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Recherche : les sciences animales ont leur nouvel institut

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Recherche : les sciences animales ont leur nouvel institut

 

Un nouveau pôle de recherche, baptisé Sciences Animales Paris Saclay (Saps), a été lancé le 12 février par l’Institut national de la recherche économique (Inra) et ses partenaires AgroParis Tech, l’ENV d’Alfort et l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses). Quelque 600 personnes vont y mener des travaux innovants en biologie animale.

 

 

GaborfromHungary_morguefile.comAvec un an de retard, l’université Paris-Saclay a vu officiellement le jour le 29 décembre dernier. À cheval sur l’Essonne et les Yvelines, elle réunit deux universités, sept organismes de recherche et dix grandes écoles. Dans ce cadre, sept unités de recherche et trois unités expérimentales de l’Inra, en partenariat avec AgroParis Tech, l’ENVA et l’Anses, se sont fédérées au sein du nouvel institut Saps.

 

Les objectifs affichés sont ambitieux : il s’agit de « développer des recherches pluridisciplinaires innovantes, d’initier de nouveaux partenariats public-privé, de renforcer l’offre de formation en sciences animales, de promouvoir les liens entre la biologie des animaux d’élevage et des animaux modèles », tout cela afin de « contribuer à la durabilité des systèmes d’élevage et aux progrès en biomédecine ».

 

Pour y parvenir, quatre projets majeurs composent la démarche scientifique globale.

> Construction des phénotypes : étudier les conséquences de la nutrition maternelle, de l’environnement physico-chimique et émotionnel, ainsi que des conditions d’élevage sur la croissance, la santé et la fertilité de la descendance.

> Sélection dans les élevages de demain : envisager une sélection plus efficace pour produire durablement, en améliorant la prédiction des résultats et en préservant la diversité génétique.

> Ciblage de nouvelles stratégies pour la santé animale et humaine : améliorer les compétences immunitaires en menant des travaux sur le rôle du microbiote, sur les phénomènes de transgression des barrières d’espèces, sur de nouveaux vaccins (grippe, maladie West Nile, fièvre catarrhale ovine, fièvre aphteuse, toxoplasmose, valence “universelle” contre les maladies transmissibles par les tiques, etc.), ainsi que sur les méthodes de diagnostic et de dépistage.

Grafixar_morguefile.com> Prédiction des phénotypes et des réponses adaptatives : s’appuyer sur des approches de biologie des systèmes et de modélisation pour mieux comprendre les interactions entre les systèmes biologiques complexes que sont les animaux face aux variations de l’environnement.

 

Source : Inra.

 

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