Comme chaque année, dans le cadre de la Fête de la science, le public vient à la rencontre des scientifiques pour mieux connaître les différents métiers de la recherche. Du 8 au 16 octobre 2016, l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) ouvre ainsi les portes de ses laboratoires et propose plusieurs animations. De même, l’école vétérinaire d’Alfort ouvre son campus pour des rencontres sur des thématiques homme-animal. Toutes les manifestations organisées en France sont recensées sur le site fetedelascience.fr.
À l’occasion de la Fête de la science 2016, l’ENV d’Alfort a programmé, les 8 et 9 octobre*, une rétrospective historique sur l’évolution des relations entre l’homme et l’animal et de la science vétérinaire, des échanges avec ses chercheurs et ses vétérinaires spécialistes sur les questions d’actualité en santé animale et une présentation de l’avenir de la médecine des animaux. L’inscription à chacune des conférences est gratuite, mais obligatoire, via le formulaire en ligne. En plus des conférences et tables rondes, des ateliers seront organisés. Associée à l’Anses, au CNRS, à l’Inra ou encore à l’Inserm via neuf unités de recherche, l’école d’Alfort est impliquée dans la recherche dans deux directions. Le premier pôle est l’infectiologie, qui représente un enjeu majeur dans le cadre de l’approche “One Health” puisque 70 % des maladies infectieuses qui touchent l’homme sont d’origine animale. Le second pôle est celui de la physiopathologie et de la recherche translationnelle, dédiée aux apports de la santé humaine à la santé animale, et inversement.
À Lyon, VetAgro Sup ouvre ses cliniques, ses écuries, ses étables au public, le 16 octobre de 10 h à 18 h, pour faire découvrir la vie d’une école vétérinaire et présenter les soins aux animaux.
Du côté de l’Anses**, les deux laboratoires de Maisons-Alfort (le laboratoire de santé animale et le laboratoire de sécurité des aliments) s’ouvrent au public, les 9 et 11 octobre. Le laboratoire de Fougères et l’Agence nationale du médicament vétérinaire (ANMV) proposent, jusqu’au 10 octobre, des ateliers et des conférences sur des sujets tels que la lutte contre les microbes, la résistance aux antibiotiques, la présence de résidus de médicaments vétérinaires dans les aliments et, nouveauté cette année, l’interprétation de la réelle signification des chiffres utilisés au quotidien. Le laboratoire de santé des abeilles de Sophia-Antipolis ouvre ses portes le 14 octobre afin de sensibiliser le public sur les principales maladies responsables du déclin des abeilles, et sur les conséquences pour la biodiversité de la disparition de ce pollinisateur. Les scientifiques du laboratoire de Dozulé, spécialisés en pathologie équine, donnent rendez-vous aux chercheurs, vétérinaires, étudiants ou simples amateurs de chevaux, le 13 octobre, pour une découverte des métiers de la recherche en santé équine. Les scientifiques du laboratoire de Ploufragan-Plouzané, spécialisés dans la santé des volailles, des lapins, des porcs et des poissons d’élevage, abordent quant à eux, du 7 au 9 octobre, les micro-organismes qui se développent dans l’eau, les maladies des poissons, les virus et autres bactéries.
Du côté de la recherche agronomique, l’Inra Toulouse Midi-Pyrénées propose aux élèves à partir de la 3e de découvrir ses laboratoires. En outre, le 11 octobre, un atelier de réflexion « Des hommes et des bêtes : éthique en expérimentation animale » sera animé par Valérie Fillon, chercheuse-vétérinaire et présidente de comité d’éthique, afin de réfléchir sur le bien-fondé de l’utilisation de l’animal en expérimentation. L’objectif est de présenter les limites éthiques et réglementaires à la mise en œuvre de toute expérimentation animale et de lancer une réflexion sur le statut de l’animal de laboratoire.
Dans le cadre de la conférence « Évolution des espèces : chantier en cours ? », programmée le 15 octobre à La Riche (Indre-et-Loire), Philippe Monget, vétérinaire et directeur de recherche à l’Inra, expliquera comment certaines espèces, y compris l’espèce humaine, ont évolué et continuent de le faire, faisant de notre environnement quotidien un espace inachevé. Ce phénomène permet de comprendre l’origine de la biodiversité sur Terre.
Les 15 et 16 octobre, au muséum-aquarium de Nancy, la clinique du Grémillon propose la conférence « Super véto ! », sur les vétérinaires qui sont confrontés à une faune un peu particulière : les nouveaux animaux de compagnie (NAC). Qu’il s’agisse de python, d’iguane, de dendrobate ou de vison, ils se retrouvent alors face à des malades pas toujours coopératifs.
Des dizaines d’autres manifestations et animations, réparties dans toute la France, sont recensées à l’adresse https://www.fetedelascience.fr/
* Samedi 8 octobre : 14 h – Homme et animal, une même médecine ? ; 16 h 30 – Biotechnologies de la reproduction.
Dimanche 9 octobre : 14 h – Homme et animal, un même combat contre les microbes ; 16 h – Médecine vétérinaire du futur ; 16 h – Le bien-être de l’animal dans sa relation avec l’homme.
https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLSd3oPRQC9e2lklOg_2fTCV0qiEjRHwxp5GkkJQ1ARjaIU1AgQ/viewform
** https://www.anses.fr/fr/system/files/PRES2016CPA10-MaisonsAlfort.pdf
https://www.anses.fr/fr/system/files/PRES2016CPA10-Fougeres.pdf
https://www.anses.fr/fr/system/files/PRES2016CPA10-Sophia.pdf
https://www.anses.fr/fr/system/files/PRES2016CPA10-Dozule.pdf
https://www.anses.fr/fr/system/files/PRES2016CPA10-Ploufragan.pdf