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Le pont : un jour chômé donné ou à récupérer

L’employeur peut décider de « faire le pont ». Ce jour de repos peut être donné sans réduction de salaire, mais généralement, il fait l’objet d’une récupération.

 

  • Qu’est-ce qu’un « pont » ?

 

La journée de pont est le repos accordé entre un jour férié et un jour de repos hebdomadaire. Le pont peut précéder ou suivre le jour férié. La pratique des ponts relève des dispositions conventionnelles quand elles existent, ce qui n’est pas le cas pour la branche vétérinaire. Il n’existe aucune obligation légale en la matière. La décision peut être prise au niveau de chaque entreprise sur décision de l’employeur. Le repos concerne, le plus souvent, un jour (pont du 11 novembre en 2011) ou plus rarement deux jours (pont du 14 juillet en 2011).

 

  • Donner le pont

 

L’employeur n’est pas tenu de donner la journée de pont comme jour de repos et de maintenir le salaire. Il s’agit alors d’un avantage pour le salarié. Il est interdit d’imposer de poser un jour de congé payé en contrepartie. Si le salarié est en congé, la journée de pont offerte par l’employeur sera considérée comme un jour ouvrable et n’ouvrira pas droit à prolongation du congé.

 

  • Comment faire récupérer le pont ?

 

Les ponts font partie des cas limités dans lesquels l’employeur peut demander de récupérer les heures de travail perdues. En revanche, la récupération des heures perdues du fait d’un jour férié chômé est interdite.

 

Les heures perdues récupérées sont simplement déplacées, avec pour conséquence de prolonger la durée du temps de travail de la semaine de récupération, mais dans la limite de 8 heures. Il s’agit d’une dérogation à la durée légale hebdomadaire. Ce ne sont pas des heures supplémentaires effectuées au-delà de la durée légale. La récupération peut être étalée sur plusieurs jours, à condition de ne pas augmenter la durée normale quotidienne du travail de plus d’une heure.

 

  • Quand faire récupérer ?

 

Les heures perdues du fait d’un pont peuvent faire l’objet d’une récupération dans les douze mois précédant ou suivant le pont. Les heures récupérées sont rémunérées au taux normal, elles ne font l’objet d’aucune majoration de salaire.

 

Lorsque la récupération a lieu le mois du pont, les heures chômés et récupérées se neutralisent et le bulletin de paye peut ne pas comporter de mention spéciale.

 

Lorsque la récupération intervient par anticipation, il convient de rémunérer les heures de récupération le mois de leur accomplissement (interdiction du paiement différé) et elles sont ensuite retenues au moment du pont. Le paiement et la retenue font donc l’objet de mentions spécifiques sur le bulletin de paye.

 

Lorsque la récupération est postérieure aux heures perdues, l’employeur peut effectuer une retenue le mois du pont et un paiement lors de la récupération. L’employeur peut aussi, plus simplement, maintenir la rémunération : aucune retenue sur le mois de la journée de pont et aucun versement sur celui de la récupération.

 

Jean-Pierre KIEFFER

La présence vétérinaire, enjeux de société

La désertification vétérinaire est un fait. Le réseau vétérinaire demeure la pierre angulaire de la sécurité alimentaire

La politique sanitaire française

Faire sortir les vétérinaires des abattoirs, c’est prendre des risques sanitaires importants.

Matthieu Grégory à la DRAAF Languedoc-Roussillon

Matthieu Grégory (T95) est fixé sur son sort après l’élection présidentielle. En effet, un arrêté du 10 avril officialise sa nomination en tant que directeur régional adjoint de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt de la région Languedoc-Roussillon à compter du 6 mai prochain.

Jusqu’à cette date, il reste conseiller technique chargé de l’alimentation, des signes de qualité, des filières fruits et légumes, de la viticulture, de la sécurité sanitaire et du bien-être animal, c’est-à-dire le principal interlocuteur des questions vétérinaires au cabinet de Bruno Le Maire.

ENVT : recrutement d’un AERC pour les « Urgences »

L’école vétérinaire de Toulouse lance le recrutement d’un assistant d’enseignement et de recherche contractuel (AERC) pour les urgences, soins intensifs des animaux de compagnie.
Les candidats ont jusqu’au 4 mai prochain pour déposer leur candidature. Les épreuves de sélection se tiendront dès le lundi 7 mai. Les conditions de candidature et la constitution du dossier (diplômes requis, pièces à fournir) sont précisées aux articles 2 et 3 de l’arrêté ministériel du 30 avril 1991.
Pour plus de renseignements :
Ecole nationale vétérinaire de Toulouse
23, chemin des Capelles
BP 87614
31076 Toulouse Cedex 3
Téléphone : 05-61-19-32-99
Fax : 05-61-19-39-93

Jean-Marc Bournigal a quitté le cabinet du MAP

L’arrêté du 21 mars 2012 confirme le départ de Jean-Marc Bournigal de son poste de directeur de cabinet du ministre de l’Agriculture, Bruno Le Maire et ce, dès lundi 26 mars.
Il est dorénavant le président de l’Institut national de recherche en sciences et technologies pour l’environnement et l’agriculture (IRSTEA)

Depuis le 1er février, un compte épargne temps pour les salariés cadres vétérinaires

 

 

Qui est concerné ?

Le CET peut être mis en place dans toutes les entreprises vétérinaires pour les salariés cadres qui relèvent de la convention collective n° 3332 et bénéficient d’un contrat à durée indéterminée. L’adhésion à un CET est volontaire, tant pour l’employeur que pour ses salariés.

 

Quel est l’intérêt d’un CET pour l’employeur ?

Le CET est un outil souple qui permet à l’entreprise d’optimiser la gestion du temps de travail. Il facilite une adaptation de l’emploi des salariés au rythme des périodes d’activité qui peuvent varier au cours d’une année. Il peut aussi faciliter l’assouplissement des conditions de fin d’activité des salariés.

 

Quel est l’intérêt d’un CET pour le salarié ?

Le CET permet au salarié de se constituer une épargne, avec une rémunération différée, en contrepartie de périodes non prises de congés ou de repos. Mais le salarié pourra également utiliser le temps épargné à sa convenance, pour des congés différés pris à des dates convenues d’un commun accord avec l’employeur (formation, congé sabbatique, etc.).

 

Comment adhérer au CET ?

Le salarié intéressé par l’ouverture d’un CET doit effectuer une demande écrite auprès de son employeur en précisant les droits qu’il souhaite y affecter. L’employeur tient alors un compte individuel dont le relevé est communiqué au salarié une fois par an. Cette gestion peut être externalisée et confiée à AG2R, choisi par les partenaires sociaux. La gestion et la consultation de chaque compte individuel peut se faire par Internet.

 

Comment alimenter le CET ?

L’alimentation doit être conforme aux dispositions du Code du travail et de l’accord conventionnel. Elle se fait de façon volontaire, chaque salarié pouvant alimenter son compte avec la totalité ou une partie de certains éléments.

• En temps :

– la 5e semaine de congés payés ;

– les reliquats de congés payés dans le cas où le salarié n’aurait pu les prendre pour des raisons indépendantes de sa volonté (maladie, accident du travail, maternité, etc.) ;

– les heures de repos compensateur ;

– les journées dépassant le forfait jours ;

– les heures excédentaires des forfaits en heures ;

– les heures effectuées au-delà de la durée conventionnelle du travail.

Les congés ou repos sont majorés de 10 % au moment de leur mise sur le CET pour tenir compte des congés payés auxquels ils donneraient droit.

• En argent : prime ou gratification, à l’exception des éléments contractuels.

 

Comment utiliser le CET ?

L’utilisation des droits doit être conforme aux dispositions du Code du travail et de l’accord conventionnel. Le congé pris dans le cadre d’un CET se compte en journées pleines de 7 heures, aucun délai maximal n’est fixé. Convertis en argent, les droits inscrits au CET ne peuvent pas dépasser la limite légale de 6 fois le plafond mensuel retenu pour le calcul des contributions d’assurance chômage.

Il appartient au salarié de choisir les modes d’utilisation du CET.

• En temps :

– prise de congés sans solde (congé parental d’éducation, pour convenance personnelle, etc.) ;

– compensation d’un passage à temps partiel ;

– anticipation d’une fin de carrière (réduction du temps de travail ou départ à la retraite).

L’unité de référence du CET est le nombre de jours ouvrés.

• En argent :

– complément de rémunération ;

– rachat de trimestres ;

– alimentation d’un plan d’épargne collective (PEE, Perco, etc.).

Ces sommes sont soumises aux cotisations sociales comme un salaire.

Jean-Pierre Kieffer

AG de la LFPC : Le bien-être des équidés à l’heure des concrétisations

Le quartier Carnot à Vincennes a accueilli l’assemblée générale de la Ligue française pour la protection du cheval (LFPC), le 10 mars dernier. Outre les rapports d’activité réglementaires, cette AG a été l’occasion de présenter plusieurs réalisations de l’année 2011, notamment le Petit guide pratique du bien-être de votre cheval, à l’intention de tous les détenteurs d’équidés, et un document destiné à l’évaluation de l’état d’un cheval.

Promulgation de la loi sur la cynégétique

JORF n°0058 du 8 mars 2012
LOI n° 2012-325 du 7 mars 2012 portant diverses dispositions d’ordre cynégétique

http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000025450926&dateTexte=&categorieLien=id

Modalités de gestion et de fonctionnement du système d’information sur l’élevage

JORF n°0054 du 3 mars 2012
Arrêté du 23 février 2012 fixant les modalités de gestion et de fonctionnement du système d’information sur l’élevage

http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000025431494&dateTexte=&categorieLien=id

Approbation du règlement des stud-books du selle français et du poney Connemara

JORF n°0053 du 2 mars 2012

Arrêté du 22 février 2012 modifiant l’arrêté du 14 novembre 2002 modifié portant approbation du règlement du stud-book du selle français


http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000025423238&dateTexte=&categorieLien=id

 

Arrêté du 21 février 2012 modifiant l’arrêté du 30 juin 2003 modifié portant approbation du règlement du stud-book français du poney Connemara

http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000025423234&dateTexte=&categorieLien=id

Nomination d’inspecteurs de la santé publique vétérinaire

JORF n°0053 du 2 mars 2012

Décret du 29 février 2012 portant nomination d’inspecteurs de la santé publique vétérinaire

 

Les inspecteurs-élèves de l’Ecole nationale des services vétérinaires issus de la promotion 2009-2011, désignés ci-après, sont nommés inspecteurs de la santé publique vétérinaire à compter du 2 septembre 2011 :
BARDEY (Faustine).
LUCCIONI (Marie-Odile).
L’inspecteur stagiaire de l’Ecole nationale des services vétérinaires issu de la promotion 2010-2011, désigné ci-après, est nommé inspecteur de la santé publique vétérinaire à compter du 6 septembre 2011 :
JAGER (Philippe).
L’agent contractuel de l’Ecole nationale des services vétérinaires issu de la promotion 2010-2011, recruté au titre du décret n° 95-979 du 25 août 1995 d’application de l’article 27 de la loi n° 84-16 du 11 janvier 1984 modifiée relative à certaines modalités de recrutement des handicapés dans la fonction publique de l’Etat dans le corps des inspecteurs de la santé publique vétérinaire, désigné ci-après, est nommé inspecteur de la santé publique vétérinaire à compter du 6 septembre 2011 :
GRATIA (Karine).