Vous hébergez un cheval, un poney ou un âne ? Vous aviez six mois à compter du 25 juillet (soit jusqu’au 25 janvier 2011), pour faire les démarches suivantes auprès de l’Institut français du cheval et de l’équitation (IFCE) :
- déclarer les animaux détenus (ce qui nécessite une mise à jour régulière, à chaque mouvement d’animaux, dans un délai de deux mois) ;
- déclarer le lieu de détention ;
- la déclaration contient les coordonnées précises du détenteur et des lieux de stationnement des équidés (à noter que cette déclaration doit se faire avant l’arrivée de l’équidé).
Ces démarches peuvent se faire par courrier ou via l’Internet. Chaque lieu de détention se voit attribuer un numéro d’identification national unique.
L’Etat inscrit ces nouvelles mesures dans le cadre de sa politique de veille sanitaire, mais les conséquences sont intéressantes pour le renforcement du bien-être des équidés. En effet, il sera dorénavant beaucoup plus facile de suivre ou de retrouver un équidé (dès lors qu’il sera identifié et son lieu de détention déclaré). Car l’avancement le plus important consiste à mettre en relation le fichier des détentions avec les registres d’entrées et de sorties ou ceux d’élevage et le SIRE. Dès lors, l’IFCE peut croiser les informations concernant le numéro de l’équidé, le nom de son propriétaire, le nom du détenteur et le lieu d’hébergement. On ne peut que déplorer qu’une mesure aussi simple que d’inscrire aussi le devenir du cheval au SIRE (boucherie ou loisir) n’ait pas été instaurée dans le cadre de ces nouvelles dispositions. Cette information est plus importante que la notification d’uns castration !
Reste que les mesures en cas de non-respect de cette réglementation demeurent floues. En outre, il convient de rappeler l’importance de l’identification préalable de l’animal pour qu’elles soient efficaces. La profession vétérinaire, les agents des haras, les organisateurs de rassemblements ont donc un rôle important à jouer pour rendre ce dispositif pérenne.