Tous les ans, les aliments destinés aux animaux sont contrôlés par la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF)pour vérifier le respect des règles sur l’étiquetage des organismes génétiquement modifiés (OGM). Le 22 janvier dernier, elle a publié les résultats de son plan de contrôle pour 2013.
Alors que les dernières années affichent un taux de non-conformités stable d’environ 10 %, il atteint 13 % en 2013. Cette hausse, qui concerne essentiellement les aliments composés, est cependant à relativiser par le petit nombre de prélèvements (92), ciblés en outre sur des opérateurs à risque. Cinq procès-verbaux ont toutefois sanctionné la transformation dissimulée d’un soja génétiquement modifié, et trois prélèvements ont atteint ou dépassé le seuil de 10 % d’OGM.
Au final, le taux moyen de contamination des aliments pour animaux, qui s’établit à 2,8 %, est en baisse, sans doute en raison d’une amélioration des moyens de maîtrise. Aucune matière première en provenance de l’Union européenne ni aucun aliment destiné à la filière biologique n’a présenté de non-conformité.
« Face au “risque” OGM, une traçabilité rigoureuse reste le meilleur moyen d’éviter les erreurs d’étiquetage », conclut la DGCCRF.