
Des tests salivaires et fécaux ont montré que les niveaux de cortisol canin étaient plus bas une semaine après avoir passé du temps avec un humain et que les niveaux de stress autodéclarés des étudiants diminuaient de 33,5 % après avoir interagi avec un chien.
Le stress est un trouble en augmentation qui affecte les étudiants universitaires du monde entier. Face à cette réalité, de nombreuses institutions recherchent des solutions pour améliorer le bien-être mental des étudiants. Une étude récente publiée dans PLoS One explore l’effet des interventions assistées par des chiens sur la réduction du stress chez les étudiants universitaires en Thaïlande.
Les chercheurs ont mené une expérience impliquant des étudiants qui ont participé à des séances d’interaction avec des chiens sélectionnés chez des particuliers. L’étude a mesuré plusieurs indicateurs de stress, notamment :
- le stress ressenti, évalué à l’aide d’échelles psychométriques ;
- le niveau de cortisol salivaire, un biomarqueur biologique du stress ;
- la fréquence cardiaque, un indicateur physiologique du niveau de stress.
Les résultats de l’étude ont montré une diminution significative du stress chez les étudiants après l’interaction avec les chiens.
- Réduction du stress perçu : les étudiants ont ressenti une baisse notable de leur niveau de stress après avoir passé du temps avec les chiens.
- Diminution du cortisol salivaire : les analyses ont révélé une réduction du taux de cortisol salivaire, ce qui indique une diminution objective du stress.
- Baisse de la fréquence cardiaque : la diminution du rythme cardiaque met en évidence un effet apaisant sur le système nerveux des participants.
Ces résultats suggèrent que les interventions assistées par des chiens pourraient constituer une approche efficace pour lutter contre le stress académique. Intégrer ces séances dans les programmes universitaires de gestion du stress pourrait être bénéfique pour améliorer la santé mentale des étudiants.
Des études complémentaires restent à mener pour explorer l’impact à long terme de ces interventions assistées par des chiens et évaluer leur efficacité dans différents contextes académiques et culturels. Cette recherche ouvre la voie à une prise en compte plus large des bienfaits des interactions homme-animal dans le domaine du bien-être psychologique. En intégrant ces pratiques dans les campus, les universités pourraient favoriser un climat plus serein et propice à la réussite des étudiants.
Cette étude s’inscrit dans une approche plus globale du chien comme éponge affective. Le chien médiateur dans des situations de stress a également donné de très bons résultats dans les salles des tribunaux !