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La situation du cheval de travail exige une aide internationale accrue

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La situation du cheval de travail exige une aide internationale accrue

L’association britannique World Horse Welfare (WHW) s’est engagée à doubler le nombre de chevaux qu’elle aide dans le monde d’ici à fin 2017. Pour relever ce défi, elle lance un appel aux dons et publie le bilan 2014 de ses actions, mettant en vedette le cheval de travail Blanca* qui survit au Honduras.

 

La WHW dépense un million de livres (1,3 million d’euros) pour aider les chevaux de labeur, mais aussi les ânes et les mulets dans dix pays d’Afrique, d’Amérique latine et d’Asie. Son objectif actuel est d’élargir le champ de sa mission internationale, pour mieux répondre à l’urgence de la situation des équidés au travail.

 

ÉMorguefile.com_Johninportlandquiper les communautés

Le défi est de taille, et exige de rechercher des partenariats, tant auprès d’autres organismes de protection animale que d’organisations humanitaires, voire de s’appuyer sur les structures locales. Dans les pays où elles interviennent, les équipes de l’association mettent en place des infrastructures durables et contribuent à aider tant les équidés que leurs propriétaires, en leur permettant d’acquérir des compétences et des connaissances pour améliorer le bien-être de leur atout le plus précieux, leur cheval de travail.

 

L’exemple de Blanca

Blanca est l’un de ces millions de chevaux qui travaillent à travers le monde et jouent un rôle vital au sein de la communauté. Cette jument de huit ans vit à Choluteca, au Honduras. Elle tire une lourde charrette six heures par jour, pleine de bois de chauffage et de matériaux et de construction. Elle est aussi le principal mode de transport de son propriétaire. Or ce dernier n’est pas en mesure de lui fournir la nourriture dont elle a besoin pour assurer ce travail épuisant. En outre, ses pieds sont en très mauvais état et les sangles de son harnais mal ajusté lui entaillent la peau un peu plus à chaque fois qu’elle tire sa charge vers l’avant.

 

Vers un meilleur avenir

À l’image de celui de Blanca, de nombreux propriétaires d’équidés, qui manquent de tout pour eux-mêmes, ont peu ou pas accès à un maréchal-ferrant formé, ont besoin de conseils en nutrition équine et d’une expertise pour les aider à fabriquer des harnais qui ne soient pas source de douleur ou de blessure.

 

© Seriousfun_morguefile.comAinsi, les missions de WHW sur le terrain permettent d’organiser des ateliers où les propriétaires d’équidés viennent en apprendre davantage sur le bien-être de leur animal, où on leur explique comment reconnaître les signes de maladie ou de blessure et les soins à prodiguer dans ce cas. Ensuite, ils contribueront à leur tour à former la population locale pour fabriquer des fers, des selles et des harnais mieux adaptés, offrant ainsi un avenir meilleur aux chevaux de travail.

 

* http://www.worldhorsewelfare.org/Appeal/Blancas-Story

 

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