L’impact économique des services rendus par les abeilles et par les autres insectes pollinisateurs aux États-Unis est beaucoup plus important que les estimations initiales pouvaient le laisser croire. Les chiffres actualisés remettent en perspective la valeur ajoutée de ces espèces et devraient stimuler les actions de conservation.
Les cellules souches gagnent du terrain en médecine vétérinaire
Au cours des vingt dernières années, la recherche sur les cellules souches a attiré autant les regards que les financements. Découvertes en 1981 chez la souris et en 1998 chez l’homme, ces cellules ont en effet des propriétés uniques qui en font des outils inégalables. Alors qu’en médecine humaine, leur utilisation est encore considérée expérimentale, leur utilisation devient courante chez l’animal dans le traitement d’un grand nombre de maladies, notamment en médecine régénérative. Les animaux traités fournissent une base substantielle pour l’évaluation de l’efficacité des thérapies cellulaires.
Maladie d’Aujeszky : un virus porcin mortel pour les chiens
En ce début d’année, des cas de maladie d’Aujeszky ont été détectés dans les Hautes-Alpes. L’enquête épidémiologique est en cours pour notamment déterminer l’origine de la contamination par l’herpèsvirus en cause. État des lieux sur cette maladie virale du porc qui n’est pas transmissible à l’homme, mais est en revanche mortelle pour les chiens et d’autres espèces de mammifères. Heureusement, elle reste relativement rare en France.
Une nouvelle approche pour traiter l’allergie au chat
Des chercheurs du Luxembourg Institute of Health ont mis au point une nouvelle approche thérapeutique pour traiter l’allergie sévère au chat. Fondée sur la modulation du système immunitaire par l’injection de l’allergène principal du chat, cette immunothérapie augmente la tolérance à la protéine allergisante et réduit les principaux signes cliniques associés.
Rhinopneumonie : la réalité de l’épizootie en France et en Europe
L’herpèsvirus de type 1 inquiète le monde du cheval. Après une compétition internationale de saut d’obstacles qui se tenait à Valence en Espagne fin janvier, des centaines de chevaux sont retournés infectés dans leur pays. Les foyers d’herpèsvirose de type 1 se multiplient en Europe, mais faut-il s’inquiéter en France ? Nous avons posé la question à Christel Marcillaud-Pitel, vétérinaire et directrice du Réseau d’épidémiosurveillance en pathologie équine (Respe).
Troubles du comportement chez le chien : les facteurs qui influencent le traitement
L’origine des troubles comportementaux chez le chien est multifactorielle. Des thérapies comportementales existent pour y faire face. Pour la première fois, une nouvelle étude met en évidence des facteurs prédictifs permettant d’anticiper le succès de ces thérapies chez l’animal. L’état physiologique du chien et la personnalité du propriétaire influencent notamment la réponse au traitement. Prendre en compte ces données pourrait aider les vétérinaires à mieux diagnostiquer et prendre en charge ces troubles.
La teigne, en progression chez le hérisson, inquiète
Pour la première fois, la prévalence de la dermatophytose a été caractérisée dans les populations sauvages de hérissons en France. Résultat : 25 % de ces animaux sont atteints de cette mycose cutanée, transmissible à l’homme. Face au nombre croissant de hérissons infectés, les chercheurs s’inquiètent des conséquences en santé animale et publique.
L’antibiorésistance continue de gagner du terrain
La résistance aux antibiotiques se propagerait plus rapidement que prévu chez les bactéries pathogènes humaines et animales. Un transfert génétique important entre les bactéries de nos écosystèmes serait en cause, mais certains facteurs, comme la prise en compte du bien-être animal en élevage, ne doivent pas être négligés.
L’herbe à chat protège les félins contre les moustiques
Votre chat se frotte et se tortille en présence d’herbe à chat ou de vigne argentée ? Il n’est pas le seul. Intrigué, les scientifiques ont cherché à comprendre la signification biologique de ce comportement et les mécanismes neurophysiologiques sous-jacents. Les résultats suggèrent notamment que le principal composé bioactif de ces plantes affecterait le système opioïde des chats dans le but de les protéger contre les piqûres de moustiques.
Chiens renifleurs : détecter les maladies à l’odeur
Le chien possède un odorat bien plus développé que l’homme. Ses aptitudes olfactives lui permettent même de détecter des changements imperceptibles, précurseurs de la maladie. Les chiens dressés à cet effet peuvent reconnaître un cancer, prévoir une crise narcoleptique ou encore identifier une infection. Mais malgré un taux de réussite indéniable, le chien peine à trouver sa place dans le milieu médical en France.