mardi, octobre 15, 2024
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Vétérinaires européens : les femmes gagnent 28 % de moins que leurs confrères

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Vétérinaires européens : les femmes gagnent 28 % de moins que leurs confrères

 

La Fédération des vétérinaires européens (FVE) a enquêté sur la démographie vétérinaire en Europe, ses disparités sur le marché du travail et selon les indicateurs financiers. Cette étude concerne 13 000 vétérinaires dans 26 pays membres.

 

Les premiers résultats montrent que la pratique en clinique représente 60 % des débouchés vétérinaires, essentiellement ciblée sur les petits animaux. La fonction publique attire 19 % des diplômés, un chiffre à pondérer probablement, car les vétérinaires praticiens sont classés dans cette catégorie professionnelle en Finlande. Enfin, 6 % se consacrent à l’enseignement et à la recherche et seulement 4 % se sont tournés vers l’industrie et la recherche privée.

 

shutterstock_aspen rock2Le ratio homme-femme est étonnamment équilibré (50-50). Mais les générations de moins de 40 ans sont significativement déséquilibrées en faveur des femmes et devraient donc faire pencher la balance à moyen terme.

 

En termes de rémunération, les femmes vétérinaires font face aux mêmes différences que dans les autres secteurs, si ce n’est que l’écart atteint un sommet à 28 %. Cela s’expliquerait, selon la FVE, par le fait qu’elles privilégient le temps partiel pour se consacrer davantage à leur famille, contrairement aux hommes. Elles seraient ainsi 26 % à travailler à temps partiel, au lieu de 12 % chez leurs confrères.

En outre, une autre piste est avancée par la FVE, qui mériterait d’être davantage étudiée : l’attirance des femmes vétérinaires pour des secteurs professionnels moins rémunérateurs.

 

Dernier enseignement de ces premiers résultats : les sources de rémunération sont majoritairement engendrées par les activités professionnelles non commerciales. En moyenne, l’acte médical est donc plus créateur de valeur que la vente du petfood ou de médicaments.

 

Par ailleurs, il apparaît dans cette étude que les praticiens vétérinaires européens appréhendent encore trop timidement les questions de base de toute entreprise : les aspects juridiques, la stratégie financière, le management, le développement des compétences dans la relation client (CRM, marketing, merchandising, etc.), ainsi que la prise en compte des nouvelles technologies dans le pilotage de leur structure.

 

 

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