samedi, janvier 18, 2025
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Clostridium perfringens : découverte sur une maladie porcine mortelle

La découverte du mécanisme derrière des saignements intestinaux chez le porcelet nouveau-né permettrait une meilleure prise en charge d’une maladie mortelle, mais également des perspectives vaccinales et thérapeutiques prometteuses pour les cochons comme pour les humains.

La castration des chats pour conserver la faune sauvage

Les chats domestiques tuent des milliards d’animaux sauvages par an. Les chercheurs montrent que la castration permet de réduire le domaine de chasse des félins et donc diminue leur impact sur les écosystèmes locaux, en plus des effets évidents sur le contrôle des populations.

Le mouvement antivax met en péril la santé animale

Véritable arme contre les pathologies infectieuses, les vaccins sauvent des millions de vies chaque année, humaines comme animales. Le mouvement antivax met à risque de nombreux animaux en volontairement refusant de les protéger contre des maladies pouvant être douloureuses et mortelles. Mais au-delà de mettre en danger les vies animales, les humains pourraient également en subir les conséquences.

La maladie de Lyme peut provoquer des problèmes cardiaques chez le chat

Alors que souvent asymptomatique chez le chat, la maladie de Lyme pourrait être à l’origine de cardite comme chez le chien et l’humain.

Carcinome épidermoïde muco-cutané équin : amélioration de la prise en charge

Le carcinome épidermoïde muco-cutané est un type de cancer courant chez le cheval. Une nouvelle étude améliore la compréhension et le traitement de la pathologie.

COVID-19 & confinement : la filière équine subit de lourdes pertes économiques

Si le confinement lié au COVID-19 affecte économiquement tous les secteurs confondus, la filière équine est particulièrement touchée. Fin mars, le ministère de l’Agriculture mandatait la gouvernance de la filière cheval, l’IFCE, pour faire un premier bilan sur l’impact économique de la situation. Les résultats sont sans appel. 50% à 80% de pertes du chiffre d’affaires ont été comptabilisées chez les professionnels.

Un virus mortel met en danger les populations de lapins américains

Une nouvelle souche du virus de la maladie hémorragique du lapin se répand dans le Sud-Ouest des Etat Unis. Mortelle, la maladie fait des ravages sur les populations de lagomorphes, communes et menacées d’extinction.

Un vaccin contre le virus Nipah ?

Le virus Nipah, maladie zoonotique rare mais mortelle est un enjeu de santé publique et animale majeur. Une nouvelle étude évalue l’utilisation de l’herpesvirus bovin (BoHV-4) comme potentiel vecteur dans la vaccination contre le virus.

Les réservoirs de la rage : retour sur le cas du chat contaminé

Le 7 Mai, l’Institut Pasteur confirmait un cas de rage chez un chat transmis par une chauve-souris. Un évènement rare mais qui persiste alors que la rage vulpine est éradiquée en France depuis 1924. Retour sur les différents réservoirs de ce virus mortel.

En France métropolitaine, le dernier cas de rage humaine d’origine autochtone date de 1924 néanmoins, il persiste un risque de rage. Il arrive que de rares cas surviennent les chauves-souris et les animaux qu’elles contaminent.

 

Un chat contaminé par une chauve-souris

Le 7 Mai, l’Institut Pasteur confirmait un cas de rage chez un chat transmis par une chauve-souris. Un évènement rare mais qui persiste alors que la rage vulpine est éradiquée en France depuis 1924. Retour sur les différents réservoirs de ce virus mortel.Le 7 Mai 2020, l’institut Pasteur confirmait un cas de rage en Côte-d’Or chez un chat. Ce chat domestique avait présenté une modification brutale de son comportement avec une agressivité inhabituelle et des troubles nerveux, et avait été euthanasié. Des techniques d’immunofluorescence directe et d’isolement viral sur culture cellulaire sur un prélèvement d’encéphale de l’animale indiquent une infection rabique.

Le typage moléculaire du virus montre bien qu’il s’agit d’un lyssavirus appartenant à l’espèce European bat 1 lyssavirus (EBLV-1) de sous-type b et confirme que le chat a été contaminé par une chauve-souris.

Appartenant au cluster B1, le virus rassemble particulièrement à des souches virales circulant préférentiellement dans l’Est de la France, partageant près de 99,8 % d’homologie (séquence nucléotidique complète) avec un isolat prélevé en 2008 chez une sérotine commune provenant d’Aillant-sur-Tholon (89).

Il s’agit du troisième cas de chat infecté par un lyssavirus de type EBLV-1 en France. Alors que d’autres occurrences chez divers animaux sont observées en Europe, il est important de rappeler que la transmission reste rare entre espèce et qu’aucun cas chez l’humain n’a été rapporté.

En effet, les virus rabiques sont généralement pas ou peu pathogènes pour l’humain et les carnivores domestiques. Mais il existe de nombreux réservoirs qui peuvent représenter une menace plus ou moins importante pour l’humain.

 

Les réservoirs de la rage

Le 7 Mai, l’Institut Pasteur confirmait un cas de rage chez un chat transmis par une chauve-souris. Un évènement rare mais qui persiste alors que la rage vulpine est éradiquée en France depuis 1924. Retour sur les différents réservoirs de ce virus mortel. Le virus zoonotique de la rage infecte tous les animaux à « sang chaud », mais selon la température corporelle des mammifères, leur sensibilité à la rage varie.

Pour rappel, le virus de la rage est un virus à ARN de la famille des Rhabdoviridae caractérisée par une grande diversité d’agents qui infectent aussi bien les espèces animales que végétales.

Au sein de cette famille, les virus qui induisent la rage appartiennent tous au genre Lyssavirus avec sept génotypes connus. Le génotype 1 comprend toutes les souches de virus rabique (rage sauvage, des rues, des chauves-souris en Amérique, les souches vaccinales de rage). Les autres génotypes sont considérés comme virus apparentés à la rage, dont les génotypes 5 et 6 (European Bat Lyssavirus – EBL 1 et 2) sont responsables de la rage des chauves-souris en Europe également transmissible à l’homme.

D’un point de vue épidémiologique, on distingue plusieurs types de rage selon les espèces réservoirs :

  • Rage vulpine (du renard roux) d’Europe et d’Amérique du nord transmissible aux mammifères domestiques et sauvages carnivores et herbivores.
  • Rage canine dite des « rues » en Afrique, en Asie du sud-est, en Amérique latine. Transmise par les chiens, l’OMS estime que la rage des rues est responsable de plus de 99 % des cas de rage humaine et d’au moins 50.000 décès chaque année.
  • Rage des chauves-souris : Les virus du génotype 1 (virus de la rage classique à partir duquel se prépare le vaccin) ne sont retrouvés que chez les chiroptères du continent américain. Les virus de génotypes 2 et 4 sont retrouvés chez les chiroptères africains et le génotype 7 en Australie. En Europe, les génotypes 5 et 6 sont les seuls retrouvés chez les chauves-souris autochtones. L’espèce qui semble la plus touchée parmi les 33 espèces est la sérotine commune.

Si la rage vulpine est en cours d’élimination en Europe de l’Ouest grâce à la vaccination orale planifiée des renards, en France, la rage chez les chauves-souris est répandue sur tout le territoire. Entre 1 et 10 cas sont confirmés chaque année alors que le dernier cas de rage vulpine d’origine autochtone a été diagnostiqué chez un chat en Moselle en 1998.

Le virus des chiroptères peut franchir la barrière d’espèce et infecter des mammifères terrestres non volants (en particulier pour l’espèce RABV), mais ce passage n’est en général pas suivi d’une adaptation à ce nouvel hôte et aboutit à une impasse écologique.

En Europe, de rares cas de transmission de virus EBLV-1 ont été observés chez des mammifères non volants, sans aboutir à un nouveau cycle épidémiologique. Les deux seuls cas précédemment rapportés en France concernaient des chats, dont l’un est décédé en Vendée en 2007.

 

La rage chez la chauve-souris représente donc un risque faible pour l’humain. Mais la vigilance est de mise. La surveillance continue des réservoirs différents de la maladie reste essentielle pour tenir la maladie à distance. Le contrôle de la rage animale reste l’objectif à atteindre pour espérer réduire le nombre de décès dus à la rage humaine. Les secteurs médical, vétérinaire, éducatif ou environnemental doivent travailler ensemble pour maintenir une lutte efficace et pérenne.

 

 

 

COVID-19 : ce que les hamsters disent du port du masque

Les hamsters, naturellement susceptibles au SARS-CoV-2, ont permis de tester l’efficacité des masques pour lutter contre la propagation du nouveau coronavirus.

Covid-19 et animaux : risque zoonotique et conséquences sur la sécurité alimentaire

Depuis l’émergence du nouveau coronavirus (Sars-CoV-2) à l’origine de la pandémie de Covid-19, plusieurs espèces animales ont déjà été testées positives, notamment le chat, le chien, des grands félins de zoos. Le risque zoonotique est certes assez faible pour le moment. Mais les scientifiques cherchent notamment à évaluer le rôle de réservoir d’infection joué par les animaux domestiques, qui contribueraient à alimenter la persistance du virus et la propagation de la maladie chez l’homme.

 

Covid-19 et animaux : risque zoonotique et conséquences sur la sécurité alimentaireLes auteurs d’une revue de l’ensemble des données collectées sur la transmissibilité de l’infection au nouveau coronavirus entre l’homme et les animaux domestiques incitent les chercheurs à répondre rapidement à plusieurs questions clés :

  • quelles espèces animales peuvent être infectées par le Sars-CoV-2 ; quelles sont les sources probables de l’infection, la période d’infectiosité et la transmissibilité entre ces animaux et les autres espèces animales et l’homme ?
  • quels sont les meilleurs tests de diagnostic actuellement disponibles pour les animaux de compagnie et de production ?
  • quelles expressions cliniques chez les animaux de compagnie et de rente, mais aussi chez d’autres espèces animales peuvent servir aux vétérinaires de marqueurs de la maladie afin de généraliser un rapport sanitaire déclaratif type ?

Parmi les scénarios étudiés, il en est un qui concerne les conséquences d’une contagion chez et par les animaux de rente (bovins, ovins, caprins, volailles), tant en termes de sécurité alimentaire que d’impacts économiques.

Les auteurs préconisent aussi d’initier rapidement une stratégie de détection des cas de contamination et de collecte des données auprès des professionnels de santé animale comme les vétérinaires, mais aussi les soigneurs d’animaux de zoo ou encore les éleveurs, pour les superposer à celles rapportées chez l’homme. Ils proposent ainsi une approche épidémiologique qui mettrait en parallèle la propagation de l’infection humaine par cluster et la densité des espèces animales infectées, sur la base des déclarations vétérinaires, révélant un lien potentiel entre les animaux malades et les patients atteints de Covid-19.

 

 

 

 

COVID-19 et chats : une nouvelle étude appuie la transmission entre félins

Une nouvelle étude vient confirmer l’infection des chats par le SARS-CoV-2 responsable du COVID-19, et la transmission entre les félins. Cependant, les situations expérimentales sont à mettre en perspective. Les risques d’infection dans la réalité demeurent faibles.