Double nouveauté chez Virbac en identification électronique : la nouvelle “puce” mise sur le marché ce mois-ci, BackHome Biotec Slim Transponder, est plus petite et sa coque en polymère. Deux innovations destinées à améliorer le confort des animaux.

18 % de réduction en longueur (10,9 mm), -25 % pour le diamètre (1,6 mm) et un poids qui chute de 0,144 g à 0,044 g. Le nouveau transpondeur peut ainsi mieux répondre aux caractéristiques de la gent féline et des petites races canines. En outre, la capsule polymérisée permet un enkystement de la puce plus facile et rapide dans le corps de l’animal. Conséquence ? Une diminution sensible des risques de migration dans les premiers jours qui suivent l’implantation de la minipuce.

Le transpondeur est identique pour toutes les espèces, à un détail près : son code d’identification est propre à chacune d’entre elles.

Un injecteur plus malléable

Si l’ergonomie du nouvel injecteur n’évolue pas, deux changements le rendent plus facile d’utilisation : un clic anti-retour évite l’aspiration de la puce lors de son implantation, et le trocart est détachable simplement, comme une aiguille de la seringue, facilitant la gestion des éjectables.

Enfin, avec la diminution du diamètre de la puce, c’est également celui du trocart qui est réduit (-23 %), passant de 2,6 à 2 mm, et finalement la douleur, moins traumatique.

Trois lecteurs agréés Iso

La gamme des lecteurs Virbac s’enrichit d’un nouvel appareil, l’Iso Max V. Il permet aujourd’hui de lire des puces jusqu’à 24,5 cm de distance, de transférer des données et de conserver près de 2000 codes. Il peut également lire les puces sur les équidés.

Virbac et l’identification

Actuellement en phase d’approvisionnement, ces nouveaux matériels seront commercialisés dès ce mois-ci. Les capsules polymériques vont rapidement remplacer celles en verre des transpondeurs Virbac, dont le stock ne sera pas renouvelé. Le prix de ces nouvelles puces ne devrait pas être trop différent de celui des transpondeurs actuels. Ce lancement français sera suivi de près en Allemagne, puis au sein du Benelux et en Autriche.

Concernant la distribution de ses puces, Virbac renouvelle sa confiance au SNVEL et passera strictement par la SAPV, la société de logistique du syndicat. Il semble que seul Vethica n’utilisera pas ce circuit, comme le permet le nouveau cahier des charges imposé à I-CAD (ex-Siev). En effet, il exige que les entreprises qui commercialisent les transpondeurs gèrent elles-mêmes la distribution. Une décision qui, avec la fusion des fichiers de la SCC et du SNVEL, devrait faire baisser les coûts de gestion des équidés.

Avec dix millions de puces implantées depuis 2001, Virbac est aujourd’hui n°1 européen et français. Un marché pris au sérieux dès 1993, durant la période d’essais et de tests, jusqu’à la reconnaissance de ce mode d’identification à la fin des années 90.

Dès 2001, l’obligation de “pucer” son animal de compagnie avant de circuler au sein de l’Union européenne a boosté le recours à ce type d’identification, aux dépens du tatouage, une spécificité française qui n’aura jamais connu le succès hexagonal dans le reste du monde.

Pour davantage d’information sur l’identification électronique :

I-CAD, gestionnaire de l’identification des animaux de compagnie
Site de promotion de l’identification des carnivores domestiques