dimanche, avril 28, 2024
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Carcinome épidermoïde muco-cutané équin : amélioration de la prise en charge

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Carcinome épidermoïde muco-cutané équin : amélioration de la prise en charge

Le carcinome épidermoïde muco-cutané est un type de cancer courant chez le cheval. Une nouvelle étude améliore la compréhension et le traitement de la pathologie.

 

Le carcinome épidermoïde muco-cutané est un type de cancer courant chez le cheval. Une nouvelle étude améliore la compréhension et le traitement de la pathologieAffectant les organes génitaux des chevaux, les yeux ou la peau autour des yeux, les carcinomes épidermoïdes muco-cutanés (CEMC) sont les deuxièmes tumeurs cutanées les plus fréquentes chez le cheval, et les deuxièmes tumeurs les plus fréquentes d’une manière générale.

Le succès des solutions thérapeutiques est variable et malheureusement l’euthanasie est souvent préconisée pour des raisons de bien-être. L’accumulation de smegma, la surexposition aux rayons ultraviolets, l’irritation chronique, la balanoposthite et des prédispositions génétiques seraient à l’origine de la maladie, mais pas que selon une nouvelle étude.

De nouveaux travaux éclairent la pathologie et pourraient améliorer la prise en charge des chevaux et des humains.

Si l’inflammation chronique est un facteur connu de risque de développement d’un cancer, des chercheurs du RVC, de King’s College à Londres (KCL), de l’Université d’Édimbourg et de l’University College à Londres (UCL) ont cherché à la mettre en lien avec une infection par le papillomavirus équin 2 et le développement du carcinome épidermoïde pénien.

En utilisant à la fois une évaluation histopathologique anatomique « classique » et une technologie d’intelligence artificielle, les chercheurs estiment que la réponse immunitaire au papillomavirus équin 2 est un facteur contribuant à la progression du carcinome épidermoïde pénien.

Chez l’humain, le lien entre papilloma virus humain, cancer du col de l’utérus et du pénis et inflammation chronique est avéré. Mais c’est la première fois qu’une corrélation positive entre ces trois facteurs est identifiée chez le cheval.

Mis en relation avec la pathologie humaine, l’identification de molécules de signalisation liées au cancer dans cette étude pourrait permettre une meilleure compréhension et un meilleur traitement de ce cancer chez les chevaux et les humains.

 

 

 

 

 

 

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