Tout le monde connait de près ou de loin le syndrome ou trouble de stress post traumatique (TSPT) chez l’humain, mais saviez-vous que vos compagnons à quatre pattes peuvent également en souffrir ?
Le concept est encore jeune. Un intérêt grandissant pour le sujet s’était développé lorsque les vétérans américains revenant de guerre commencèrent à remarquer un comportement étrange chez des chiens qui les avaient accompagnés en Irak et en Afghanistan.
La maladie n’est reconnue chez les chiens que depuis ces 10 dernières années. Beaucoup reste encore à comprendre sur le sujet.
Depuis, environ 5 à 17% des chiens ont été diagnostiqué avec un TSPT canin. En cause ? Une situation stressante – comme le travail militaire, des abus physiques, une catastrophe naturelle, une attaque, un abandon ou même un orage – qui déclenche des comportements similaires aux symptômes que développent leurs amis bipèdes avec un TSPT. Et plus l’expérience est anxiogène, plus le chien risque de développer des comportements extrêmes.
Comme chez les humains, différents chiens présentent des symptômes différents. Cela se manifeste habituellement par des changements de comportements de nature négative, et qui sont alimentés par le stress et l’inconfort.
Certains deviennent hyper-vigilants ou ont un sommeil perturbé. D’autres évitent les personnes, les situations, les bâtiments ou les zones de travail dans lesquels ils étaient auparavant à l’aise. Déclenchés par la peur, le stress, ou tout simplement un changement dans son environnement, certains vivent de brusques changements de tempérament, devenant inhabituellement agressifs avec leurs maîtres, ou alors collants et timides. Beaucoup arrêtent de faire les tâches pour lesquelles ils ont été dressés.
Ces symptômes ne sont pas toujours apparents au premier abord, car souvent les chiens compensent dans de nouvelles situations et le déclencheur de l’animal peut être subtil. Mais une connaissance approfondie de l’animal et de la pathologie permet de mieux reconnaitre la pathologie, de faire appel à un spécialiste et à une meilleure prise en charge.
Un vétérinaire spécialiste du comportement animalier saura élaborer un traitement et des soins adaptés.
« Les meilleures façons de gérer le TSPT chez les chiens sont une combinaison de thérapie comportementale et de médicaments », explique Dr Lori Teller, professeure agrégée au Texas A&M College of Veterinary Medicine & Biomedical Sciences.
« Cela peut inclure une thérapie de désensibilisation – dans laquelle un chien est exposé à de faibles niveaux de stress qui est progressivement augmenté afin de développer la tolérance à ce stimulus – un temps de jeu avec un chien bien socialisé, de l’exercice physique ou une stimulation mentale plus importante. Les médicaments prescrits sont généralement des anxiolytiques, des antidépresseurs ou des bêtabloquants. »
Mais quoi qu’il arrive, le temps et la patience sont au cœur de la gestion du TSPT canin. Un travail rigoureux et important au quotidien, ainsi qu’une communication fluide avec l’équipe vétérinaire sont de mise.
Bonsoir
Mon cocker adopter à 3 ans et demi le 13 septembre dernier réformée d’élevage ne boit plus à la maison ni au jardin elle ne boit que dans un trou d’eau au stade ! que nous remplissons avec de l’eau propre.
Comment remédier à ce traumatisme survenu une nuit où elle buvait une voiture folle est passée dans la rue pendant une demi-heure…..
Vous remerciant par avance.
Cordialement.
Sylvie BAILLES