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Abeilles et bourdons : la surveillance du parasite Aethina tumida est renforcée en France

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Le protocole de surveillance de l’infestation des colonies d’abeilles et de bourdons par le petit coléoptère de la ruche (Aethina tumida) vient d’être révisé par la Direction générale de l’alimentation (DGAL)*. Le but est de détecter tout foyer précocement afin de l’éradiquer et de préciser l’ampleur de l’infestation. Ces mesures de vigilance nationale impliquent l’ensemble des acteurs, dont les vétérinaires.

Gestion des catastrophes et “One health” : la protection civile européenne manque d’une approche holistique

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Une conférence intitulée « les catastrophes naturelles et One health : sommes-nous prêts à réagir ? », organisée par la Fédération des vétérinaires d’Europe (FVE), s’est tenue à Bruxelles les 16 et 17 avril 2015. Ses conclusions identifient des lacunes dans la préparation et la gestion des situations d’urgence par les services de secours.

 

Pour les quelque 90 participants à la conférence, le constat est unanime : les dispositifs européens de protection civile sont mal préparés à gérer la survenue de catastrophes naturelles, comme les inondations, les tremblements de terre, les conditions climatiques extrêmes, les épidémies, etc. Dans ce cadre, les hommes, les animaux et l’environnement sont interdépendants, rendant impérative l’approche “One health”. Ainsi, ces interactions constituent un élément fondamental à prendre en compte pour assurer la sécurité et la santé des personnes, en amont (préparation), au cours du phénomène naturel (réponse et coordination efficaces) et en aval (contrôle et retour à la normale rapide).

catastrophes-naturelles-animauxCar si la santé des populations est compromise par la catastrophe elle-même, elle l’est aussi par l’état des animaux et des écosystèmes touchés : les déchets et les carcasses deviennent vite une source d’infection, propageant des maladies et contaminant l’eau et les ressources alimentaires. En outre, le travail des équipes de secours peut être entravé par les personnes qui hésitent à abandonner leurs animaux derrière eux. Ces phénomènes ont été relevés dans deux épisodes récents, lors du Tsunami au Japon et lors du tremblement de terre au Népal.

La conférence a mis l’accent sur la nécessité d’une approche “One health” de la gestion de ces catastrophes. Ainsi, en collaboration avec les autres professionnels impliqués dans le dispositif de protection civile, les vétérinaires peuvent jouer un rôle essentiel dans ces situations d’urgence. Pour cela, ils doivent être formés et préparés à faire face aux conséquences de manière appropriée, notamment grâce à un plan précis et à la capacité de le mettre en œuvre. Les gouvernements sont incités à investir sur les professionnels au niveau local, en particulier les vétérinaires, qui peuvent répondre aux problématiques de salubrité des aliments, de santé publique et de bien-être animal.

L’objectif est d’unifier puis de coordonner la réaction de tous les acteurs concernés, partout en Europe, à la fois dans le domaine médical et vétérinaire, afin d’être prêts à faire face aux catastrophes naturelles dès qu’elles se produisent. La réponse doit être organisée, avec une approche multidisciplinaire.

 

 

Six points identifiés et préconisés

  • catastrophes-naturelles-one-healthLe modèle “One health” peut contribuer à mieux préparer et à gérer efficacement les catastrophes naturelles en évitant la duplication des actions, en particulier pendant la phase de sauvetage où chaque minute compte.
  • La préparation à l’éventualité d’une catastrophe naturelle doit inclure une évaluation des risques, le partage des expériences passées, la planification d’une réponse coordonnée et instantanée, un rétablissement rapide des conditions de vie locales et de l’environnement après la période de crise.
  • La mise en place de réseaux d’intervention d’urgence, dans le secteur médical humain et vétérinaire, est nécessaire pour sauver le maximum de vies humaines et animales.
  • L’approche “One health” devrait être intégrée dans les dispositifs de protection civile, incluant une étroite collaboration avec les services vétérinaires, afin d’assurer l’identification des carences, la rapidité de la riposte, des décisions rapides et une coordination efficace des actions de tous les opérateurs, nationaux et européens.
  • Formation, exercices, expériences vécues et diffusion des connaissances devraient former le cadre “One health” en y incluant la composante animale. “Better training for safer food” pourrait être un autre outil utile pour améliorer l’état de préparation des services vétérinaires dans l’Union européenne.
  • Les organisations internationales (OIE, FAO, etc.) sont appelées à renforcer leur préparation en élaborant des directives et des normes fondées sur une approche holistique, afin de parvenir à une résilience plus large dans la gestion des catastrophes, de promouvoir la santé et le bien-être des animaux, de préserver la santé humaine et d’aider au rétablissement des conditions économiques et sociales.

 

 

IAVFF : Marion Guillou élue présidente du conseil d’administration provisoire du nouvel institut

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La première réunion du conseil d’administration provisoire de l’Institut agronomique, vétérinaire et forestier de France (IAVFF) a eu lieu le 29 avril 2015. Les 30 administrateurs, nommés par arrêté, ont élu Marion Guillou, présidente d’Agreenium, à leur tête.

Rhinocéros de Bornéo : la fin annoncée d’une sous-espèce

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C’en est fini du rhinocéros de Bornéo (Dicerorhinus sumatrensis harrisoni) à l’état sauvage, ou presque. Les deux derniers spécimens de cette sous-espèce du rhinocéros de Sumatra, lui-même en danger critique d’extinction, ont été aperçus en 2013. Depuis, plus rien.

Le « syndrome des crises réflexes audiogènes félines » touche les chats âgés

Des chercheurs britanniques se sont penchés sur une nouvelle affection neurologique chez le chat qui le rend hypersensible aux sons aigus et provoque des convulsions épileptiformes chez certains sujets âgés. L’étude*, publiée le 27 avril 2015, a cherché à identifier les caractéristiques de ce “syndrome des crises réflexes audiogènes félines”.

Leishmaniose canine : l’Efsa rend sa copie sur la caractérisation de la maladie et sa prévention en Europe

À la demande de Bruxelles, l’Autorité européenne de sécurité des aliments (Efsa) a évalué l’incidence de la leishmaniose canine* dans l’Union, via la revue de la littérature et des questionnaires envoyés aux vétérinaires, ainsi que l’efficacité des mesures préventives disponibles. L’objectif est d’estimer la probabilité d’une propagation de l’infection dans les zones indemnes via les mouvements de chiens infectés.

Yersinia pestis : première transmission de la peste du chien à l’homme aux États-Unis

Quatre cas humains de peste pulmonaire, décelés dans le Colorado l’été dernier, ont pour origine un chien infecté par Yersinia pestis. Selon le récent rapport* des Centers for Disease Control and Prevention (CDC), c’est la première incidence d’une contamination de l’homme par un chien porteur de la bactérie aux États-Unis. Et c’est sans doute le premier cas de transmission interhumaine de la peste depuis 90 ans outre-Atlantique.

Écoles vétérinaires : le top 50 2015 des meilleures écoles mondiales est paru

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Le premier classement des meilleures écoles vétérinaires à l’échelle internationale vient d’être publié. 50 des plus grandes universités du monde dans le domaine des sciences vétérinaires, nouvelles venues cette année dans le QS World University Rankings*, sont ainsi mises en exergue, couvrant 17 pays différents… sans la France.

Normes minimales relatives aux palmipèdes destinés à la production de foie gras

 

Arrêté du 21 avril 2015 établissant des normes minimales relatives à l’hébergement des palmipèdes destinés à la production de foie gras

 

Publics concernés : professionnels exerçant les activités en lien avec le gavage de palmipèdes.
Objet : dispositions applicables à l’hébergement des palmipèdes en phase de gavage.
Entrée en vigueur : le texte entre en vigueur le lendemain de sa publication.
Notice : l’arrêté précise les normes minimales auxquelles les logements des palmipèdes en phase de gavage doivent répondre en application de la recommandation du Conseil de l’Europe concernant les oies domestiques, leurs croisements, les canards de Barbarie et les hybrides de canards de Barbarie et de canards domestiques. Ces normes minimales s’appliquent à toute nouvelle installation ou installation reconstruite à partir du jour de l’entrée en vigueur du présent arrêté et à toute installation à partir du 1er janvier 2016.
Références : le présent arrêté peut être consulté sur le site Légifrance (http://www.legifrance.gouv.fr).
Le ministre de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt, porte-parole du Gouvernement,
Vu la convention européenne sur la protection des animaux dans les élevages, faite à Strasbourg le 10 mars 1976 ;
Vu la recommandation concernant les oies domestiques (Anser anser f. domesticus, Anser cygnoides f. domesticus) adoptée par le comité permanent de la convention européenne sur la protection des animaux dans les élevages (T-AP) le 22 juin 1999 ;
Vu la recommandation concernant les canards de Barbarie (Cairina moschata) et les hybrides de canards de Barbarie et de canards domestiques (Anas platyrhynchos) adoptée par le comité permanent de la convention européenne sur la protection des animaux dans les élevages (T-AP) le 22 juin 1999 ;
Vu la directive 98/58/CE du Conseil du 20 juillet 1998 concernant la protection des animaux dans les élevages ;
Vu le code rural et de la pêche maritime, notamment ses articles L. 214-3, L. 234-1, R. 214-17, R. 215-4 ;
Vu le décret n° 78-1085 du 2 novembre 1978 portant publication de la convention européenne sur la protection des animaux dans les élevages, faite à Strasbourg le 10 mars 1976 ;
Vu l’arrêté du 25 octobre 1982 modifié relatif à l’élevage, la garde et la détention des animaux,
Arrête :

 

Table des matières

Article 1

Champ d’application et définition.
1. Le présent arrêté établit les normes minimales auxquelles l’hébergement des palmipèdes en phase de gavage doit répondre.
2. Aux fins du présent arrêté, on entend par « palmipèdes » les oies domestiques des espèces Anser anser f. domesticus ou Anser cygnoides f. domesticus et leurs croisements, les canards des espèces Cairina moschata (canard de Barbarie) ou Cairina moschata x Anas platyrhynchos (hybride de canard de Barbarie et de canard domestique), détenus pour la production de foie gras.

Article 2

Dispositions applicables à l’hébergement des palmipèdes en phase de gavage.
L’hébergement des palmipèdes en phase de gavage répond aux dispositions suivantes :
1. Le nombre minimum de palmipèdes par logement ne peut être inférieur à 3 ;
2. Sans préjudice des périodes de contention ponctuelles par le propriétaire ou toute personne habilitée par celui-ci à manipuler les animaux, le logement ne doit pas présenter d’entrave au déploiement des ailes et à la réalisation des mouvements verticaux des palmipèdes ;
3. Abreuvoirs : La présence d’abreuvoirs longitudinaux est requise et doit permettre aux palmipèdes de couvrir leur tête avec de l’eau et, avec le bec, de projeter de l’eau sur leur corps sans difficulté ; Ils doivent être maintenus dans un état de propreté satisfaisant ;
4. Le sol doit être dépourvu d’éléments saillants. Les fientes ne doivent pas y rester accumulées.

Article 3

Délais d’application.
1. Les dispositions du présent arrêté s’appliquent à partir de la date d’entrée en vigueur de l’arrêté à toutes les installations de construction nouvelle ou reconstruites ou encore mises en service pour la première fois après cette date.
2. A partir du 1er janvier 2016, ces dispositions s’appliquent à toutes les installations.

 

Article 4

Dispositions finales.
Sans préjudice des dispositions du présent arrêté, les dimensions minimales des logements des palmipèdes en phase de gavage peuvent être fixées par instruction du ministre chargé de l’agriculture.

 

Source : http://www.legifrance.gouv.fr

 

Élevages de plus de 450 porcs : le simple enregistrement suffit selon le Conseil d’État

En rejetant la requête des associations de protection de l’environnement, le Conseil d’État vient de valider le régime d’autorisation simplifiée appliqué aux élevages porcins, en stabulation ou en plein air, qui comptent entre 450 et 2 000 animaux-équivalents.

Tuberculose bovine : une alerte sanitaire lancée en Corse

Un bovin abandonné devant la préfecture de Bastia après une manifestation d’agriculteurs mécontents, le 20 avril 2015, s’est révélé porteur de la tuberculose bovine.

Ophtalmologie équine : l’actualité de la recherche regroupée en une publication

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Les derniers travaux de recherche en ophtalmologie clinique chez le cheval sont désormais accessibles gratuitement en ligne, au sein d’un numéro spécial regroupant vingt-deux articles issus du Veterinary Ophthalmology, de l’Equine Veterinary Journal et de l’Equine Veterinary Education.