« L’Agence nationale du médicament vétérinaire (ANMV) a été informée que d’assez nombreux vétérinaires ont été sollicités en direct par des hôpitaux pour leur fournir des médicaments vétérinaires en vue de leur utilisation sur des patients. »
L’Ordre national des vétérinaires rappelle que les praticiens directement sollicités par les hôpitaux doivent les renvoyer vers les Agences régionales de santé (ARS). Ces ARS sont « en contact avec la cellule de crise nationale chargée de répartir les besoins. »
Plus globalement, les médecins font face à des problèmes d’approvisionnement. Ainsi, l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) est en contact avec l’ANMV pour étudier un éventuel usage de certains médicaments vétérinaires chez les humains. Cette démarche se fait AMM par AMM ! Donc tant que l’ANSM n’a pas comparé les normes de fabrication des médicaments vétérinaires, et pris une décision officielle, cette pratique n’est pas possible.
Une fois certains médicaments vétérinaires admis à être utilisés en médecine humaine, « les réquisitions ne concerneraient que les stocks de médicaments disponibles auprès des industriels pharmaceutiques vétérinaires. Les stocks disponibles chez les vétérinaires praticiens et les distributeurs en gros vétérinaires resteraient quant à eux réservés à la médecine vétérinaire. »