samedi, novembre 23, 2024
banner
Accueil Animaux de compagnie Animal de compagnie : la moitié des Français possèdent au moins un chien ou un chat

Animal de compagnie : la moitié des Français possèdent au moins un chien ou un chat

0
Animal de compagnie : la moitié des Français possèdent au moins un chien ou un chat

50 % des Français interrogés ont choisi d’acquérir un animal de compagnie, selon une enquête* de l’Institut français d’opinion publique (Ifop) publiée le 13 juin 2016. Parmi les 50 % qui n’en possèdent pas actuellement, 32 % précisent n’avoir aucune envie d’adopter un animal dans les mois ou les années à venir, tandis que 18 % l’envisagent à plus ou moins long terme. Ce sondage, réalisé en mai dernier pour Purina, a été mené auprès de 1 006 personnes représentatives de la population française âgées de 18 ans et plus.

 

Famille Obama chien de race animal de compagnieDans la moitié de l’échantillon, celui des possesseurs d’un animal de compagnie, 65 % ont au moins un enfant, sont âgés de moins de 60 ans, et habitent soit dans des zones rurales (70 %), soit dans des zones urbaines en province (46 %). La possession d’un animal semble ainsi corrélée à trois variables que sont l’âge, la composition du foyer et l’environnement dans lequel vit la personne interrogée.

Les déterminants du choix d’adopter un animal sont multiples : avoir de la compagnie est la première raison évoquée (65 %), devant une meilleure qualité de vie (62 %), l’absence de jugement de la part de ce compagnon (41 %) et la réduction du stress (39 %). Moins essentielles, d’autres incitations ont toutefois présidé à l’acquisition d’un animal, comme rendre les enfants plus heureux (17 %), se sentir en sécurité (15 %), avoir une activité physique (11 %), rencontrer d’autres personnes (5 %), etc. Au sein de cet échantillon, 56 % possèdent au moins un chien, 65 % au moins un chat, et ils sont 94 % à penser que cette présence animale contribue à améliorer leur bien-être, mais aussi leur santé physique (74 %).

Du côté des 50 % de non-possesseurs, plusieurs freins sont avancés, comme l’absence de certitude de pouvoir toujours s’occuper de l’animal (26 %), le manque d’un jardin (25 %), des horaires de travail trop contraignants (20 %) ou encore un logement trop petit (19 %) et un coût trop élevé (16 %).

La perception des effets bénéfiques de l’animal de compagnie sur la santé et le bien-être est largement partagée par l’ensemble du panel. Ainsi, 93 % des Français interrogés estiment que les animaux améliorent la santé physique, mentale et la vie sociale des personnes âgées, 89 % reconnaissent qu’ils réduisent l’anxiété chez les enfants et améliorent la santé et le bien-être des adultes, 77 % qu’ils contribuent à l’estime de soi. La propension à recourir à des activités assistées par l’animal pour améliorer la qualité de vie remporte moins l’adhésion, mais 42 % se disent toutefois convaincus du bénéfice de telles activités.

En revanche, 61 % des personnes concernées estiment que la présence d’un chien ou d’un chat sur leur lieu de travail permettrait de réduire le stress. Pour 55 %, cela créerait davantage d’interactions avec les collègues et permettrait en outre d’être professionnellement plus performant et productif (33 %). Actuellement, seulement 16 % de ces personnes peuvent effectivement emmener leur chien pour aller travailler.

Par ailleurs, 70 % des sondés souhaitent une meilleure prise en compte des bienfaits associés à la possession d’un animal de compagnie sur le développement de l’enfant. Selon eux, l’Éducation nationale devrait davantage en tenir compte dans la sociabilisation et la responsabilisation des enfants. En parallèle, 65 % estiment que l’outil le plus efficace pour sensibiliser l’enfant à la possession d’un animal de compagnie et à ses bénéfices est une activité périscolaire, devant un module d’initiation à l’école (54 %).

Du côté de la sensibilité à la protection et au bien-être des animaux de compagnie, 89 % des sondés affirment que la cause animale leur tient à cœur et 71 % sont mêmes favorables à ce qu’elle figure dans l’intitulé d’un ministère pour mieux l’institutionnaliser. 55 % pensent en outre qu’il est préférable, pour une question de bien-être animal, d’adopter auprès des refuges d’associations de protection animale. 19 % iraient plutôt chercher un animal chez une personne connue ou recommandée, ou encore chez un éleveur. Les animaleries n’obtiennent que 4 % d’acquéreurs potentiels.

 

* « Les Français et les animaux de compagnie : une vie meilleure ensemble ? », sondage Ifop pour Purina, réalisé en ligne du 11 au 13 mai 2016, http://www.ifop.com/media/poll/3418-1-study_file.pdf

 

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici