mercredi, novembre 27, 2024
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Le déclin des pollinisateurs menace le rendement des cultures américaines

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Le déclin des pollinisateurs menace le rendement des cultures américaines

La plus grande et complète étude dans son genre met en évidence le risque de l’agriculture mondiale face au déclin des populations de pollinisateurs.

 

La plupart des cultures mondiales dépendent des abeilles domestiques ou sauvages pour leur pollinisation, de sorte que la diminution des populations d’abeilles d’élevages, comme sauvages, soulève des inquiétudes quant à la sécurité alimentaire. Et leur déclin commence à se faire sentir.

La pollinisation par les insectes est essentielle pour la plupart des cultures agricoles et donc la sécurité alimentaire. Aux Etats-Unis, les récoltes qui dépendent des pollinisateurs représentent 50 milliards de dollars de chiffres d’affaires par an.

Malheureusement, les études montrent que les abeilles mellifères européennes (Apis mellifera) et certaines espèces d’abeilles sauvages indigènes sont en déclin.

Et de nombreuses cultures sont maintenant limitées par ce manque de pollinisateurs. Ce qui signifie simplement, qu’une hausse des populations de ces insectes suffirait à augmenter la production agricole.

Une nouvelle étude de 131 fermes aux États-Unis et en Colombie-Britannique, au Canada a recueilli des données sur la pollinisation des fleurs des cultures et le rendement de pommes, de myrtilles, de cerises, d’amandes, de pastèque et de citrouille. Ainsi la production de pommes, cerises et myrtilles semble limitée par la pollinisation. Les rendements actuels sont inférieurs à ce qu’ils seraient avec une présence normale d’insectes pollinisateurs.

La valeur totale de la production annuelle des pollinisateurs sauvages pour seulement les cultures ci-dessus serait estimée à plus de 1,5 milliard de dollars aux États-Unis.

Imaginez donc pour la totalité des cultures qui dépendent des pollinisateurs.

Un déclin des populations d’insectes se traduit donc par une diminution directe des rendements des cultures. L’adoption de pratiques qui veuillent, maintiennent ou augmentent les populations d’insectes pollinisateurs sont donc susceptibles de préserver les rendements agricoles.

 

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