Arrêté du 8 décembre 2015 modifiant l’arrêté du 14 novembre 2002 modifié portant approbation du règlement du stud-book de l’âne normand
Arrêté du 8 décembre 2015 modifiant l’arrêté du 14 novembre 2002 modifié portant approbation du règlement du stud-book de l’âne normand
Au total, trente foyers d’influenza aviaire hautement pathogène pour les volailles (sérotypes H5N1, H5N2 et H5N9) sont recensés au sein des cinq départements touchés dans le sud-ouest de la France : onze en Dordogne, treize dans les Landes, un en Haute-Vienne, trois dans le Gers et deux dans les Pyrénées-Atlantiques. Pour l’heure, toutes les souches ne sont pas séquencées. Pour tenter d’assainir l’ensemble des territoires concernés, un arrêté ministériel, publié aujourd’hui, renforce le cadre sanitaire de lutte contre la maladie sur un périmètre étendu, appelé “zone de restriction”, et qui englobe huit départements.
Pour la première fois, une portée de chiots, conçus par fécondation in vitro (FIV) à partir d’embryons préalablement congelés, est née cet automne au collège de médecine vétérinaire de l’université de Cornell. Depuis les années 70, les recherches sur cette technique n’étaient pas parvenues à un résultat. C’est chose faite aujourd’hui. Issus de cette avancée technologique, les sept chiots, trois femelles et quatre mâles, nés à J65 par césarienne, se portent bien.
Dans un avis scientifique* publié avant-hier, l’European Food Safety Authority (Efsa) conclut que le petit coléoptère de la ruche (Aethina tumida) pourrait se propager rapidement sur de grandes distances via les mouvements de ruchers infestés. La lutte contre ce parasite, qui affecte les abeilles (Apis mellifera), les bourdons (Bombus spp.) et les abeilles sans dard (Melliponini) dans le sud de l’Italie depuis septembre 2014, nécessite de maintenir des restrictions au déplacement des colonies d’abeilles, des bourdons et des produits dérivés entre les États membres afin de l’empêcher de survivre et de se propager en Europe.
Au total, quinze foyers d’influenza aviaire hautement pathogène pour les volailles (sérotypes H5N1, H5N2 et H5N9) ont été détectés dans cinq départements du sud-ouest de la France : huit en Dordogne, quatre dans les Landes, un en Haute-Vienne, un dans le Gers et le dernier dans les Pyrénées-Atlantiques. Les souches séquencées ne sont pas asiatiques, selon l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses), ce qui devrait réduire les craintes d’une éventuelle transmission à l’homme. Pour l’heure, le retour de la grippe aviaire sur le territoire français semble davantage un enjeu économique pour la filière qu’un problème de santé publique. Pour les éleveurs, la médiatisation accroît en outre le risque de défiance des consommateurs vis-à-vis des produits avicoles, à la veille des fêtes.
Le 9 décembre 2015, la première chambre civile de la Cour de cassation a rendu un arrêt qui prend en compte la timide évolution juridique du statut de l’animal. En effet, sur fond de vice caché, il a été rappelé qu’un animal, un chien en l’occurrence, ne peut pas être traité comme un simple objet.
Arrêté du 10 décembre 2015 modifiant l’arrêté du 22 juillet 2011 fixant les mesures techniques et administratives relatives à la lutte contre la fièvre catarrhale du mouton (FCO) sur le territoire métropolitain
Le tableau figurant en annexe I de l’arrêté du 22 juillet 2011 susvisé est remplacé par le tableau annexé au présent arrêté.
Le projet de recherche “vétérinaires et territoires ruraux attractifs” (VeTerrA) est né d’un constat : le nombre de vétérinaires exerçant en pratique rurale ne cesse de se réduire, en France mais aussi dans d’autres pays d’Europe et du monde. Selon une étude ordinale menée en Rhône-Alpes, 15 % des structures vétérinaires rurales dédiées aux soins aux animaux de rente ont disparu entre 1999 et 2010. Pour enrayer cette désaffection, VeTerrA s’est penché sur les conditions susceptibles de favoriser l’installation durable de praticiens ruraux dans le Massif central. Au-delà du problème de renouvellement des générations et du changement de profil des étudiants vétérinaires, l’image plus ou moins attractive qu’ont ces derniers des territoires ruraux joue un rôle clé dans leur choix de carrière. Les chercheurs préconisent donc d’intégrer dans leur cursus la découverte du métier en milieu rural, voire la vie à la campagne…
À l’horizon 2030, les vétérinaires devraient être des acteurs clés du bien-être et de la santé des animaux, et voir leurs rôles étendus et mieux valorisés par la société. Pour cela, ils devront former des équipes sereines et solides, bien préparées et encadrées afin de prétendre aux bénéfices d’un leadership exceptionnel. Un large éventail de carrières s’offrira à eux, et leurs entreprises, pour être prospères, seront innovantes et centrées sur la clientèle. Telles sont les ambitions pour la profession listées dans un récent rapport* de la British Veterinary Association (BVA) et du Royal College of Veterinary Surgeons (RCVS), issu d’une année de travail. Toutes les parties prenantes ont été consultées. Les six ambitions dégagées de cette masse d’informations recueillies sont déclinées dans un plan d’actions à mettre en œuvre. Outre-Manche, demain commence aujourd’hui.
Fait le 25 novembre 2015.
Source : http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000031566650&dateTexte=&categorieLien=id
Annexe : cliquez ici
Le 1er janvier prochain, le règlement 2015/262* sur le passeport équin entrera en vigueur. Adopté par la Commission européenne en février 2015, il établit les nouvelles règles communautaires en matière d’identification des équidés nés ou importés dans l’Union. Ce texte vise à assurer une meilleure traçabilité vis-à-vis de la chaîne alimentaire, mais aussi à sécuriser les données d’identification des animaux requises lors de la certification ou des contrôles officiels. Cela passe notamment par la mise en place d’une base de données centralisée dans chaque État membre, et par l’adoption de nouveaux modèles de document d’identification plus sûrs et complets.