maladie de Lyme n’est pas mortelle chez l’homme si une antibiothérapie est mise en place précocement. Toutefois, cette maladie est potentiellement débilitante et entraîne des manifestations articulaires, cutanées ou nerveuses. Sans traitement, la bactérie peut survivre plusieurs années dans l’organisme et provoquer des complications telles que de l’arthrite ou des déficiences neurologiques.

Aux États-Unis, 476 000 personnes sont diagnostiquées chaque année, ce qui en fait la zoonose à transmission vectorielle la plus répandue outre-Atlantique.

En France, 76 cas sont diagnostiqués pour 100 000 habitants, soit une incidence en forte augmentation. Environ 810 cas humains sont admis à l’hôpital pour une borréliose de Lyme chaque année. Dans plus de la moitié des cas, les patients hospitalisés présentent des symptômes neurologiques.

 

Pour aller plus loin

Tiques, puces : la maladie de Lyme, une vraie bombe à retardement

https://theconversation.com/tiques-puces-la-maladie-de-lyme-une-vraie-bombe-a-retardement-58748

 

Maladie de Lyme : La controverse

https://francelyme.fr/site/mediatiques/maladies-et-tiques/lyme-controverses/

 

Comme nombre d’hôtes vertébrés, notamment dans la faune sauvage, le cerf de Virginie peut être infecté par Borrelia burgdorferi. Cependant, cet animal est considéré comme un réservoir non compétent pour l’agent étiologique de la maladie de Lyme car il ne peut ni héberger ni transmettre efficacement la bactérie pathogène. Le spirochète ne survit pas dans son sang.